Makan Camara, Stéphane Guy et Lamine Seck ont effectué une reconnaissance du parcours, hier samedi... en voiture !Makan Camara, Stéphane Guy et Lamine Seck ont pour objectif de terminer la course
Au départ d’Alençon-Médavy de ce dimanche 26 mars : Stéphane Guy, le commentateur sportif de Canal Plus, et surtout Alençonnais d’origine. Il dispute cette épreuve en compagnie de son coach sportif Lamine Seck et de son ami Makan Camara, ancien joueur de l’US Alençon. Objectif des trois hommes : “Arriver au sommet !” Ils se donnent deux heures pour y parvenir.
Les Médavystes 2017 à hauteur de l'hippodrome d'Alençon soit 2 km après le départ ou 13.8 km avant l'arrivée.Les Médavystes 2017 à hauteur de l'hippodrome d'Alençon soit 2 km après le départ ou 13.8 km avant l'arrivée.Les Médavystes 2017 à hauteur de l'hippodrome d'Alençon soit 2 km après le départ ou 13.8 km avant l'arrivée.
Charles Ogari, vainqueur d'Alençon-Médavy 2017, devant Geoffrey Le Dréan (ici en troisième position) et Jérémy Legout (n°2).
Il était le grand favori d’Alençon-Médavy 2017. Le Kenyan Charles Ogari, habitué de l’épreuve mais qui ne s’y était jamais imposé a cette fois inscrit la course à pied alençonnaise à son palmarès.
Sous le soleil ornais, le Kenyan a pris les commandes dès les premiers kilomètres et a poursuivi son effort sans jamais fléchir. Il s’impose finalement loin devant ses premiers poursuivants en 51”55 .
Geoffrey Le Déan (53”35) prend la seconde place, et Jérémy Legoût (53”46) la troisième.
Derrière, les coureurs locaux ont profité de l’absence d’autres Africains pour s’adjuger les places d’honneur.
Vincent Epiphane (dossard n°5) et Jérôme Delorme (n°3) ont fait le choix de courir ensemble, jusqu'au huitième kilomètre où le premier est parti pour prendre la quatrième place.
Le Ceriséen Vincent Épiphane (54”29), auteur d’une belle fin de course, a laissé Jérôme Delorme derrière lui et dépassé Frantz Bouttier pour prendre la quatrième place devant un public très nombreux à la Croix de Médavy.
Au bout des 15,640 km, l'accueil du public à la Croix Médavy donne le sourire aux coureurs.
Le classement masculin
1. Charles Ogari (51”55); 2. Le Déan (53”35); 3 . Jérémy Legoût (53”46); 4. Vincent Epiphane (54”29); 5. Frantz Boutier (55”15); 6. Jérôme Delorme (56”41).
Casquette vissée sur la tête, Valentina Poltavska est restée concentrée jusqu'au bout pour l'emporter haut la main chez les féminines.
Chez les femmes, les pronostics se sont là aussi vérifiés. L’Ukrainienne Valentyna Poltavska est restée au contact des premiers coureurs masculins et s’impose en 1′01′56 devant la Manchoise Anaïs Siard (1′03”55) et une autre Ukrainienne, Ganna Pechko (1′05”24).
Alençon-Médavy 2017 a vu 2 155 coureurs franchir la ligne d'arrivée.
Derrière Charles Ogari, 2 154 autres coureurs ont franchi la ligne d’arrivée d’Alençon-Médavy 2017.
Pour vous trouver facilement
Voici la liste complète par ordre d’arrivée et le temps officiel. Pour trouver votre classement et votre temps plus facilement, appuyez simultanément sur la touche Ctrl et la touche F, tapez votre nom de famille puis appuyez sur la touche Entrée.
Pos.DossardNomPrénomCommuneTemps
11OGARICHARLESKENYA00:51:55
24LE DEANGEOFFREYCAEN00:53:35
32LEGOUTJEREMYJOUE LES TOURS00:53:46
45EPIPHANEVINCENTCERISE00:54:29
5319BOUTTIERFRANTZTORCE EN VALLEE00:55:15
63DELORMEJEROMEVIF00:56:41
71660MARTELGAYLORDAMBRIERES LES VALLEES00:57:58
8749DUFOURPAUL-LOUISHEROUVILLE SAINT CLAIR00:58:37
91781NICOLLEAUBRICELE MANS00:58:49
101969PRESTAVOINECEDRICTRIGUERES00:58:57
11168BELIOTRONANHEROUVILLE SAINT CLAIR00:59:32
12181BERGHACHIMOHAMEDNONANT LE PIN00:59:45
139VANNIERJEROMEPRE EN PAIL00:59:47
141076GUERINMANUELECOUCHE LES VALLEES01:00:04
15415CHALUMEAULIONELL’AIGLE01:00:46
16372CADOTJEREMYBREUVILLE01:00:47
17567COURTEILLEREGISLA CHAPELLE SAINT AUBIN01:00:51
Dans la zone Est du département, Saint-Lô, Préfecture de La Manche, détruite à un tel point lors des bombardements alliés de 1944 qu’elle fut dénommée par les chroniqueurs : « La Capitale des Ruines ». La cité présente des vues imbattables depuis ses hauteurs rocheuses.
