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Au tour du Fol’Car des Ducs

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Le Fol'Car de la Neige, première épreuve sur le circuit des Ducs, avait réuni 57 équipages. Ils devraient être plus nombreux pour le Fol'Car des Ducs. -
Le Fol'Car de la Neige, première épreuve sur le circuit des Ducs, avait réuni 57 équipages. Ils devraient être plus nombreux pour le Fol'Car des Ducs. -

Lancé par le Fol’Car de la Neige, le 12 mars dernier, le Challenge du Comité Régional de Normandie comptant pour la Coupe de France de Fol’Car va connaître sa deuxième épreuve de la saison.

C’est de nouveau le circuit des Ducs d’Essay qui en sera le théâtre, dimanche 2 avril, à partir de 9 h 30 pour les essais chronométrés, 11 h pour les courses et 15 h pour les finales, avec le traditionnel Fol’Car des Ducs, avant que la Coupe ne s’exporte sur d’autres circuits.

Vannier et Huignard en favoris

Ils étaient 57 équipages, soit 89 pilotes, engagés sur le précédent Fol’Car du circuit d’Essay. Ils devraient être plus nombreux pour le Fol’Car des Ducs même si Julien Blanchard (classe 3), vainqueur de ses deux finales lors du Fol’Car de la Neige, pourrait ne pas être présent pour tenter de réaliser le doublé.

En revanche d’autres « leaders » répondent présents comme Jonathan Vannier (classe 2) et Flavien Huignard (classe 3), respectivement 2e et 3e du général du Fol’Car de la Neige.

Le Fol’Car des Ducs est aussi le second rendez-vous de la saison sur le circuit d’Essay, dont la prochaine épreuve sera l’une des plus attendues : la première manche du championnat de France de Rallycross (dimanche 4 juin).

L’ASA des Ducs recherche d’ailleurs toujours des techniciens bénévoles pour gérer les 36 caméras qui scrutent le circuit et aident les commissaires de courses dans leurs décisions. Ces bénévoles seront nourris et hébergés par l’organisation. Les intéressés peuvent se manifester auprès de l’organisation.

Fol’car des Ducs. Dimanche 2 avril, de 9 h à 17 h 30. Finales à partir de 15 h. Entrée : 10 € (gratuit pour les moins de 13 ans).


Un extrait de la semaine d’Agathe

À 80 ans et plus, elles continuent de vendre leurs œufs et confitures sur le marché d’Alençon

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Raymonde Vivier et Paulette Montreuil sont présentes sur le marché d'Alençon depuis plus de 40 ans. -
Raymonde Vivier et Paulette Montreuil sont présentes sur le marché d'Alençon depuis plus de 40 ans. -

Un bonnet en laine pour l’une, un foulard pour l’autre : Raymonde Vivier et Paulette Montreuil se protègent comme elles peuvent de la pluie fine qui tombe en ce jeudi 23 mars sur le marché du Plénitre.

« Pas de parasol, ; ça m’encombre, fait remarquer Paulette. Juste un petit parapluie histoire de ne pas trop mouiller ».

Des clients fidèles

Les clients se succèdent, certains traînant un cabas, d’autres ont opté pour le panier en osier. Voilà presque 45 ans que Raymonde Vivier installe sa petite table et sa chaise afin de vendre ce qu’elle cultive chez elle, à Lonrai.

« Au début, j’ai commencé non loin de l’école Masson, c’est là qu’on m’avait installé, se souvient-elle. Puis j’ai été à la Halle au blé et enfin ici au Plénitre. On peut dire que j’en ai vu passer du monde et aujourd’hui je compte une clientèle fidèle ».

Voir du monde

Devant elle, des pots de confiture, des œufs, des légumes, des fleurs…

« Tout est cultivé dans mon jardin. Longtemps, j’ai fait des ménages mais ma retraite ne s’annonçait pas bien lourde. Alors j’ai commencé à venir sur le marché vendre les produits que je faisais pousser dans mon jardin. À l’époque, ce n’était pas compliqué pour poser son étal. C’est pas comme aujourd’hui ».

À l’heure de la retraite, Raymonde a continué à venir chaque jeudi. « Ma fille me demande parfois si je ne suis pas trop fatiguée mais cela me permet de voir du monde. J’habite au fond d’une cour et parfois je peux rester une semaine sans voir ma voisine. Ici, je discute, il y a de la vie… C’est ma petite sortie ».

Maintenir une activité physique

Malgré son âge et une certaine difficulté à se déplacer, la Lonréenne continue chaque jour de faire pousser ses légumes : « ça me permet de maintenir une petite activité physique, c’est important ».

Affichant le même sourire, Paulette Montreuil apprécie de venir et voir du monde.

Domiciliée à Beaumont-sur-Sarthe, elle est présente chaque semaine, dès 7 h 30. « Je vends les œufs de mes poules, des légumes de mon jardin, des fleurs, des petits lapins et des poules parfois, énumère-t-elle. Je viens ici parce que ça me plaît, c’est agréable de vendre ce que l’on a produit. Et puis on voit du monde, les clients sont gentils et fidèles ».

Vend-elle beaucoup ? La réponse est sans appel : « Quand on a de la bonne marchandise, on vend ». Seule la neige peut l’empêcher de venir installer son tabouret et sa petite table au cœur du marché. Et avec le printemps qui arrive, pas question de manquer un jour de marché.

Nationale 2 : l’UBCUA termine sur une victoire à Louvrier

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Laetitia Baudet et l'UBCUA ont mis fin à leur saison à domicile par une victoire sur Rezé (59-54).
Laetitia Baudet et l'UBCUA ont mis fin à leur saison à domicile par une victoire sur Rezé (59-54).

