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Ferme du cannabis à Aunou : Sept hommes condamnés dont “la tête pensante”à quatre ans ferme

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312 pieds de cannabis avaient été trouvé dans la ferme lors de l'interpellation de cinq hommes.
312 pieds de cannabis avaient été trouvé dans la ferme lors de l'interpellation de cinq hommes.

L’affaire était partie de l’interpellation d’un consommateur de cannabis aux Portes de Bretagne à Alençon, un soir de juillet 2016. Il avait livré le nom de son fournisseur aux enquêteurs. Lequel avait à son tour donné le nom de son fournisseur. C’est ainsi qu’au fil de six mois “d’une enquête minutieuse” et d’écoutes téléphoniques, les policiers et le Raid débarquaient dans une ferme isolée d’Aunou-sur-Orne, dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6 février.

Le commando anti-drogue mené sur la ferme d'Aunou-sur-Orne, dans la nuit du 5 au 6 février, avait mobilisé le Titus du Raid.
Le commando anti-drogue mené sur la ferme d'Aunou-sur-Orne, dans la nuit du 5 au 6 février, avait mobilisé le Titus du Raid.

Cinq hommes ont été interpellés sur les lieux qui abritaient 312 pieds de cannabis “à tous les stades de croissance” mais aussi deux armes et un important matériel de culture. Deux Ornais ont également été interpellés, au pays d’Alençon, le lendemain.

Mercredi 22 mars, les sept hommes âgés de 26 à 41 ans ont comparu devant le tribunal correctionnel d’Alençon pour trafic de stupéfiants. Cinq d’entre eux, arrêtés dans la ferme, devaient, en outre, répondre de l’infraction de participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un délit puni de dix ans d’emprisonnement.

Après plus de huit heures de débat, les sept hommes ont été condamnés. Un Alençonnais de 30 ans a écopé de six mois de prison avec sursis pour usage de stupéfiants. Il avait été interpellé à la ferme cette nuit de février. C’était la première fois qu’il y venait.

Un de ses amis de la région parisienne, âgé de 38 ans, a, lui, été condamné à 18 mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans. Il a reconnu être venu à plusieurs reprises à la ferme.

Un hommes originaire de la région parisienne, âgé de 31, qui a reconnu avoir aidé, occasionnellement, à du rempotage et à l’entretien de la ferme, a été condamné à 18 mois dont douze mois assortis d’un sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans.

Le tribunal a prononcé une peine de 36 mois de prison dont douze mois assortis d’un sursis et d’une mise à l’épreuve pendant deux ans aux deux hommes interpellés le lendemain au pays d’Alençon.

L'homme qui louait la ferme où était produit le cannabis a avancé l'argument d'un besoin rapide d'argent pour soigner sa mère alors malade.
L'homme qui louait la ferme où était produit le cannabis a avancé l'argument d'un besoin rapide d'argent pour soigner sa mère alors malade.

Quant à l’homme de 30 ans, qualifié de “tête pensante” à l’initiative de cette culture “pour faire de l’argent rapidement et permettre de payer les médicaments et l’hospitalisation” de sa mère (alors malade et décédée en janvier dernier), il a écopé d’une peine de quatre ans de prison ferme et 15 000 € d’amende. Placé en détention provisoire depuis son interpellation, il a été maintenu en prison.

Son frère, un Ornais de 34 ans, qui voyait dans la ferme, l’occasion “d’entretenir sa boxe” pour sa consommation personnelle, comparaissait en état de récidive légale. Il encourait jusqu’à 20 ans de prison. Il a finalement été condamné à quatre ans de prison dont un an assortis d’un sursis et d’une mise à l’épreuve pendant deux ans. Egalement placé en détention provisoire depuis son interpellation, il a, lui aussi, été maintenu en prison.

Plus d’informations dans l’Orne-Hebdo de mardi 28 mars 2017.