« Capitale du Cheval » (Titre que pourraient partager Argentan et Lisieux !), la ville fut fondée au VI e siècle par Laud, un clerc venu du Pays de Galles avec mission d’évangéliser le pays. Elle développe aujourd’hui, avec le Haras National qui s’y est implanté, une dynamique politique touristique axée sur le domaine équin notamment à destination des contrées anglo-saxonnes.
Samuel Beckett et Saint-Lô !
En 1946, la Croix Rouge irlandaise installa un hôpital de campagne dans la ville détruite. Samuel Beckett se porta alors volontaire et s’engagea, comme officier d’intendance, magasinier, interprète et chauffeur ! Ce Prix Nobel dédia quatre vers à Saint-Lô aujourd’hui gravés à l’entrée du Musée des Beaux-Arts.
Le château de Torigny-Sur-Vire et sa tumultueuse histoire !
Le château de Canisy est l’une des merveilles architecturales de La Manche. Construit au XVIe siècle, il formait à l’origine un important ensemble architectural. Le château de Torigny-sur-Vire a été édifié telle une forteresse à l’emplacement d’une ancienne motte féodale bâtie par le Comte de Gloucester, alors Baron de « Thorigny». L’une de ses descendantes avait épousé Jean- dit « Sans-Terre » et Thorigny devint donc l’apanage des Rois d’Angleterre…
Le domaine sera racheté en 1370 par le cousin et compagnon d’armes de Bertrand du Guesclin. Sa fille épousera le Sire de Matignon. Pendant plusieurs siècles, le château appartiendra à cette célèbre famille qui fit construire à Paris le Palais du même nom !
Cet édifice reste la résidence officielle du premier ministre français ! En 1715, le Comte de Thorigny, Jacques IV de Matignon, épousa la fille aînée du Prince de Monaco Louise Grimaldi, ce qui explique la récente visite de l’héritier de la couronne, Albert ! Il devint Prince Souverain de Monaco en 1731 sous le nom de Jacques 1er.
La ville lui doit le haut mur (12 mètres !) construit le long du grand étang afin de protéger son épouse des vents d’Est qu’elle ne supportait pas.
CDD 6 mois à plein temps (avec formation préalable au recrutement)
BAC+2 souhaité (à minima BAC exigé) / Débutant accepté
Salaire mensuel de 1481 €
► FOCUS : un conseil, un service
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L'accident remonte au 13 janvier, à Condé-sur-Sarthe. -
« Il a fallu trois coups de pistolet à impulsion électrique pour vous faire lâcher le volant. Ce n’est pas rien ». François Coudert, procureur de la république, regarde droit dans les yeux l’homme présent devant lui. Âgé de 40 ans, ce dernier comparaissait jeudi 23 mars pour avoir le 13 janvier dernier, à Condé-sur-Sarthe, conduit un véhicule en état d’ivresse manifeste, refusé d’obtempérer à un contrôle de police et causé un accident avec un autre véhicule.
Des canettes par la vitre
Il est 17 h ce 13 janvier quand le prévenu refuse de se soumettre à un contrôle de routine au lieu-dit la Boissière, à Condé. Les policiers déclarent avoir vu le conducteur et son passager jeter par la vitre des canettes de bière puis accélérer vivement. Un peu plus loin, d’autres policiers interviennent à leur tour. Voulant à nouveau les éviter, le conducteur perd cette fois le contrôle de son véhicule et percute la voiture devant lui (avec à son bord une femme et deux enfants).
À la barre, le prévenu reconnaît avoir « pris l’apéro et bu une dizaine de bières ». Il ajoute :
« j’ai pas réfléchi, j’ai eu peur de perdre mon permis ».
C’est seulement après 12 heures en salle de dégrisement, que sont taux d’alcoolémie peut être relevé :.020 gr. « Il devait être gigantissime au moment des faits » souligne le président Eric Martin.
Dans ses réquisitions, le procureur de la république rappelle la gravité des faits et sollicite 6 mois de prison dont trois avec sursis, une obligation de soins « et bien entendu l’annulation du permis ».
Me Deniaud, avocat de la défense, n’a pas la tâche facile : « mon client n’a pas fait parler de lui depuis six ans. Oui il a bu plus que de raison et c’est ce problème qu’il faut soigner avant tout ».
Le prévenu a été condamné à six mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve durant deux ans, l’obligation de se soigner. Son permis a été annulé.
« On avance, on avance ». À la vitesse d’un tortillard certes, mais on avance.
Une réunion avait lieu le mercredi 15 mars 2017 à Alençon. Etaient notamment présents des représentants de la SNCF Normandie et Pays de Loire.
Principale nouvelle : les rails entre Alençon et Pré-en-Pail pourraient être déposés au printemps 2018.
Si tout va bien. Car il faut l’accord de trois ministères et il y aura, dans quelques semaines, de la vacance dans le pouvoir. Et un feu vert de la FNAUT, la Fédération Nationale des Association d’Usagers des Transports. Qui se bat parfois contre la cession de voies ferroviaires.