Tout n’était pas parfait, samedi 1er avril 2017, pour le dernier match de la saison à domicile. Mais l’UBCUA a assuré l’essentiel : la victoire (59-54).

Face à Rezé, un adversaire de milieu de tableau, Alençon, encore sonné par sa défaite à Bourges, a eu du mal à rentrer dans le match mais a su se réveiller à temps pour remporter le premier quart-temps (15-9).

L’UBCUA s’est fait peur

Loin d’abdiquer, les Ligériennes ont donner du fil à retordre aux joueuses de Cyrille Le Picard qui ont souvent manqué l’occasion de creuser l’écart. À l’inverse, les visiteuses ont fait ce qu’il fallait pour rester au contact avant la mi-temps (35-28).

Le troisième acte a d’ailleurs tourné en la faveur de Rezé pour lui permettre de revenir à seulement quatre points (46-42). La meneuse rezéenne Justine Loubet (22 points) a inscrit un ultime panier primé qui a tendu la fin de la rencontre.

Les tribunes du gymnase Louvrier était encore pleine à craquer pour cet ultime rencontre de la saison à Alençon.
Les tribunes du gymnase Louvrier étaient encore pleines à craquer pour cette ultime rencontre de la saison à Alençon.

Mais la balle de match a été parfaitement négociée par les Alençonnaises, qui s’offrent, assez logiquement, une neuvième victoire à domicile cette saison et l’occasion de remercier son public, encore nombreux et hyperactif lors de cette dernière de l’année à Louvrier.

Les rôle et missions du président de la République

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Palais Elysée extérieur : ©Fanfan Fotolia

Le refrain est désormais connu : « Un président ne devrait pas dire ça »*. Il devrait, en revanche, se concentrer sur un certain nombre de pouvoirs en tant que représentant de l’autorité de l’État. Outre veiller au respect de la Constitution, assurer la continuité de l’État et permettre le fonctionnement normal des pouvoirs publics, le président de la République est la manifestation de l’indépendance de la France vis-à-vis des autres pays et il garantit aussi son intégrité territoriale, le respect de ses frontières.

►”Des pouvoirs propres”

Le Président a d’abord des « pouvoirs propres », qui n’appartiennent qu’à lui : la nomination de son Premier ministre, le recours au référendum sur proposition du gouvernement ou des deux assemblées, le droit de dissoudre l’Assemblée nationale, la nomination de trois des membres et du président du Conseil constitutionnel, le droit de saisine du Conseil constitutionnel et, enfin, la mise en œuvre de « pouvoirs de crise » en cas de situation exceptionnelle. En-dehors de ces champs, les autres pouvoirs du Président sont partagés avec le gouvernement. La nomination des ministres se fait en accord avec le Premier ministre et la signature d’ordonnances, de décrets ou la ratification de traités ne peut avoir lieu sans l’approbation du gouvernement. Le président de la République assure, tous les mercredis matins, la présidence du Conseil des ministre. En tant que chef des armées, il préside aussi des conseils et comités supérieurs de la Défense nationale.

►Des indemnités calibrées

En intégrant ses fonctions, François Hollande a changé les règles du jeu. En août 2012, il signait un décret pour baisser de 30 % la rémunération du Président et de ses ministres. Mais au quinquennat précédent, Nicolas Sarkozy l’avait augmentée de 172 %, arguant qu’il fallait l’aligner sur celle du Premier ministre. Aujourd’hui, un président de la République français touche une indemnité mensuelle de 12 696 € nets, sachant que le logement, le couvert et les frais de déplacement sont fournis par l’Elysée. A titre de comparaison, un ministre britannique perçoit près de 16 000 € et un commissaire européen autour de 20 000 € nets.

*Recueil de conversations avec François Hollande, signé Gérard Davet et Fabrice Lhomme.

APEI-Actualités. Marjolaine Koch

BD. Un tour en Bretagne

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 Breizh Histoire de la Bretagne, tome 1 - Le Peuple indomptable : Nicolas Jarry, Thierry Jigourel et Daniel Brecht. Editions Soleil, 60 pages, 15,50 euros.
Breizh Histoire de la Bretagne, tome 1 - Le Peuple indomptable : Nicolas Jarry, Thierry Jigourel et Daniel Brecht. Editions Soleil, 60 pages, 15,50 euros.

Il y a 2500 ans, les peuples celtiques occupaient les deux tiers de l’Europe. Certains d’entre eux passèrent du continent à la grande île à qui ils donnèrent leur nom : la Bretagne. Les Bretons y vécurent libres jusqu’à l’arrivée des Romains. Malgré la résistance de grandes figures, telles Boudicca, la reine des Icènes, tout le sud de l’île fut assujetti à Rome. Mais à la faveur du morcellement de l’Empire, les Bretons reprennent leur indépendance. Certains d’entre eux sont alors appelés en Armorique pour combattre les pirates saxons. C’est le début des grandes migrations…

Thierry Jigourel, l’un des scénaristes explique avoir voulu « restituer aux Bretons leur histoire de peuple à part entière en même temps que la rendre accessible aux autres, voilà tout l’enjeu de cette nouvelle série qui voit le jour ». Ce but est bien atteint au travers d’un album passionnant et richement documenté, où s’entremêlent parfois la légende et l’Histoire, les auteurs brossent à grands traits l’histoire de la Bretagne. De la Bretagne insulaire et de la Petite Bretagne, les deux furent longtemps étroitement liées. Ce livre d’histoire en images nous fait découvrir comment un pays indépendant entra –par la brutalité du glaive– dans le giron de la pax romana avant de s’affranchir par la force d’une tutelle tombée en déliquescence.