Un nouvel avenir pour le Palais d’Argentré

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adultes ».  Le palais sera occupé par une école privée mais le jardin restera public
adultes ». Le palais sera occupé par une école privée mais le jardin restera public

Propriétaire depuis 1990, le département de l’Orne a consacré pas mal d’argent (près de 6 millions) à la restauration du palais d’Argentré, joyau architectural de Sées, construit à la veille de la Révolution pour abriter les évêques du diocèse.

12000€

Un monument qui va connaître une nouvelle vie puisque le Département va le louer, 12 000 € par an, à une association qui veut y créer un collège-lycée pouvant accueillir 150 filles, avec internat (un tiers d’élèves demi-pensionnaires et deux tiers d’élèves pensionnaires) :

- création la première année d’une classe mixte de 6e/5e pour 20-30 élèves

- à terme (sur sept années), création de trois sections générales (L-ES-S)

- à l’étude (sur dix années), ouverture d’une filière professionnelle.

Loué 30 ans

Un bail emphytéotique va être signé avec la SCI du Palais d’Argentré * pour 30 ans, à compter du 1er août 2017.

L’établissement exercerait ses activités hors contrat Éducation Nationale, il n’est d’ailleurs pas possible de faire autrement dans les 5 premières années de fonctionnement. Cependant, l’enseignement serait conforme aux programmes officiels et serait complété par des enseignements manuels et artistiques. Un suivi personnalisé serait mis en place ainsi que des binômes grandes/petites pour stimuler l’entraide entre élèves.

La création de cet établissement permettrait de créer progressivement des emplois : directrice, secrétaire, surveillante, cuisinière, enseignants. Et d’améliorer la fréquentation de la gare SNCF.

La SCI envisage également d’ouvrir les grands salons à la location pour des réceptions, des expositions et des concerts les week-ends et vacances scolaires, ce qui générera une activité économique locale supplémentaire, ainsi que d’accueillir des étudiants étrangers ou des stages linguistiques.

4 millions

La remise en état du bâtiment pour l’ensemble de ces activités nécessitera des travaux que la SCI estime à environ 4 M € TTC, réalisés progressivement.

* Garantie par le Fonds France Talents

Un triathlon débarque à Alençon

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Enchaîner natation, vélo et course à pied (dans cet ordre)... Le triathlon est un sport , répète Nicolas Heuzard, président et organisateur du premier triathlon alençonnais. -
Le triathlon débute par la natation. À Alençon, elle s'effectuera à la piscine Rousseau. -

Le club d’Alençon Triathlon réserve une surprise à tous les amateurs de cette discipline particulière. La ville d’Alençon accueillera son tout premier triathlon, dimanche 21 mai 2017, à la plaine des sports.

Nicolas Heuzard, président d’Alençon Triathlon explique :

« L’objectif est avant tout de donner envie à ceux qui aiment la natation, le vélo et la course à pied de s’essayer aux trois disciplines en même temps. »

Le club organisera le tout premier triathlon d’Alençon, dimanche 21 mai, à la plaine des sports. « Cette une idée qui nous trotte dans la tête depuis longtemps », explique le président du club à la trentaine d’adhérents.

La plaine des sports, un lieu adapté

Pour la toute première édition, les distances seront adaptées à tous les âges (voir encadré). Au total, six formats seront proposés avec un triathlon à partir de 6 ans ou encore un triathlon 100 % féminin.

  • La natation s’effectuera à la piscine Rousseau avec des lignes d’eau adaptées au niveau de chacun.
  • Le parcours vélo se déroulera à la plaine des sports sur un circuit ludique, accessible à tous et fermé à la circulation automobile.
  • Enfin le circuit de la course à pied emmènera les coureurs sur la plaine des sports pour finir sur la nouvelle piste de roller.
Les épreuves se dérouleront autour de la plaine des sports.
Les épreuves se dérouleront autour de la plaine des sports. En blanc le vélo. En rouge la course à pied.