Quoi qu’il en soit, la SNCF n’envisage pas de céder la voie (comme elle l’a fait entre Alençon et Condé-sur-Huisne). Il s’agirait d’un transfert de cession, pour trente ans.
Autre souci : la FNAUT peut donner son feu vert à condition de conserver rails et traverses. Pour une éventuelle et très hypothétique remise en circulation de trains (dans cette optique, l’investissement serait de 300 millions d’euros entre Alençon et Couterne. Un projet raisonnable ?).
Si l’option était retenue, cela signifierait un remblai plus important, plus coûteux, peut-être moins sûr car exhaussé.
Retenons le positif : la voie verte pourrait ouvrir au printemps 2019. Un bel outil touristique entre l’Orne et la Mayenne, s’affranchissant des frontières administratives, et par lequel pourrait passer la Véloscénie, sur un itinéraire sécurisé et non partagé avec les véhicules à moteur.
Trois policiers ont été blessés à la suite de la rébellion d'un Alençon de 24 ans.
La Police est intervenue à la sortie de la discothèque du centre-ville d’Alençon, dimanche 26 mars à 5 h 55, parce qu’un homme de 24 ans importunait les clients et les portiers. Malgré l’intervention des forces de l’ordre, l’homme, en état d’ivresse, a refusé de quitter les lieux.
Il a outragé les trois policiers avant de se rebeller. Maîtrisé, le jeune homme a été placé en garde à vue. À l’hôtel de Police, il a, de nouveau, outragé les policiers puis les pompiers. Une policière a également été mordue.
Présenté au Parquet, l’Alençonnais a vu sa peine de trois mois de prison avec sursis, prononcée précédemment à son encontre, révoquée. Il a été conduit à la maison d’arrêt de Coulaines. L’Alençonnais devra s’expliquer de ces faits le 11 mai devant le tribunal correctionnel d’Alençon.
De nouveaux horaires et un nouvel itinéraire de la navette gratuite vont être testés à partir du 4 avril
Lancée le 7 mars dernier, la navette gratuite et 100 % gratuite avait fait réagir au sujet de son parcours.
Néanmoins, l’expérimentation menée par la Communauté urbaine d’Alençon en partenariat avec l’entreprise BlueBus (Groupe Bolloré) et la société Réunir CUA, délégataire en charge de la gestion et de l’exploitation du réseau de transports urbains de la CUA se poursuit. Après trois semaines de service, les opérateurs et partenaires ont souhaité y apporter quelques ajustements, afin de toujours mieux répondre aux attentes des usagers. Ainsi un nouvel itinéraire et de nouveaux horaires vont être testés à compter du mardi 4 avril 2017.
Depuis plusieurs décennies, des chercheurs iconoclastes comparent les situations économiques et les niveaux de bonheurs individuels à travers le monde. Ces travaux, dont les résultats défient parfois l’intuition, sont aujourd’hui regroupés au sein d’une discipline au nom poétique : l’économie du bonheur.
Argent, travail, consommation… faisons-nous ce qu’il faut pour être heureux ? En évitant les clichés comme les réponses subjectives ou idéologiques, l’économie du bonheur fournit des repères bienvenus pour nos décisions, grandes et petites. Alors que le climat économique invite plus à la déprime qu’au bonheur, il est peut-être temps de prendre des leçons d’un genre nouveau…
Un livre de Mickaël Mangot qui se lit avec bonheur.
La plupart des couettes et oreillers sont aujourd’hui fabriqués avec un garnissage en fibres synthétiques, à l’image des fibres Dacron que l’on trouve dans de très nombreuses gammes de couettes et oreillers de marques comme Dodo, Drouault, Lestra ou Abeil. Chaleur douce, aération anti-transpiration, soutien sur-mesure, légèreté, hygiène, facilité d’entretien… Couettes et oreillers ont de nombreux atouts confort et santé. Garants d’un sommeil réparateur, il faut pourtant savoir s’en séparer quelques nuits pour… les laver !
►Quelle fréquence de lavage ?
« Les oreillers nécessitent un lavage tous les deux à trois mois environ », indique Caroline Serra. Une fréquence qui peut varier en fonction des différents profils de personnes : allergies ou pas, transpiration plus ou moins importante (nous perdons jusqu’à 1 litre d’eau sous forme de vapeur par nuit !), démaquillage plus ou moins soigneux… « Pour la couette, un lavage à chaque changement de saison ou à chaque intersaison (tous les 6 mois) est une bonne moyenne. Vérifiez régulièrement l’apparition éventuelle de traces jaunes, qui correspondent à des tâches de transpiration : un lavage rapide s’impose, sous peine d’être beaucoup plus difficiles à supprimer plus tard ! ». Enfin, Caroline Serra conseille un lavage des taies d’oreillers et des housses de couette chaque semaine.