Si ce premier album d’une série (qui doit compter 5 volumes) est, esthétiquement et historiquement, une réussite, on regrette toutefois la rapidité avec laquelle certaines séquences (comme celle de Boudicca) sont expédiées.

François Membre

Echauffourées avec la police et voitures brûlées à Perseigne

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Rue Anatole France, à Alençon, les véhicules incendiés ont été retirés dans la matinée de dimanche 2 avril 2017.
Rue Anatole France, à Alençon, les véhicules incendiés ont été retirés dans la matinée de dimanche 2 avril 2017.

Aux alentours de minuit dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 avril 2017, les pompiers d’Alençon ont été appelés pour un feu de voiture dans le quartier de Perseigne, à Alençon.

De 23h à 5h du matin

À leur arrivée, la police, déjà présente sur place, fait face à plusieurs groupes d’individus. Les forces de l’ordre ont tenté de les disperser en utilisant des gaz lacrymogènes alors que des policiers ont été caillassés.

Des projectiles inflammables auraient été utilisés pour mettre le feu aux voitures.
Selon un habitant, des projectiles inflammables ont été utilisés pour mettre le feu aux voitures.

Les échauffourées ont duré toute la nuit et le calme est finalement revenu aux alentours de 6h du matin. Au total, une dizaine de véhicules ont été incendiés.

Un habitant de la rue Anatole France, où les voitures ont été brûlées, témoigne :

“Vers 1h du matin, nous avons entendu des détonations qui venaient de l’avenue Pierre Mauger. Après l’arrivée de la police, le groupe de personnes s’est déplacé vers la rue Anatole France pour mettre le feu à plusieurs voitures. Cela a duré jusqu’à 5h du matin environ.”

Cet habitant, qui a assisté impuissant aux événements, est écœuré par cette situation :

“Cela fait plus de 40 ans que je vis ici, et je n’ai jamais vu cela.”
Les véhicules étaient stationnés sur le parking d'une résidence de la rue Anatole France, à Alençon.
Les voitures étaient stationnées sur le parking d'une résidence de la rue Anatole France, à Alençon. Au moins cinq d'entre elles ont totalement brûlées.

Un homme interpellé

Dans la nuit, un homme a été interpellé pour dégradation de biens et pour violences avec armes sur personnes dépositaires de l’autorité publique, “en l’occurrence le caillassage”, précise à Normandie-actu le procureur de la République d’Alençon, François Coudert.

Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de cette nuit sous tension.

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A Alençon, Maëva Victor passe du ring au podium

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Maëva Victor est la preuve que boxe et féminité se conjuguent parfaitement (photo mode de Marc Thomelin). -
Maëva Victor est la preuve que boxe et féminité se conjuguent parfaitement (photo mode de Marc Thomelin). -

Entre gants de boxe et talons hauts, Maëva Victor a fait le choix de ne pas choisir ! La jeune boxeuse alençonnaise de 23 ans concilie ses deux passions : la boxe et les défilés de mode. Sans aucun problème assure-t-elle.

Se défouler

Voilà trois ans que la jeune femme pratique la boxe au sein du Ring Alençonnais, club dirigé par Michel Corbière. Adepte jusque-là du basket, elle a opté pour un sport de combat « afin de me défouler », explique-t-elle. Le plaisir est immédiat.

« J’aime la cohésion et le fair-play de ce sport. C’est aussi se prouver que l’on peut faire quelque chose ».

Se retrouver seule face à un adversaire est un défi qu’elle savoure chaque fois qu’elle pose un pied sur le ring. Mais pas question de laisser sa féminité au vestiaire. Dans ce monde un brin masculin, Maëva a su trouver sa place. « Nous sommes une dizaine de filles au sein du club. Et tout se passe très bien ». Son entraîneur, Philippe Seurin, confirme : « au début il y a peut-être eu des réactions un peu sceptiques de la part de certains garçons mais le respect se gagne rapidement ».

Autour d’elle, Maëva a également dû convaincre ses proches « Mes parents avaient un peu peur. Personne ne pratique la boxe dans mon entourage ». Peur du nez cassé et des coups sur le corps Car Maëva n’a rien d’un garçon manqué et aime la mode et les photos. Elle a notamment défilé à plusieurs reprises pour le salon du mariage d’Alençon ainsi que pour une marque de vêtement. Et elle compte bien poursuivre cette activité et reprendre les photos de mode très bientôt.

Alors, boxeuse et mannequin ?

« Je ne me suis pas trop posé la question. Pourquoi choisir ? Si un jour je ne peux vraiment pas défiler à cause de bleus au visage, tant pis. Ce ne sera pas la fin du monde. Et puis, on ne prend pas tant de coups que cela. C’est une fausse idée : au contraire, l’objectif lors d’un combat c’est justement de ne pas en prendre ».

Michel Corbière renchérit : « la boxe, c’est l’escrime du poing, c’est apprendre à toucher sans se faire toucher ». Quant à la probabilité de se casser le nez, elle serait très faible, « la boxe est classée au 33e rang au niveau des blessures en sport ».

Championne de Normandie

Et Maëva ne fait pas les choses à moitié. Pour la première fois cette année, elle a débuté la compétition. Les entraînements sont plus intensifs et les résultats ne se sont pas fait tarder À Rouen début mars, elle a remporté le titre de championne de Normandie (catégorie Espoir, -54 kg). « J’avais beaucoup de trac et il s’est vite envolé », confie l’Alençonnaise. « Passer à la compétition, c’est un aboutissement. C’est aussi jauger ce que l’on vaut. Comme un challenge personnel ». Pour Michel Corbière, la jeune femme a un « mental de guerrière », précisant :

« elle arrive à maîtriser son stress dès que le gong retentit. C’est une vraie force. Elle a beaucoup de potentiel ».