« La plaine des sports est particulièrement adaptée à l’événement puisqu’il a l’avantage d’avoir tous les équipements nécessaires à la pratique du triathlon, d’être sécurisé et facile d’accès et de stationnement. »
Enchaîner natation, vélo et course à pied (dans cet ordre)... Le triathlon est un sport , répète Nicolas Heuzard, président et organisateur du premier triathlon alençonnais. -
Après la natation, les triathlètes enchaînent avec le vélo, à la plaine des sports à Alençon. -

Pour les sportifs, l’équipement nécessaire est simple puisqu’il suffit d’un maillot de bain, d’un VTT/VTC, d’un casque, d’une paire de basket « et de la bonne humeur », ajoute le président du club organisateur.

Sport Santé

Pour cette première édition, « notre souhait est que les participants viennent s’amuser en famille, entre amis, qu’ils profitent du site de la plaine des sports, de la nouvelle piste de roller, et qu’ils repartent de cette journée heureux d’avoir fait un triathlon, surtout s’il s’agit de leur tout premier essai », explique l’organisateur qui espère « une centaine de participants » dès cette année.

« Le triathlon est accessible à tous, outre l’endurance bien sûr, c’est un sport nature, un sport santé ni violent ni traumatisant pour le corps ».

Les distances proposées :
- 6/7 ans : natation 25 m ; vélo 900 m, course à pied 700 m. Départ à 11h
- 8/9 ans : natation 50 m ; vélo 900 m, course à pied 700 m. Départ à 11h30
- 10/12 ans : natation 100 m ; vélo 2 400 m, course à pied 1 000 m. Départ à 12h.
- 13/15 ans : natation 200 m ; vélo 4 800 m, course à pied 1 300 m. Départ à 12h30
- Féminines (née en 2001 et avant) : natation 300 m ; vélo 7 200 m, course à pied 2 300 m. Départ à 13h.
- Masculins (né en 2001 et avant) : natation 300 m ; vélo 7 200 m, course à pied 2 300 m. Départ à 14h.

Pas (encore) de chrono

Enchaîner natation, vélo et course à pied (dans cet ordre)... Le triathlon est un sport , répète Nicolas Heuzard, président et organisateur du premier triathlon alençonnais. -
L'épreuve se termine par la course à pied. À Alençon, l'arrivée se fera sur la nouvelle piste de roller. -

Il n’y aura pas de chrono lors de cette première édition car le but est d’attirer un nouveau public vers cette discipline, mais les organisateurs rêvent déjà d’une future compétition dans la Cité des Ducs.

« C’est difficile à mettre en place car la compétition demande de réaliser la natation en eau libre et donc de s’éloigner un peu d’Alençon. Mais pour le moment, il faut donner envie aux sportifs de s’essayer aux trois disciplines. »

Pour les simples curieux ou pour soutenir leurs protégés, le public pourra regarder la natation, encourager chaque triathlète qui passera au parc à vélo (zone qui permet de récupérer puis déposer son vélo) et les voir passer la ligne d’arrivée sur la piste de roller.

5 €, sans certificat médical

Alençon Triathlon, avec notamment le soutien de la mairie, met tout en place pour accueillir les triathlètes « dans les meilleures conditions possible ». Les vestiaires de la piscine et du gymnase seront disponibles, un ravitaillement sera offert à la fin de l’épreuve, il sera possible également de se restaurer sur place et profiter de cette après-midi unique sur Alençon. « Nous réservons encore d’autres surprises pour que cette journée soit une réussite, un bon souvenir et donne envie à tous de pratiquer plus régulièrement le triathlon. »

Pour que l’épreuve soit accessible à tous, le coût d’inscription est fixé à seulement 5 €. Les inscriptions se font sur le site internet klikego.com et il n’est pas obligatoire de présenter de certificat médical. Le sport plaisir avant tout.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site internet alencontriathlon.com et sur sa page Facebook pour avoir les dernières infos. Renseignements : Samuel Potin 06 87 50 19 60 ou Nicolas Heuzard 06 82 45 11 36.