►Mode d’emploi et recommandations
Dans une machine de capacité de 5 kg, vous pouvez laver une couette de 200 x 200 avec 400 g de fibres ; une 220 x 240 pourra entrer dans le tambour d’une machine de 7 kg et une 240 x 360 nécessitera un passage en lavomatique ou au pressing (et dans ce cas, vérifier que le lavage s’effectue avec de l’eau et non avec des solvants). « Les fibres synthétiques résistent bien à des lavages à 60°C, voire 95°C (prenez soin de vérifier sur l’étiquette les instructions de lavages spécifiques à chaque produit). Sachant qu’au-dessus de 50°C, la plupart des micro-organismes et autres acariens sont neutralisés ». Le lavage à basse température, idéal pour les économies d’énergies, est possible pour certains types de fibres et le séchage au sèche-linge est aussi possible à 60°C maximum. Utilisez une lessive standard (liquide, poudre ou tablette) et visez le programme Synthétique ou Linge Délicat pour les microfibres.
►Quelques précautions à prendre
Après plusieurs lavages, la fibre des oreillers synthétiques s’affaisse et peut perdre ses qualités initiales si elle n’est pas haut-de-gamme. Choisissez des fibres dont l’extrême endurance mécanique est prouvée, assurant une bonne tenue du produit jusqu’à plus de 10 lavages ou changez régulièrement d’oreiller, tous les 3 ans environ. Le constat est le même avec les fibres cardées en rouleau de ouate qui se déforment. La solution : « remplir au maximum le tambour de la machine, en lavant le linge de lit par paire ou en ajoutant des serviettes de bain, de façon à éviter toute pression pendant l’essorage. Une couette ne se déforme pas si elle remplit bien la machine ». Attention, la microfibre présente dans les oreillers à mémoire de forme n’est pas lavable en machine : une sous-taie d’oreiller (lavable, elle) s’impose !
Pour les couettes garnies de plumes et duvet… Un lavage au pressing est conseillé pour éviter les problèmes de moisissures lors du séchage (qui est plus long que pour les fibres synthétiques) et pour respecter la sensibilité de la matière. Certaines plumes ou certains duvets ont cependant suivi un traitement spécial pour faciliter le passage en machine.
Gérard Rabinel, membre de l'association, en compagnie du président Philippe Bouvier. -
Vingt-Hanaps. Le coteau du Hanap en bonne voie
Le soleil brille en ce mois de mars sur la commune de Vingt-Hanaps, aux portes d’Alençon. Sur les hauteurs de la commune, la vue est dégagée et les camions en contrebas défilent les uns après les autres. Sur ce terrain en pente, une plantation attire les regards. Des pommiers ? Non, des plants de vigne !
700 pieds de vigne
Environ 700 pieds de vigne, soignés par les membres de l’association des vignerons du Hanap (créée en 2000). L’aventure remonte à un soir de 1998 quand le maire de l’époque, Philippe Bouvier, prend au mot une boutade : boire un jour un vin des coteaux de Vingt-Hanaps ! C’est qu’ici, la commune en a connu des vignes, au temps des rois et chevaliers…
Philippe Bouvier, aujourd’hui président de l’association, assure :
« On a même retrouvé un document qui mentionne que le roi Charles V serait passé par Vingt-Hanaps et aurait dégusté un vin des coteaux du Hanap ».
Maladie
Aussitôt dit, aussitôt fait. « Mais ça n’a pas été simple. J’ai réussi à convaincre le conseil municipal de me suivre. Puis il a fallu rédiger un mémoire que nous avons envoyé à l’Office national interprofessionnel des vins, le service qui autorise les plantations de vignes sur le territoire ». Le fait que la commune a déjà possédé des vignes est un atout.
« Au 19e siècle, il y avait des vignobles partout entre Sées et Alençon: tous les coteaux sud étaient plantés de vigne. Puis le Phylloxéra, un minuscule puceron, a tout détruit sur son passage, ou presque. Une vraie catastrophe ».
Philippe Bouvier se souvient qu’à son arrivée à Vingt-Hanaps, il existait encore un petit vignoble privé, au lieu-dit les Feugerets…
Du rouge au rosé
Un sylviculteur apporte son soutien aux passionnés qui ont rejoint le maire. Avec son aide, 700 pieds de Gamay (vin rouge) sont plantés et une première cuvée sort en 2003. « Le sol argilocalcaire convient bien au Gamay mais avec le recul on se dit qu’on aurait dû planter du vin blanc, dont la vinification est plus simple… Nous avons du mal à obtenir du vin rouge de qualité ».
Cette année, le groupe a sorti un rosé « très bon » et envisage dans les années à venir de se tourner vers ce breuvage.
Avec le lycée de Sées
Entre la taille (effectuée par un viticulteur de Loire-Atlantique), les vendanges, le pressage, la macération du vin et l’entretien régulier, la vingtaine de membres ne s’ennuie pas… « L’an dernier, nous avons mis 100l de vin en cuve, poursuit le président. Fais 150l de rosé et remis 300l de jus de raison au lycée agricole de Sées ». Un partenariat existe en effet avec le lycée sagien depuis environ cinq ans : l’exploitation agricole du lycée produit un jus de pomme-raisin.
Le vin de l’association ne peut être vendu : il est remis aux bienfaiteurs et membres de l’association ou servi à des occasions diverses pour la commune.
Pratique
Association des vignerons du Hanap, 02 33 27 05 50
Fresnay-sur-Sarthe. 1 200 pieds de Chardonnay
Cette année, la récolte devrait être meilleure que l’an passé.