Un premier trophée d’une longue série ? En attendant, elle se rendra en mai à un stage en compagnie de l’équipe de Normandie. Puis elle reprendra les défilés de mode cet été. « Quand je dis que je fais de la boxe, on ne me croit pas » sourit Maëva. Elle est pourtant la preuve que rien n’est impossible.

Nuit de violences à Perseigne : le maire appelle à “ne plus se taire”

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Selon un habitant, des projectiles inflammables ont été utilisés pour mettre le feu aux voitures. -
Selon un habitant, des projectiles inflammables ont été utilisés pour mettre le feu aux voitures. -

Le refus d’obtempérer d’un jeune contrôlé par la Police serait à l’origine des violences urbaines qui ont sévi sur le quartier de Perseigne à Alençon, dans la nuit de samedi 1er à dimanche 2 avril.

Un jeune jugé ce lundi après-midi ?

Alors que les forces de l’ordre s’apprêtaient à interpeller, dans le quartier de Perseigne, le jeune qui avait pris la fuite, elles ont fait face à un regroupement de jeunes qui les a caillassées. S’en sont ensuivis des incendies de voiture vers 00 h 20 rue Pascal. À nouveau, la police a fait face à plusieurs groupes d’individus « dont certains armés de barre de fer », signale le procureur de la République.

Les forces de l’ordre ont tenté de les disperser en utilisant des gaz lacrymogènes. Les jeunes ont alors répliqué par des jets de pierres. Peu avant 5 h du matin, d’autres voitures ont été incendiées rue Anatole France. Le calme est revenu avec le lever du jour, vers 6 h du matin. Au final, ce sont une dizaine de véhicules qui ont été détruits par le feu.

Un jeune Alençonnais d’une vingtaine d’années a été interpellé lors de ces événements. Il devrait être jugé par le tribunal correctionnel d’Alençon dans le cadre de la procédure de comparution immédiate, lundi 3 avril dans l’après-midi, pour dégradation de biens et pour violences avec arme sur personnes dépositaires de l’autorité publique, « en l’occurrence le caillassage des policiers », annonce le procureur de la République.

« Ne pas céder, ne plus se taire »

Présent sur le quartier de Perseigne, dimanche 2 avril au matin, Joaquim Pueyo ne cachait pas sa colère. « Ces faits sont inacceptables et doivent être sanctionnés. Ces incendies volontaires pénalisent des familles modestes qui utilisent leur voiture pour aller travailler. Des enfants ont été traumatisés par le fait d’avoir vu la voiture de leurs parents s’embraser. Un habitant, originaire de Tchétchénie, m’a dit qu’il avait tenté de s’opposer à l’incendie de sa voiture mais ces gens l’ont quand même brûlée devant lui ! Il n’y a aucune tolérance à avoir face à ces faits car l’État de Droit s’exerce partout dans la ville y compris dans les quartiers et quand la Police effectue un contrôle, tout le monde doit s’y soumettre. »

Le député-maire entend « déposer plainte pour dégradations de la voirie » et n’exclut pas « se porter partie civile pour défendre les familles impactées par ces violences ». Dans ce discours de fermeté, Joaquim Pueyo affirme « ne pas céder » à ces violences et « invite la population à ne plus se taire et à témoigner pour que les auteurs de ces faits et leurs complices soient identifiés ».

Expo à Alençon. Le Tour de France 1969 de Merckx

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Si le 20 juillet 1969 est le jour de la première victoire d’Eddy Merckx, c’est aussi celui du premier pas de l’homme sur la Lune
Si le 20 juillet 1969 est le jour de la première victoire d’Eddy Merckx, c’est aussi celui du premier pas de l’homme sur la Lune

L’été 1969, Jef Geys décide de suivre le Tour de France.

Passionné de cyclisme, l’artiste belge photographie les étapes de ce qui sera la première victoire d’Eddy Merckx. Il réalise alors une série de photographies qui juxtaposent des réalités plurielles : sociologiques, urbanistiques, ethnographiques ou artistiques.

Les images traitent les coureurs à parts égales avec les fans et les badauds. Les logos et les publicités dans les villes-étapes constituent la littérature symbolique de l’événement.

Les points de vue sont ceux de l’amateur, du véritable amateur, de celui qui, dans un geste répétitif et rarement assouvi, sans projet esthétique aucun, incarnant la position critique la plus pure, est un voyeur.

Les 67 photographies sont en noir & blanc. Exposées pour la première fois, presque cinquante ans après leurs créations, elles pourraient être marquées d’une valeur documentaire ou nostalgique. C’est compter sans le caractère acéré de l’oeuvre de Jef Geys.

LES BAINS-DOUCHES. 151 avenue de Courteille. 61000 Alençon. Tél 02 33 29 48 51.
Les mercredis, samedis et dimanches de 14h à 18h30. Et sur rendez-vous. Entrée libre.

Les membres du Front de gauche réunis à Alençon devant Pole Emploi

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Membres du Front de Gauche et PCCF réunis devant Pole Emploi.
Membres du Front de Gauche et PCCF réunis devant Pole Emploi.

Dans leurs mains, des tracts qu’ils distribuent aux passants. Les membres du Front du gauche et du PCF étaient ce lundi 3 avril devant Pole Emploi à Alençon. Avec le souhait de parler emploi et salaire.

Parmi eux, François Tollot et Christine Brière, membres du Front de Gauche : “nous sommes ici pour parler chômage, la première préoccupation des Français. Le Front de Gauche a des propositions : répartir mieux le travail en réduisant le temps à 32h/semaine avec un retour à la retraite à 60, avec un taux plein pour 40 annuités. Produire davantage de produits manufacturés sur le territoire et donner ainsi du travail à beaucoup“.