Discothèque Le Diapason : la Parisienne en campagne sarthoise

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La boule à facettes, seule rescapée des soirées chez Philippe. -
La boule à facettes, seule rescapée des soirées chez Philippe. -

En 1995, Philippe Busso, ancien agent de sécurité de discothèques en région parisienne, veut quitter la ville pour s’installer au calme.

Le monde de la nuit est son métier, alors Philippe cherche une discothèque à reprendre. Ce sera La Nuit Blanche, une discothèque isolée de Chérisay ouverte comme beaucoup d’autres dans les années 80. À ce moment-là, la boîte est au bord du dépôt de bilan. « Je l’ai su après bien entendu… », glisse aujourd’hui celui qui a animé les soirées chériséennes pendant 7 ans.

Pour lancer son activité, Philippe Busso rebaptise la discothèque Le Diapason et s’appuie sur sa solide expérience et une culture de la communication indispensable pour faire tourner une discothèque en milieu rural.

Modes de la capitale

« Je me suis inspiré de ce qui se faisait à Paris : des gratuités et surtout des soirées à thèmes chaque jour. »

Soirée hommage, soirée fluo, bijou, barbecue… Le gérant ne manque pas d’imagination pour innover.

Quitte, parfois, à voir les choses en grand. Pour l’une de ces soirées, le patron fait venir un hélicoptère sur le terrain et les clients s’offrent un baptême de l’air !

Pendant des années, « Le Diap’ », comme il était surnommé, tourne à plein régime. Le propriétaire se souvient :

« On accueillait 350 personnes chaque soir ! La discothèque avait une excellente réputation. »

Souvenirs de la discothèque Le Diapason, à Cherisay (Sarthe).Souvenirs de la discothèque Le Diapason, à Cherisay (Sarthe).Souvenirs de la discothèque Le Diapason, à Cherisay (Sarthe).Souvenirs de la discothèque Le Diapason, à Cherisay (Sarthe).Souvenirs de la discothèque Le Diapason, à Cherisay (Sarthe).Souvenirs de la discothèque Le Diapason, à Cherisay (Sarthe).Labo Sonore CherisayLa boule à facettes, seule rescapée des soirées chez Philippe.

Un arrêt soudain

Pourquoi Le Diapason a-t-il fini par disparaître ? « Les aléas de la vie », explique simplement celui qui est toujours aujourd’hui propriétaire des murs. « Ma femme est décédée en 2001 et quelques semaines plus tard, mon fils a eu un grave accident de la route qui l’a laissé handicapé. »

Du jour au lendemain, la clientèle a déserté le Diap’, « comme si j’étais un chat noir », regrette-t-il.

« Un changement de décor et de musique n’a pas réussi à relancer l’affaire. »

Philippe Busso stoppe son activité en juin 2002. Plusieurs repreneurs tentent leurs chances. Sans succès.

L’établissement est mis en vente en 2010 et l’association Le Labo Sonore s’y installe pour organiser des concerts et louer la salle à des groupes en répétition ou en enregistrement. Après deux ans d’activité, l’association trouve les subventions nécessaires pour acheter.

« La vente a malheureusement échoué, alors que le projet était approuvé par toutes les instances, pour de futiles motifs. »

Des motifs politiques, surtout.

Dernier occupant des lieux, le Labo Sonore a quitté l'ancienne ferme de Cherisay fin 2013.
Dernier occupant des lieux, le Labo Sonore a quitté l'ancienne ferme de Cherisay fin 2013.

Le Labo Sonore quitte l’ancienne ferme fin 2013 et depuis, la salle reste désespérément vide. Elle ne sera plus jamais une discothèque, mais pourrait de nouveau accueillir quelques fêtards.

