Tout a commencé par un message sur Facebook, posté par Christian Cagnoli, le mercredi 20 juillet. L’homme avait, la veille, trouvé un doudou sur la route Saint-Paterne/Courteille, non loin de chez lui. Un doudou perdu, ça peut faire pleurer son propriétaire. Ch. Cagnoli lance donc un appel.
Un journaliste de l’Orne hebdo en prend connaissance, laisse passer les jours, puis demande à Ch. Cagnoli si le doudou a retrouvé son propriétaire. Non. Le journaliste confie l’information à « Agathe » qui en fait un écho paru dans notre édition du mardi 26 juillet.
Dès le jour de parution, Léa Pingault, habitante de Damigny, en prend connaissance : « Tiens, le doudou… ». Elle entre en contact avec Christian Cagnoli.
Jeudi 28 juillet peu après 17 h, après avoir récupéré son fils en garde chez l’assistante maternelle domiciliée à Saint-Paterne, Léa et Izak, deux ans depuis mai, passent chez Christian Cagnoli. À peine descendu de voiture, Izak demande : « mon doudou… ».
Par la fenêtre
« Le mardi 19 juillet, jour où il faisait très chaud, je circulais sur cette route et Izak a jeté le doudou par la fenêtre », confie la maman.
Le lendemain, elle a jeté un œil sur la route, mais n’a rien vu. Et pour cause : Christian Cagnoli avait ramassé le doudou abandonné.
Izak était-il traumatisé par la perte ? « Pas plus que ça. C’était un doudou que je lui avais acheté quinze jours plus tôt».
Les liens n’étaient donc pas encore très forts entre l’enfant et l’objet-fétiche. Cela n’a pas empêché Izak d’être ravi de retrouver son ami.
C’était « une petite histoire sympa dans un monde de brutes ».