D’autres thèmes sont évoqués, comme la transition énergétique ou les filières d’avenir (santé, numérique…)

Un rassemblement similaire aura lieu jeudi midi au restaurant universitaire pour parler cette fois éducation et formation.

Les résultats sportifs du week-end

[Vidéo] Basket N2F. Le chaudron “Louvrier” en ébullition

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Le Panda chargé de l'animation du gymnase Louvrier est en vacances depuis samedi 1er avril !
Le Panda chargé de l'animation du gymnase Louvrier est en vacances depuis samedi 1er avril !

Tout au long de la saison de l’équipe phare de l’UBCUA, le gymnase Louvrier a connu une folle ambiance. C’était encore le cas, samedi 1er avril, lors du dernier match à domicile qui s’est soldé par une victoire des Noires.

Cliquez ici pour voir la vidéo embarqué

Législatives. Christine Roimier poussée à être candidate

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Christine Roimier
Christine Roimier
Bernard Soul
Bernard Soul

C’était dans l’air du temps et ça prend forme : Christine Roimier sera sans doute candidate aux élections législatives sur Alençon/La Ferté-Macé.

La candidature de Bertrand Deniaud (les Républicains) ne fait pas l’unanimité. Le fils de l’ancien député semble le savoir puisqu’il a multiplié, ces derniers temps, les commentaires sur la nécessaire union du centre et de la droite.

Un « comité de 100 personnes » vient de lancer un appel en faveur de la candidature de Christine Roimier, ancien maire d’Alençon et vice-présidente du Conseil Départemental de l’Orne, en tandem avec Bernard Soul, maire de Domfront.

Imposé par Paris

Le député sortant, Joaquim Pueyo ? « Frappé par le cumul des mandats et incapable de choisir entre les candidats à la présidentielle».

B. Deniaud ? « Imposé par sa formation politique sans concertation locale, ce qui empêche sa capacité à rassembler sur son nom et donc de l’emporter ».

Or, « nous refusons tout fatalisme. Il existe des forces et des énergies citoyennes pour construire d’autres possibles par la mobilisation populaire ».

À 69 ans, « elle ne sera pas tentée de demander le renouvellement de son mandat. Elle est libre. Elle n’obéit à aucune ambition personnelle. Aucune faction ou groupuscule ne l’instrumentalisera ».

Entourage toxique

Entre les lignes, ce que ces 100 reprochent à B. Deniaud ? Surtout son entourage qui agace, notamment avec ses commentaires sur les réseaux sociaux, en particulier à l’encontre du conseiller régional UDI Ludovic Assier.

En résumé : « on nous parle d’union mais qui la sabote ? ».

Fin avril

Interrogée, Ch. Roimier dit apprécier ces « marques de confiance » mais veut « élargir la consultation avant de prendre une décision. Nous prendrons nos responsabilités ». Réponse « fin avril ». Après le premier tour de la présidentielle.

Cousin, Loquet et Mornet signataires

Parmi les signataires, figure Patrick Cousin (remplaçant de B. Deniaud aux dernières élections départementales), Robert Loquet (ancien maire de Domfront et ancien suppléant du député Yves Deniaud), Ludovic Assier, des conseillers départementaux (Blouet, Lambert, Oliveira, de Vallambras, Lindet, Douvry, Métayer), Françoise Mornet (qui s’est présentée, sans succès, en binôme aux dernières départementales avec… Bertrand Deniaud),

Et d’autres personnes (détails dans l’OH édition papier du mardi 4 avril).

Que se dira-t-il dans les états-majors parisiens ? La réponse importe peu : l’électeur se fout des combines nationales.


Violences à Perseigne : un an ferme pour un Alençonnais de 19 ans

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Interpellé la nuit de violences urbaines, dimanche 2 avril, un jeune Alençonnais de 19 ans a été condamnéà un an de prison ferme pour dégradation de véhicule de police, outrage et rébellion.
Interpellé la nuit de violences urbaines, dimanche 2 avril, un jeune Alençonnais de 19 ans a été condamné à un an de prison ferme pour dégradation de véhicule de police, outrage et rébellion.

Il a grandi dans le quartier de Perseigne mais n’y vit plus depuis un an. Il a, depuis un an et demi,  élu domicile en Seine-Saint-Denis et est revenu ce week-end à Alençon “pour voir [sa] mère”.

Samedi 1er avril au soir, l’Alençonnais de 19 ans est pourtant sorti chez un ami dont il refuse de donner l’identité et est “arrivé dans le quartier de Perseigne vers 2 h 30/3 h. Il y avait le chef de la police qui discutait”.

Ce dernier, le Directeur départemental de la sécurité public (DDSP) dans l’Orne, était effectivement présent dans le quartier, dans la nuit de samedi 1er à dimanche 2 avril. Face aux violences urbaines qui éclataient dans le quartier depuis minuit, il a tenté de raisonner le groupe d’individus qui caillassaient les voitures de police, au point notamment d’empêcher l’une d’elle d’accéder à l’incendie d’une voiture sur lequel intervenaient les pompiers.

“Il était surexcité et à la limite de l’outrage”

A la barre du tribunal devant lequel le jeune homme interpellé pour jets de pierre, détérioration d’un véhicule de police, et outrages lors de son interpellation, le DDSP confirme avoir identifié le prévenu.“On avait gazé à deux reprises et nous étions en train d’échanger avec des jeunes réceptifs à la discussion. Ce qui n’était pas possible avec le prévenu, surexcité et à la limite de l’outrage”, a -t-il expliqué en le détaillant avec un vêtement orange. Le prévenu présentait une alcoolémie qui a fait qu’il n’a pu “être entendu que le dimanche à 15 h”.