« Une reprise pour une activité de location de salle est à l’étude », explique Philippe Busso.

Le dossier “discothèques” de l’Orne Hebdo :
- Le Singe : la fête en cage de père en fils
- La Forge : la touche Rock à Marchemaisons
- Le Bayokos : l’Arc-en-Ciel alençonnais
- Le Tempo : le bal devenu branché
- La Lisière : quand la forêt de Perseigne dansait
- Le Diapason : La Parisienne en campagne sarthoise
À venir :
- Le Klubb : le bolide suspendu de La Hutte
- Le Lipstick : le rêve de six bâtisseurs à Livaie

Entré à 17 ans pour un CAP, Anthony Leblanc prend aujourd’hui la place du patron

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Anthony Leblanc (à droite) s'apprête à succéder à Denis et Jocelyne Leveque. -
Anthony Leblanc (à droite) s'apprête à succéder à Denis Leveque.

D’ici une dizaine de jours, il endossera un nouveau costume et troquera son tablier de cuisinier-serveur contre celui de patron.

Anthony Leblanc travaille au bar-restaurant L’Entracte (avenue de Quakenbruk à Alençon) depuis ses 17 ans. Il y est entré comme apprenti. Le voilà aujourd’hui qui s’apprête à succéder à Denis Leveque, le patron qui l’a formé.

Cogérant

« J’ai toujours voulu un jour me mettre à mon compte, explique l’Alençonnais âgé de 30 ans. L’occasion s’est présentée ici même, alors que Denis souhaitait céder son affaire. Déjà, en 2011, je suis devenu cogérant après lui avoir racheté quelques parts. ». Au 1er avril, 14 ans après son arrivée, il deviendra officiellement le patron d’un établissement qui a pignon sur rue depuis des décennies.

Activité traiteur

Denis Leveque a débuté dans la restauration à 12 ans. Il se souvient de son arrivée au restaurant d’Alençon :

« Quand j’ai repris l’affaire il y a 18 ans après avoir quitté Moulinex à Fresnay-sur-Sarthe, il s’agissait déjà d’un restaurant, Les Trois Relais,. J’ai changé le nom en L’Entracte parce qu’on est situé juste en face du théâtre… Cela fait très longtemps qu’un restaurant existe à cet endroit, il y a même eu un hôtel à une époque… Avec mon épouse Jocelyne, nous avons développé l’activité traiteur, le week-end ».

CAP cuisinier puis serveur

Une activité que compte bien conserver le nouveau patron. Originaire d’Alençon, il a suivi sa formation de CAP cuisinier aux 3 IFA. Diplôme en poche, il a frappé à la porte de L’Entracte pour un CAP serveur en alternance. « Mais quelques mois plus tard il m’a proposé une embauche alors j’ai passé mon CAP en candidat libre ».

Au fil des années, le salarié prend des initiatives, s’implique dans la gestion et l’administratif. « Céder son commerce est toujours source d’angoisse, explique Denis Leveque. Alors on est content que ce soit Anthony. Il connaît bien la maison et les clients ».

Lui et son épouse pensaient que les démarches en seraient facilitées, « mais pas du tout ! C’est incroyablement compliqué et on a craint qu’Anthony baisserait les bras. Les banques sont frileuses, les administrations toujours à la recherche d’un document. On est sur ce dossier depuis l’été dernier. Il faut être motivé ! »

Alors que des travaux ont été refaits ces dernières années (toilettes, cuisine, cave, salle), Anthony a souhaité restaurer le bar et envisage bientôt de refaire la vitrine.

« Mon souhait est que l’établissement continu de vivre tel qu’il est aujourd’hui. Nous sommes six au sein de l’équipe, et je sais que je peux compter sur eux pour m’aider ». Avant de servir son dernier repas, Denis Leveque tient à remercier « nos clients pour leur fidélité ainsi que les comités d’entreprises, mairies ou encore clubs des anciens qui ont travaillé avec nous durant toutes ces années ».
L'équipe de L'Entracte.
L'équipe de L'Entracte.