« Cette vigne a pour but la valorisation du site, explique Dominique Emery, président de la jeune association Le Coteau des vignes créée en 2014 et ancien maire de Fresnay. Il s’agit d’un site protégé, racheté par la commune en 1990. Il y a eu une activité viticole, ici-même. On a même retrouvé de vieux pieds de vigne… La France a connu beaucoup de vignobles, dans toutes les régions. De nombreuses petites vignes, pour du petit vin. Mais elles existaient ».
Sécheresse en 2016
L’association collabore avec un viticulteur de la région des coteaux du Layon « avec qui nous avons choisi le cépage des Chardonnay ». En 2014, 1 200 pieds sont plantés. « La première récolte a eu lieu en 2016 mais elle ne fut pas bonne du fait de la sécheresse. On a fait 60 l de vin ». Un vin destiné à la municipalité pour les vins d’honneur, les associations, les adhérents.
Fin mars, les vignerons amateurs se retrouveront pour la taille :
« avec les conseils avisés du viticulteur car c’est vraiment un travail très pointu, surtout pour des profanes ».
Fiers du travail réalisé et des connaissances acquises, les bénévoles se retrouvent à chaque vendange dans un esprit de convivialité et de fête. « On est surtout ravi de pouvoir ensuite faire goûter notre vin et de le partager » conclut le président.
Pratique
Coteau des vignes, 09 86 31 63 31
Salon des vins. Une première à Alençon La toute jeune association alençonnaise Vins & plus organise son premier Salon des vins le samedi 1er avril à la Halle au blé. Le programme 11h-11h30 : initiation à la dégustation avec l’oenologue Anne-Cécile Kasprick 11h30-12h et 15h-15h30 : naissance d’une appellation d’origine contrôlée : Terrasses du Larzac par l’historienne du vin et journaliste du Monde Laure Gasparotto. 12h-13h : la « sélection du caviste » : quel vin choisir avec des produits locaux (fromages et charcuteries). 16h30-17h : initiation à la dégustation. Pratique : samedi 1er avril 2017 à la Halle au blé d’Alençon de 10h à 18h. Entrée libre et gratuite. Dégustation : 4 € le verre. L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
Anaïs Catherine et l'UBCUA jouent leur dernier match à domicile, face à Rezé.
N2F. Les joueuses de l’UBCUA effectuent leur dernière rencontre de la saison à domicile, samedi 1er avril à 20h. Si les playoffs paraissent désormais inaccessibles depuis la défaite des Alençonnaises à Bourges, Cyrille Le Picard veut “remporter les trois derniers matchs de la saison pour conserver la troisième place”. Le public devrait venir en nombre pour fêter, quoi qu’il en soit, une très belle saison en Nationale 2.
Yann Girondin et l'équipe masculine de l'UBCUA tentent toujours d'accrocher leur maintien en prénationale.
PNM. D’après Frédéric Esnault, il ne manque qu’une victoire à ses joueurs pour assurer leur maintien en prénationale. Si l’UBCUA parvient à l’emporter, samedi 1er avril à 20h, à La Glacerie, Christophe Le Royer, qui retrouvera ses anciens coéquipiers, et consorts pourraient donc terminer la saison en roue libre.
Football
L'US Alençon d'Hakim El Hamdaoui accueille une équipe de Flers qui reste sur quatre défaites consécutives.
DH. Une semaine après sa performance chez le leader mondevillais, l’US Alençon voudra enchaîner à domicile, samedi 1er avril à 18h face à Flers. Au match aller, le derby ornais avait tourné en faveur de l’USA, qui joue plus que jamais la montée en N3, voire le titre en DH. Seuls trois points séparent Alençon du deuxième, Saint-Lô, et quatre du premier, Mondeville.
L'US Alençon se déplace au RC Lens, une équipe qui a remporté ses 6 derniers matchs...
U19. Toujours à la lutte pour son maintien en National, l’équipe de U19 de l’US Alençon effectue, dimanche 2 avril à 15h, un difficile déplacement en terres nordistes, pour y affronter le RC Lens, deuxième du championnat. Ses concurrents pour le maintien, Amiens et Quevilly, premier relégable, affrontent respectivement Le Havre (1er) et Caen (7e).
DHR. Après un début de saison complexe, les réservistes de l’US Alençon semble avoir trouvé leur rythme de croisière en DHR. Invaincus depuis six matchs (trois nuls, trois victoires) et désormais cinquièmes du championnat, ils se déplacent à Pont-L’Evêque, dimanche 2 avril à 15h. Leurs adversaires sont juste devant au classement, mais comptent 6 points d’avance.
Les joueurs de l'Avenir Saint-Germain-du-Corbéis auront-ils les deux pieds en R3 dès dimanche ? (photo : ASGF)
PH. L’Avenir Saint-Germain-du-Corbéis et l’AS Courteille e sont plus très loin de décrocher leur billet pour la R3. Toutes les équipes du secteur jouent dimanche 2 avril, à 15h.
A six journées de la fin, le leader corbenois pourrait validé son billet ès ce week-end pour le niveau régional s’il s’impose à Sarceaux.