“Ces faits débutent classiquement : il y a un refus d’obtempérer d’un jeune qui habite le quartier, il s’y réfugie, abandonne la voiture à l’entrée et comme une sorte d’union sacrée du quartier, ses amis du quartier viennent défier la Police. Or, il est anormal que deux policiers ne puissent pas travailler normalement dans ce quartier. C’est ce qui explique qu’on se déplace ensuite à quinze. Samedi à Perseigne, c’était le cas. Deux  policiers se sont fait caillasser et ont dû rebrousser chemin. On est revenu à vingt ! Parce que parfois, il faut être vingt pour travailler normalement à Perseigne !”

Le présidente s’interroge sur le statut des victimes des voitures brûlées. “Ce sont des gens qui travaillent, qui ont des revenus modestes et c’est une catastrophe pour eux car ce ne sont pas des véhicules neufs, ce n’est pas une Mazeratti ni une Mercédès comme on ne voit dans le quartier, ce sont des voitures d’occasion qui ne valent plus rien au niveau de l’assurance”, détaille le patron de la Police dans l’Orne.

“Quand on voit la Police, on court !”

Le jeune prévenu de 19 ans nie son implication dans ces faits. Il reconnaît simplement avoir résisté aux policiers à l’heure de son interpellation. “Normal quand on n’a rien à se reprocher ! J’ai résisté mais il  n’y a pas eu de violences. C’est la Police qui a commis des violences. D’ailleurs, je vais porter plainte contre eux”.

Il réclame les images de la vidéosurveillance pour attester son innocence. “Mais il n’y en a pas place Descartes”, précise la présidente. Pourquoi courait-il avec les autres ? “Parce que quand on voit la Police, on court !” Pourquoi a-t-il été identifié plus tard avec un survêtement noir ? “Je ne me suis pas changé. Si ça avait été le cas, j’aurai eu des super pouvoirs ! Ils me détestent. Ils m’ont attrapé parce que’ils ne connaissaient que moi. J en’ai jeté aucune pierre, je n’ai rien fait du tout”.

Son casier judiciaire fait état de neuf condamnations.

“La logique de territoire est le tréfonds de cette histoire. Elle vise à dire “nous sommes chez nous et vous n’avez pas à travailler ici donc nous nous attachons à vous faire fuir”. Or, la justice est là pour dire que force doit rester à la loi de façon sereine, maîtrisée et implacable. Donc après enquête de Police et analyse d’imputabilité, il faut que la justice soit rendue pour dire que la logique de territoire n’a pas le droit de cité”, déclare le procureur de la République.

“Cela pue la bande organisée”

Au sujet du prévenu, le procureur de la République se dit étonné qu’il “nie devant l’évidence” puisque “trois policiers l’ont formellement reconnu en train de ramasser la pierre, armer son bras et voir la pierre atterrir sur la portière de la voiture de Police”. Il requiert “entre 18 et 245 mois de prison ferme avec mandat de dépôt pour que ça ne se renouvelle pas” ainsi qu’une interdiction de séjourner à Alençon pendant cinq ans. “Tout cela pue la bande organisée donc il faut l’extraire d’Alençon et casser le groupe pour faire régner l’ordre public”.

L’avocate de la défense reprend La Fontaine : “Si ce n’est pas toi, c’est donc ton frère donc un des tiens” et botte en touche la procédure. “Il n’y a pas eu de prélèvements sur les pierres alors qu’on lui a pris ses empreintes. Il n’y a rien dans le dossier”. Elle plaide “une peine sous surveillance électronique pou qu’il puisse s’insérer”.
Le tribunal a finalement condamné le jeune Alençonnais de 19 ans à un an de prison ferme pour les faits requalifiés en dégradation par moyen dangereux, outrages et rébellion. Il lui est interdit de fréquenter l’Orne pendant deux ans.

Il a été écroué à l’issue de l’audience.

Il dispose de dix jours à compter de ce jugement pour faire appel.

Poulet-Malassis, « le véritable grand homme d’Alençon »

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Bernard Baillaud, l’érudition teintée d’humour froid
Bernard Baillaud, l’érudition teintée d’humour froid

Professeur de Lettres au lycée Alain, entre autres, Bernard Baillaud a donné une conférence le vendredi 16 mars 2017 à Alençon et il a ainsi baptisé celui qui fut l’imprimeur d’un chef-d’œuvre de la littérature française : « les Fleurs du mal », de Charles Baudelaire, publié il y a 160 ans. Et en partie censuré.

Mais l’enseignant a surtout évoqué l’imprimeur sans citer son célèbre auteur.

Discrète impertinence

Imprimeur certes mais aussi érudit qui, à l’âge de 21 ans, dans « le Journal d’Alençon », rendait compte de l’inauguration du collège royal devenu communal, en octobre 1846, « avec ironie et impertinence ». Ce jour-là, le préfet parle et se cite : Poulet-Malassis s’en aperçoit. De même qu’il répare les oublis du maire et les erreurs du proviseur à « l’érudition hasardeuse ». Il dit les choses sans tout à fait les dire : « il est armé pour affronter Napoléon III », celui qui habitait « Alençon quand ça va bien, Paris quand ça va mieux, Bruxelles quand ça va mal ».

Car l’imprimeur Poulet-Malassis avait du caractère : « il vaut mieux des livres qui ne se vendent pas que des auteurs qui se vendent », disait celui dont la devise était « pauci, boni, nitidi » (peu, bons, en bon état).