Pratique

L’Entracte, 44 avenue de Quakenbruk. Contact : 02 33 29 07 72

Horaires : 6h15-20h du lundi au vendredi (activité traiteur le week-end).

Un foyer de 46 logements pour seniors en centre-ville

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Le futur foyer logement devrait être livré à la fin de l'année 2018. -
Le futur foyer logement devrait être livré à la fin de l'année 2018. -

L’opération de reconfiguration, de désamiantage et de réhabilitation de l’ancienne maison de retraite Charles Aveline (accessible par la rue Julien) devrait durer 22 mois. Coût total des travaux : 5,1 M€.

Objectif : aménager 46 logements (T1bis de 29 à 34 m2 et T2 de 43 à 46 m2) avec caves privatives. Si le bâtiment appartient à la Communauté urbaine d’Alençon, la gestion des locations sera assurée par le CCAS d’Alençon.

Les appartements seront réservés en priorité aux résidents du foyer logement des Quatre Saisons (qui pourront aussi muter vers la résidence du Clair-Matin à Courteille).

Les loyers de ce nouveau foyer logement (dont le nom n’est pas encore trouvé) pourraient être légèrement supérieurs à ceux des Quatre Saisons. Mais l’augmentation sera rééquilibrée par des charges à la baisse grâce aux nouvelles normes d’isolation et de basse-consommation du bâtiment.

Les demandes d’appartement peuvent d’ores et déjà être adressées au CCAS d’Alençon.

L'ex résidence Charles Aveline va subir une lourde réhabilitation.
L'ex résidence Charles Aveline va subir une lourde réhabilitation.

Dominique Faivre, candidat de la société civile

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 Dominique Faivre veut être le porte-voix du secteur privé
Dominique Faivre veut être le porte-voix du secteur privé

Tourangeau devenu Alençonnais en 1999, Dominique Faivre a exercé trois métiers : « à la Compagnie des wagons-lits, gérant-salarié d’un Relais H, puis directeur du magasin Dia près de la gare d’Alençon ».

Le monde du travail, il connaît. Celui du chômage également : « deux fois un an ». Notamment à l’approche de la cinquantaine. Mais il a réussi à rebondir : « pour manger et dormir, avoir des projets et des rêves, et tout le monde a le droit d’en avoir, il faut gagner de l’argent » confie cet homme terre à terre. Gagner de l’argent en travaillant, pas en étant payé à rien faire et à croupir dans l’assistanat.

La parole aux citoyens

Retraité depuis quatre ans, celui qui aura 65 ans en avril 2017, a désormais le temps de mettre noir sur blanc ses idées, fruits de sa vie professionnelle. Aussi a-t-il publié successivement trois livres numériques : sur la lutte contre le chômage (»priorité des priorités »), sur les banlieues et sur l’égalité entre salariés du public et du privé.

Ces trois œuvres, il vient de les synthétiser dans un quatrième livre : « les Citoyens prennent la parole ».

Et Dominique Faivre en fait le socle de sa candidature aux élections législatives sur Alençon/La Ferté-Macé. Un candidat « hors parti », représentant de « la société civile », loin des candidats professionnels de la politique parfois (souvent ?) hors sol, qui lance son mouvement… non pas « En marche » mais « Les Citoyens agissent ».

« Tout refaire »

Comment se définit-il ? « J’ai envie de me sentir bien dans le pays où je me trouve ».

Un pays qui patine : « aucune vraie solution n’est proposée pour s’en sortir ».

Depuis trois ou quatre décennies, « on pose du scotch alors qu’il faut tout refaire ». Ne lui parlez pas des professionnels de la politique et des fonctionnaires…

Comment compte-t-il se faire entendre ? « En trouvant des ambassadeurs dans chaque commune ». Et en rêvant d’un « téléthon pour l’emploi et contre le chômage, cancer à éradiquer ».