Son poursuivant alençonnais peut également espérer la montée ce week-end s’il gagne au FC Sées et que l’EspéranceCondé-sur-Sarthe s’incline à l’Etoile du Perche.
Handball
En tête, les féminines de l'EASG comptent trois points d'avance sur trois autres candidats à la montée dont son adversaire du week-end.
Excellence. Sur une dynamique de victoires impressionnante, les féminines de l’EASG sont au coude à coude en tête du championnat avec Littry, Mortain et Granville. Samedi 1er avril à 21h15, la rencontre entre l’EASG et Granville (39 points contre 36 points) s’annonce donc déterminante pour la suite de la saison et la possibilité de retrouver la prénationale, un an après l’avoir quittée.
L'officialisation de la montée de l'équipe masculine de l'EASG ne devrait plus tarder.
Honneur. Les handballeurs de l’EASG (41 points) sont proches de remporter leur pari de monter en Excellence à l’issue de la saison. Premier avec 7 points d’avance sur ses premiers poursuivants, l’équipe de Marc Chareton accueille Ecouché, 10e, samedi 1er avril, à 19h. L’occasion d’engranger encore des points pour creuser définitivement l’écart avec Cerisy-la-Salle et Le Teilleul (34 points chacun).
Rugby
PH. Le RC Alençon est à une semaine de la fin de sa saison. Sixièmes de Promotion Honneur, ils effectueront leur dernier match à Cherbourg, dimanche 9 avril et sont donc au repos ce week-end.
Volley
Prénationale. Volleyeurs et volleyeuses du CS Alençon bénéficient d’une longue pause avant d’effectuer leur avant-dernier match de la saison, qui auront lieu samedi 29 avril seulement. Ce sera à la Ferté-Macé pour les masculins, qui doivent l’emporter pour espérer se maintenir, et à Coutances pour les féminines, déjà reléguées en R1.
Casandra et André Dubreucq devant le séquoia de 118 ans, la tête au ciel et les pieds sur terre, lien entre étoiles et les entrailles de la planète. Un séquoia loin du record mondial de hauteur (115 mètres) mais néanmoins un arbre imposant : 1000 tonnes et 150 m3 de bois ?
« Le séquoia a fait la cour à mon épouse. Il l’a séduite ». André Dubreucq explique ainsi son arrivée au pays d’Alençon.
Casandra confirme : « le séquoia a vendu la maison ».
André embraye : « et grâce à lui la maison a été restaurée ».
Les Ornais cotés
Au Ménil-Broût, le séquoia se voit de loin. C’est le phare du village.
Après une carrière professionnelle aux quatre coins du monde, André et Casandra Dubreucq ont vécu à Paris qu’ils voulaient fuir.
« Nous avons cherché autour de Paris ». Ils visitaient le week-end. Ils ont ainsi séjourné dans un hôtel à L’Aigle où « on est arrivés tard, on est repartis tôt ». Ils n’ont pas vu les patrons. On leur a donné le code d’entrée, on les a invités à laisser un chèque en partant. « Une marque de confiance » bienvenue.
Puis, perdus dans Alençon, un autochtone les a conduits à l’hôtel Ibis. « Les Ornais sont hyper-sympas », en a conclu André, le chaleureux ch’timi de Lille.
Sa majesté
Et le couple s’est épris du séquoia. À moins que ce soit l’inverse. Quoi qu’il en soit, les sentiments sont réciproques.
Pour Casandra, d’origine roumaine, ce séquoia, c’est « sa majesté ». Elle reconnaît une « communion d’esprit ». Et parle de lui comme « le seigneur » du coin.
Ingénieur en informatique, elle travaille toujours, pour « Ankaa Engineering », entreprise créée en 2011, spécialisée dans le conseil en informatique aux entreprises.
Elle se déplace dans l’Orne et les départements limitrophes, mais travaille aussi à l’ombre du monument végétal, au milieu d’une oasis de sérénité.
Action !
Une belle demeure restaurée avec goût, autour de laquelle a été aménagé un parc qui sent bon l’amour de la Nature.
Avec ce séquoia donc : à la fin du XIXe siècle,
« on plantait un arbre en même temps qu’on construisait la maison. Et les propriétaires ont pensé à son évolution ».
Un séquoia aujourd’hui labellisé et préservé.
Face à la chênaie de Bourse, c’était une obligation morale d’accomplir cette belle action.
Nathan Illand, arrière latéral des U19, pointe le bout de son nez chez les A de l'US Alençon.
Plusieurs challenges se présentaient à Nathan Illand en début de saison. Le jeune défenseur de l’US Alençon est en train de les remporter un à un. Au sein de l’équipe des U19 d’abord, avec laquelle il a participé à la montée en National en juin dernier.
Titulaire en U19
Avec l’arrivée de «nouvelles individualités» dans le groupe, l’arrière latéral qui peut évoluer à droite comme à gauche, devait s’y imposer en tant que titulaire. «Cette nouvelle concurrence peut nous faire progresser en nous poussant à élever notre niveau pour avoir du temps de jeu», considère-t-il.
C’est ce qu’a su faire avec brio celui qui s’est très vite imposé sur l’aile droite de la défense alençonnaise.