Courageux

Un imprimeur qui eut le courage intellectuel de publier des livres voués à la destruction comme une biographie de Saint-Just, signée Hamel : « Poulet-Malassis n’a jamais été favorable à la Terreur ».

En 90 minutes, Bernard Baillaud a ainsi éclairé un phare de la liberté, avec humour et érudition. Exemple avec ce rappel utile : « le titre « les Fleurs du mal » aurait été suggéré par Hippolyte Babou ».

L’Alençonnaise Carine Goron sur les planches avec “Pauline à la plage”

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Carine Goron est ravie de venir jouer à Alençon (photo Simon Gosselin). -
Carine Goron est ravie de venir jouer à Alençon (photo Simon Gosselin). -

Née à Alençon, Carine Goron sera sur la scène du théâtre alençonnais pour la pièce « Pauline à la plage » les 5 et 6 avril avec la Scène nationale 61. Un retour aux sources émouvant pour la jeune femme.

Option théâtre

« C’est la première fois que je vais venir jouer à Alençon, c’est donc très émouvant je le reconnais, confie Carine Goron. C’est au lycée Maguerite de Navarre que j’ai découvert le théâtre, avec des professeurs incroyables et la compagnie Bleu 202 ». Ses parents, commerçants en centre-ville, ont soutenu son choix de carrière, « ils m’ont fait confiance dès le début ».

Le Bac en poche, elle intègre le conservatoire d’arrondissement à Paris (dans le 13e) puis l’école supérieure d’art dramatique de Lille (l’École du Nord). « À l’issue des trois années d’école, j’ai réussi le concours à la Comédie française. Une chance incroyable ». Mais surtout beaucoup de travail : sur les 200 candidats, seuls six sont reçus…

« C’est là que j’ai rencontré mes camarades avec lesquels nous avons créé le collectif Colette Être apprenti-comédien à la Comédie Française permet de diversifier les rôles et les rencontres. Ce fut très enrichissant ».

Le rôle de Marion

Cette pièce « Pauline à la plage » est inspirée du film d’Eric Rohmer de 1983. « Nous sommes restés fidèles au texte. En y rajoutant nos propres écrits. En fait, on a plus ajouté qu’enlevé des choses ». Carine Goron interprète Marion qui invite sa jeune cousine Pauline à la plage. « Elle tombe amoureuse d’Henri, c’est une éternelle romantique, qui vit de fantasme ». Un rôle de composition ? « J’ai sans doute été ainsi mais heureusement j’avance ! »

La comédienne s’apprête à partir en tournée, à travers le monde, avec une pièce de Julien Gosselin « 2 666 » inspirée du livre de Roberto Bolano. Un nouveau défi pour Carine Goron : « la pièce dure 12h… Le projet m’a tout de suite séduit, je connais bien l’équipe et c’était très excitant d’imaginer mettre en scène un ouvrage de plus de 1 300 pages ».

Pratique

« Pauline à la plage » mise en scène par Laurent Cogez. Mercredi 5 avril (20h30) et jeudi 6 avril (19h30). Tarifs 5€ à 20€. Au théâtre d’Alençon. Renseignements : 02 33 29 16 96.

Masques pour le visage : comment s’y retrouver

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Masque visage 2 : ©Plprod Fotolia

►Un masque, à quoi ça sert ?

On utilise un masque de beauté pour un problème spécifique rencontré par la peau à un moment donné. Il s’ajoute au nettoyant pour visage, à la crème de jour et à celle de nuit. Les dermatologues recommandent de l’appliquer sur une peau propre, deux fois par semaine maximum. On laisse poser vingt minutes, en moyenne. On veille à alterner les recettes astringentes et nourrissantes. Surtout, on choisit des masques adaptés à son type de peau.

►A chaque recette, son action

Il existe 4 types principaux de masques : hydratants, apaisants, tenseurs et purifiants. Les peaux sèches ont souvent recours aux masques hydratants dont les actifs rééquilibrent le film hydrolipidique. En cas de rougeurs ou d’irritations, on se tourne vers les soins apaisants riches en anti-inflammatoires. Qu’elle soit verte ou blanche, la forme la plus connue du masque purifiant est l’argile. Il s’adresse en priorité aux peaux grasses ou sujettes aux points noirs dont il absorbe l’excès de sébum. Enfin, les masques tenseurs ont pour but de lutter contre les ridules. Souvent à base d’acides de fruits, ils agissent par exfoliation.

►Une ambiance détente pour un résultat optimal

Certes, la recette du masque est importante. Néanmoins, pour un résultat optimal, les conditions dans lesquelles on l’applique ne doivent pas être négligées. Pas question de profiter du temps de pause pour une conversation téléphonique ou une vaisselle. Il est important de rester le plus immobile possible et de profiter de ce moment pour se détendre. Le masque agit ainsi en profondeur et de manière uniforme. Le top : une ambiance intime avec lumière tamisée, bougies et musique lounge.

Dernière innovation, les masques-tissus Ils arrivent tout droit de Corée. Les masques-tissus envahissent peu à peu nos rayons. Fabriqués à base de tissu, de bio-cellulose ou d’algues, ils se posent sur le visage comme une seconde peau. On bénéficie ainsi de tous les bienfaits du sérum qu’ils contiennent. Plus concentrés en actifs, les masques-tissus ont aussi la réputation d’être plus efficaces.

APEI-Actualités. M.B.

Circuit de la Sarthe : Marc Fournier peut-il le (re)faire ?

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En 2016, le maillot jaune avait souffert au Mont des Avaloirs mais avait conservé une avance suffisante au général. -
En 2016, le maillot jaune avait souffert au Mont des Avaloirs mais avait conservé une avance suffisante au général. -

En 2016, Marc Fournier avait remplacé au pied levé l’un de ses coéquipiers, malade. Sa victoire d’étape dès le premier jour de course au Château-du-Loir avec 2 minutes et 26 secondes d’avance lui a donné des ailes.