Celui qui se veut « le porte-voix des salariés du privé et des entreprises individuelles » lance un appel aux dons pour financer le matériel électoral (essentiellement des frais d’impression). Il lui faudrait quelque 10 000 €.

Contact par mail : do.fa61@laposte.net

Et un téléphone : 06 83 03 30 28.

« Il ne faut pas hésiter à laisser un message », conclut-il.

Alençon-Médavy 2017, à la lettre

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Pour la 44e édition, 2 400 coureurs tenteront de boucler les 15,640 km en moins de 2h15.
Pour la 44e édition, 2 400 coureurs tenteront de boucler les 15,640 km en moins de 2h15.

A

Affluence. « La baisse de la grille de prix a forcément eu un impact sur la participation des coureurs étrangers », assume Pierre Vannier. Les coureurs africains, habitués aux premières places depuis les années 90, se feront beaucoup plus rares. Pour autant, il devrait y avoir environ 2 500 coureurs au départ de la 44e édition (contre 2 719 en 2016). Côté public, tout dépend de la météo mais « 10 000 personnes » pourraient profiter de la course sur les bords de route en cas de beau temps.

L

La Luciole. La salle de musique actuelle entre en course. Cette année, « ne disposant pas de car podium pour organiser la remise des récompenses sur la zone d’arrivée à la Croix de Médavy, elle se fera dans le confort de la grande salle de la Luciole à partir de 16 h. »

E

Etat d’urgence. Pour des raisons de sécurité, le parcours initial, identique à celui de l’année dernière, a dû être modifié entre le km 1 et le km 3. « On revient au parcours de 2014 », passant par l’Avenue Luther King, rue de Bretagne, Boulevard Colbert, celui de Mézeray puis du 1er Chasseurs. Exit donc la rue Jullien, « trop petite et avec des places de stationnement qui risquent de ne pas être libérées avant la course ». Le parcours ne fera donc pas 15,8 km mais 15,640 km exactement.

N

Net. Il est toujours impossible de s’inscrire par internet à Alençon Médavy. Pour une raison simple, selon son principal organisateur : « cela ne permet pas de vérifier si les certificats médicaux sont falsifiés ou non ». Or, il sait par expérience que certains tentent toujours de tricher. « Il y en a beaucoup plus qu’on le pense », assure-t-il. Un exemple parmi tant d’autres ? « Nous en avons reçu un durant le mois de mars, qui était signé au mois d’avril… » Pierre Vannier n’est donc « pas du tout prêt » à passer sur la Toile.

C

Côtes. Les spectateurs ne s’y trompent pas. Les Fourneaux et les Ragottières à Damigny sont souvent pris d’assaut car « c’est ici que peut se jouer la course ». Les coureurs visant la victoire « qui sauront gérer ces moments clés » seront en position favorable pour franchir la ligne d’arrivée les premiers. Ces deux côtes « représentent bien l’esprit d’Alençon Médavy : une course très stratégique où il faut savoir gérer les moments de récupération », conseille Pierre Vannier.

Charles Ogari, le grand favori de cette édition 2017.
Charles Ogari, le grand favori de cette édition 2017.

O

Ogari. En l’absence d’Abraham Niyonkuru, double vainqueur et 2e en 2016, ou encore de Felix Kiprotich Kirui, tenant du titre, le grand favori de cette 44e édition chez les hommes sera Charles Ogari, un habitué du parcours, mais qui ne s’y est jamais imposé. « S’il parvient à partir seul, je pense que personne ne sera en mesure de le concurrencer », pronostique Pierre Vannier.