Malgré la nouvelle concurrence, Nathan Illand (en bas à droite) s'est imposé comme titulaire avec les U19.
Malgré une blessure qui l’a éloigné des terrains pendant deux mois, son coach, Mehdi de Roeck lui fait confiance :
« Nathan est un bosseur à l’entraînement, il a cette faculté à être constant dans ses performances et la régularité est essentielle pour jouer au niveau national. »
« Il sait être dur sur l’homme quand c’est nécessaire et a une intelligence de jeu qui lui permet notamment d’être performant dans l’anticipation. »
« Tout cela fait de lui l’un des meilleurs éléments de l’effectif. »
«Depuis le début de la saison, je n‘ai pas été beaucoup sur le banc», confirme celui qui a choisi de faire des études à Caen (en Staps) «pour rester près d‘Alençon» et ainsi «profiter de cette saison en National».
Maintien en National
Dans une poule difficile qui compte presque exclusivement des clubs professionnels, les U19 de l’USA étaient loin d’être favoris pour se maintenir. Pourtant, Nathan Illand et ses coéquipiers sont là aussi en passe de réaliser cet exploit.
«Cela fait plusieurs années que le groupe garde la même base de joueurs .»
« Aux côtés de nos entraîneurs Dimitri Hubert, Sébastien Avinin et désormais Mehdi de Roeck, nous avons su former un groupe qui sait jouer au ballon.»
S’il a fallu «un temps d‘adaptation» à la «bande de potes», les jeunes footballeurs ont «commencé à comprendre» comment surprendre des équipes théoriquement supérieures. Au point qu’à trois journées de la fin, l’US Alençon, au coude à coude avec Amiens et Quevilly, est plus que jamais dans la course au maintien. «Ce qui pour beaucoup paraissait presque impossible».
Intégration en équipe première
Si les U19 pourraient donc toujours évoluer en National l’année prochaine, Nathan Illand doit aussi préparer son avenir. À 18 ans, il ne sera plus en U19 l’année prochaine et doit donc se faire une place dans l’une des équipes seniors du club.
Déjà propulsé dans l’équipe phare la saison dernière, Nathan a reçu un signe fort de la part de l’entraîneur Vincent Laigneau, qui l’a titularisé au poste d’arrière gauche lors du match de DH à Saint-Lô (2-2), samedi 4 mars, et de nouveau lors de la victoire à Mondeville, samedi 26 mars. Face à des équipes de haut de tableau donc et alors que l’US Alençon est très bien partie pour monter en Nationale 3.
Vincent Laigneau avait déjà intégré nathan dans son groupe à la fin de la saison 2015-2016
Auteur d’une prestation solide, Nathan Illand est ressorti «enrichi de cette nouvelle expérience» et espère la renouveler au plus vite.
«Mon intégration dans l‘équipe a été très bonne. Les cadres comme Trésor Luntala, Benjamin Couillard ou Tony Hiaumet, qui évolue au même poste que moi, m‘ont pris sous leurs ailes», assure celui qui est arrivé à l’USA à 14 ans en provenance du club de Damigny.
En N3 à 19 ans ?
«Vincent Laigneau m‘a fait comprendre que si j‘étais dans le groupe c‘est que j‘avais le potentiel pour jouer à ce niveau.» Ce que confirme le technicien :
« Il dispose d’une très bonne lecture de jeu et se projette vite vers l’avant. Surtout, Nathan est un gros travailleur, il est généreux dans l’effort et ne calcule pas. Il se donne toujours à fond ce qui fait qu’il parvient à s’adapter au niveau auquel il joue ».
Si l’entraîneur estime que l’arrière latéral doit « encore travailler sur le positionnement défensif », il voit en lui « une illustration de la formation alençonnaise: un bosseur, très respectueux de tous, facile à gérer et qui ne rechigne pas à faire les efforts. » À l’avenir, il est « très clairement prévu que Nathan intègre le groupe» destiné à l’équipe première.
La perspective d’évoluer en Nationale 3 la saison prochaine, est d’ailleurs «une source de motivation supplémentaire» pour le jeune défenseur qui gravit les marches sans se précipiter.
Il estime :
«Parvenir à évoluer en N3 à seulement 19ans, c‘est une chance qui ne se présente pas à beaucoup de jeunes»
Pour l’heure, il ne se «projette donc pas plus haut» même s’il reconnaît que «si un club professionnel me propose de faire un essai, j‘irais. J‘en ai déjà parlé avec mon père et si l‘occasion se présente, il ne faut pas la rater».
D’ici là, il lui reste encore de nombreux défis à relever. À commencer par confirmer ceux de cette saison. S’il y parvient, le jeune ornais pourra regarder l’avenir avec sérénité.
►Brochettes de Ratte du Touquet aux gambas et tomates cerise
Pour 4 personnes : 1 sachet de pommes de terre « Ratte du Touquet Express » à cuire au micro-ondes, 150 g de tomates cerises, 16 gambas décortiquées, 2 dl de sauce tomate origan, 1 c. à soupe d’huile d’olive, sel. Placer le sachet « Ratte du Touquet Express » au micro-ondes sans le percer et faire cuire pendant 5 minutes, à puissance maximale (>800W). Sortir les Ratte du Touquet du sachet en faisant attention à ne pas vous brûler. Sur une pique, enfiler une Ratte du Touquet, une gambas et une tomate cerise. Faire cuire les brochettes dans un peu d’huile d’olive dans une poêle et servir avec un coulis de tomate.