Cliquez ici pour voir la vidéo embarqué

Sur le contre-la-montre, le lendemain, celui qui était passé professionnel quelques mois auparavant a pris son envol en réalisant le 5e chrono, à seulement 8 secondes du vainqueur. « Là, je me suis dit que j’avais de super jambes et j’ai commencé à croire à la victoire finale », lâchait-il dans nos colonnes.

Mais Marc Fournier étant plus réputé pour ses talents de rouleurs que de grimpeurs, l’étape mayennaise était celle de tous les dangers.

Fournier résiste dans les cotes mayennaises

À Pré-en-Pail, alors que beaucoup imaginaient l’Ornais perdre cette fois son maillot, le coureur de la FDJ a montré une incroyable résistance lors des cinq ascensions du Mont des Avaloirs.

Lâché dans la troisième bosse, le maillot jaune a réalisé un dernier tour impressionnant. Porté par ses compagnons qui avaient jusque-là parfaitement cadenassé la course avant d’entamer les ascensions, Marc Fournier avait terminé l’étape exténué mais avec seulement 27 secondes de retard sur son poursuivant au général, Jérôme Coppel.

« L’arrivée a vraiment été une délivrance, un soulagement », reconnaissait-il.

Cliquez ici pour voir la vidéo embarqué

Conservant 1′57 d’avance, Marc Fournier pouvait à nouveau s’appuyer sur ses coéquipiers pour passer la dernière étape au chaud et remporter une première victoire prestigieuse dans sa jeune carrière, non loin de sa terre natale.

Alors que sa participation au 65e Circuit de la Sarthe-Pays de la Loire était incertaine, Marc Fournier sera bien de la partie pour défendre son titre, avec un une difficulté supplémentaire. L’Alençonnais sera cette fois attendu au tournant.

La liste des engagés sur la 65e édition du Circuit de la Sarthe :

FDJ : 1. Marc Fournier, 2. Ignatas Konovalovas, 3. Johan Le Bon, 4. Lorrenzo Manzin, 5. Kévin Reza, 6. Arthur Vichot.
AG2R La Mondiale : 11. Samuel Dumoulin, 12. Mathias Frank, 13. Sondre Enger, 14. Quentin Jauregui, 15. Nans Peters, 16. Christophe Riblon.
Movistar Team : 21. Daniele Bennati, 22. Jonathan Castroviejo, 23. Alex Dowsett, 24. Dayer Uberney Quintana Rojas, 25. Jose Rojas, 26. Marc Soler Gimenez.
Androni Giocattoli : 31. Marco Benfatto, 32. Matteo Malucelli, 33. Luca Pacioni, 34. Andrea Palini, 35. Andrea Vendrame, 36. Marco Durbano.
Gazprom-Rusvelo : 41. Aleksei Tcatevich, 42. Roman Maikin, 43. Dmitriy Kozontchuk, 44. Evgeny Shalunov, 45. Andrei Solomennikov, 46. Sergey Nikolaev.
Team Novo Nordisk : 51. Romain Gioux, 52. Joonas Henttala, 53. Javier Megias Leal, 54. Andrea Peron, 55. Charles Planet, 56. Quentin Valognes.
Direct Energie : 61. Thomas Voeckler, 62. Lilian Calmejane, 63. Bryan Coquard, 64. Paul Ourselin, 65. Romain Sicard, 66. Angelo Tulik.
Cofidis, Solutions Credits : 71. Rayane Bouhanni, 72. Jérôme Cousin, 73. Dorian Godon, 74. Julien Simon, 75. Jimmy Turgis, 76. Clément Venturini.
Fortuneo-Vital Concept : 81. Anthony Delaplace, 82. Arnaud Gerard, 83. Romain Hardy, 84. Benoît Jarrier, 85. Laurent Pichon, 86. Eduardo Sepulveda.
Delko Marseille-Provence KTM : 91. Rémy Di Gregorio, 92. Julien El Fares, 93. Mauro Finetto, 94. Delio Fernandez Cruz, 95. Thierry Hupond, 96. John Anderson Rodriguez Salazar.
Sport Vlaanderen-Baloise : 101. Piet Allegaert, 102. Eliot Lietaer, 103. Christophe Noppe, 104. Thomas Sprengers, 105. Dries Van Gestel, 106. Kenneth Van Rooy.
Wanty-Groupe Gobert : 111. Kenny Dehaes, 112. Guillaume Levarlet, 113. Xandro Meurisse, 114. Danilo Napolitano, 115. Dion Smith, 116. Frederik Veuchelen.
WB-Veranclassic-Aqua Protect : 121. Alex Kirsch, 122. Sébastien Delfosse, 123. Grégory Habeaux, 124. Justin Jules, 125. Dimitri Peyskens, 126. Antoine Warnier.
Roompot-Nederlandse Loterij : 131. Raymond Kreder, 132. Tim Ariesen, 133. Jeroen Meijers, 134. Martijn Tusveld, 135. Etienne Van Empel, 136. Nick Van Der Lijke.
Aqua Blue Sport : 141. Mark Christian, 142. Stefan Denifl, 143. Michel Kreder, 144. Lars Petter Nordhaug, 145. Daniel Pearson, 146. Lawrence Warbasse.
Manzana Postobon Team : 151. Jetse Bol, 152. Juan Pablo Villegas Cardona, 153. Fernando Orjuela Gutierrez, 154. Juan Sebastian Molano Benavides, 155. Yecid Arturo Sierra Sanchez, 156. Wilmar Andres Paredes Zapata.
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