Pour 4 personnes : 100 g de saumon cru très frais, ½ cuillère à soupe d’huile végétale, 1 c. à soupe de Sauce soja salée Suzi Wan®, 1 oignon rouge, 1 citron vert, sel, poivre (baies roses : pas obligatoire), laitue. Couper le saumon en petits dés et émincer l’oignon rouge. Ajouter l’huile et la Sauce soja salée Suzi Wan® et remuer bien le tout. Ajouter un peu de jus de citron avant de servir. Servir dans de petites feuilles de laitue ou dans une verrine ou encore dans une cuillère. Saupoudrer légèrement de zeste de citron vert.
►Papillote de poireaux et cabillaud à la vanille et à l’orange
Pour 4 personnes : 2 poireaux, 600 g de dos de cabillaud, 1 orange (non traitée), 1 gousse de vanille, 4 c. à soupe d’huile d’olive, sel, poivre. Préchauffer le four à 180°C. Fendre les poireaux en deux dans la longueur. Éliminer talons et racines. Les tailler ensuite finement au couteau toujours dans la longueur. Couper ces bandeaux en deux dans le sens de la largeur. Les laver en frottant les feuilles les unes sur les autres. Répartir les bandes de poireaux au centre de quatre feuilles sulfurisées. Fendre la gousse de vanille en deux. A l’aide de la pointe d’un couteau, récolter les graines et les déposer sur les poireaux. Prélever quelques zestes sur l’orange et la presser. Couper le poisson en 4 portions égales et les déposer sur les poireaux, dans chaque papillote. Arroser de jus d’orange, d’huile d’olive puis déposer les zestes d’orange. Saler et poivrer. Refermer les papillotes en rapprochant les bords et en les repliant. Les déposer dans le four. Cuire 15 à 20 minutes.
Poussé par la mascotte du club, le public du gymnase Louvrier a toujours répondu présent pour pousser son équipe et participer à la série de victoires de l’UBCUA.
Il est impossible d’ignorer l’implication du public alençonnais dans la belle saison de l’équipe féminine en Nationale 2. Sur les dix matchs joués à domicile, l’UBCUA en a remporté huit. À l’extérieur, l’équipe entraînée par Cyrille Le Picard a subi quatre défaites en neuf matchs.
Face à ces statistiques, l’impact de leurs soutiens sur les joueuses est certain. « Cela nous donne une force supplémentaire et on s’appuie aussi sur lui dans les moments plus difficiles », témoigne la capitaine de l’équipe Peggy Duval.
Un public de supporters fidèles
Cette année, « le public qui nous est fidèle depuis plusieurs années a répondu présent », ajoute-t-elle. Mais il a été complété par une frange de supporters attirée par la très belle saison des basketteuses et la perspective de jouer les playoffs.
« C’est ma 7e année à l’UBCUA, il y avait beaucoup de monde l’année de la montée en Nationale 2 mais jamais autant de supporters nous ont suivis durant toute une saison»
« Nous avons toujours été surprises de voir la salle aussi pleine et la communion s’est faite naturellement ».
Pour autant, l’intérieure n’oublie pas « le gros travail du club pour attirer et fidéliser le public ». Elle cite notamment «le fait de faire gagner un maillot d’une joueuse à chaque match ». Cyrille Le Picard ajoute le speaker et la mascotte qui « chauffent » les supporters à chaque arrêt de jeu.
Pendant les 40 minutes du match, le panda de l'UBCUA multiplie les acrobaties pour amuser le public.
Le coach assure que :
« L’équipe va faire son meilleur total de points en Nationale 2 à l’issue de cette saison, mais le public aussi a certainement fait sa meilleure saison. »
« J’ai parfois pesté contre lui par le passé », reconnaît-il avec le sourire, « mais là je ne peux que les remercier pour leur soutien aussi régulier.
« Cette année, le public est devenu plus supporter. »
Anaïs Catherine, arrivé à Alençon l'été dernier, a déjà son public privilégié.
Meilleur public de Nationale 2
Il a « parfaitement joué son rôle de 6e homme, ou plutôt de 6e joueuse pour nous »sourit Peggy Duval.
Les 550 spectateurs des tribunes, auxquels il faut ajouter les chaises supplémentaires sous les paniers « soit plus de 600 personnes » ont aussi su surprendre les adversaires de l’UBCUA.
Selon le technicien ornais :
« Une telle ambiance et autant de monde, il n’y en a nulle part ailleurs en Nationale 2. »
«Nos adversaires ont souvent apprécié venir ici ». Rezé, la dernière équipe à se présenter à Louvrier, en fera l’expérience samedi 1er avril, et devra se confronter aux derniers rugissements des tribunes alençonnaises, qui résonneront certainement aussi forts la saison prochaine.
Prochain match : samedi 1er avril, à 20h. UBCUA – Rezé.