N

Navarro. Tenante du titre, la Flérienne Elodie Navarro ne sera pas présente sur la 44e édition d’Alençon-Médavy. En son absence, deux Ukrainiennes devraient jouer les premiers rôles dont Valentina Poltavska, une habituée. Selon l’organisateur, cette dernière a « le plus de chance de l’emporter car elle connaît la course, contrairement à sa compatriote, et pour gagner à Médavy il ne faut pas être surpris par ses côtes et ses faux plats. »

La « petite » course devenue grande
« Il y a encore quelques années, Alençon-Médavy était une course jugée plutôt courte par les coureurs », se souvient Pierre Vannier. Il n’était en effet pas rare de voir des courses en ligne bien plus longue que les 15,8 km de la préfecture à la forêt d’Écouves. « Il fut un temps où il y avait trois marathons dans la région mais les mentalités ont changé » au sein des pelotons de coureurs. « Désormais, les courses en boucle de 4 ou 5 km sont beaucoup plus fréquentes et appréciées ».
Dans l’Orne, en dehors du semi-marathon d’Argentan, « il ne reste plus qu’Alençon-Médavy pour dépasser les 15 km d’une course en ligne. » Ce qui fait désormais d’elle « la course la plus dure et la plus longue de la région. »
« Beaucoup de coureurs sont désormais habitués à courir sur de courtes distances mais quelqu’un qui court souvent 5 km ne peut pas faire Médavy », prévient Pierre Vannier.

M

Météo. C’est une autre difficulté d’Alençon-Medavy : on ne sait jamais ce que réserve le ciel normand. Il n’est pas rare de voir quelques gouttes de pluie, parfois du froid ou au contraire de grosses chaleurs inattendues. « Je me souviens d’une année où il avait fait 27 degrés ! », témoigne Pierre Vannier. À l’entrée de la forêt, « la température peut chuter de 4 ou 5 degrés ». Sous les arbres, « l’endroit est mythique mais le changement d’ambiance peut en surprendre plus d’un ».

Jérôme Delorme (à gauche) tentera de d'améliorer son classement de l'année dernière (10e en 54'58).
Jérôme Delorme (à gauche) tentera de d'améliorer son classement de l'année dernière (10e en 54'58).

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Elites. Plusieurs grands noms des dernières années manqueront donc à l’appel dimanche. « Mais si cela permet aux coureurs régionaux d’être plus nombreux dans le top 10, cela me convient », reconnaît Pierre Vannier. Un Ornais pourrait même causer du tort à Charles Ogari : Jérémy Legout, né à Flers, qui avait fini 3e en 2010 (50′59) et dans le top 10 lors de chaque participation (2011 : 9e en 50′40 ; 2012 : 7e en 50′51 et 2013 : 7e en 51′21). Parmi les locaux qui pourraient également se montrer : Jérôme Delorme dans le top 10 l’an dernier (54′58). « Ils pourraient s’adonner à une belle bagarre »

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Départs décalés ? Peut-on envisager des départs par vagues, selon l’objectif de chronos ? « Non », tranche clairement Pierre Vannier. « C’est très compliqué. D’abord, ceux qui n’ont jamais pris part à Alençon-Médavy ne peuvent pas prévoir leur chrono car c’est une course très particulière. Ensuite, l’avenue de départ (Luther King) et la rue de Bretagne sont suffisamment larges. Puis, les départs par vagues se font sur des courses comme le marathon de Paris, où une vague fait 3 000 coureurs, c’est-à-dire le nombre total de coureurs à Alençon-Médavy. » Le sas pour les élites (15 hommes et 15 femmes) est donc conservé, et c’est tout. « De toute façon, ceux qui le veulent savent toujours se placer. »

A

Antidopage. « Je m’attends à ce qu’il y ait des contrôles cette année », présage Pierre Vannier. « La Luciole présente l’avantage d’avoir des toilettes pour ces contrôles. »

V

Voiture. « Il ne devra y avoir aucune voiture visible des coureurs », prévient Pierre Vannier. Avec le risque d’attentat, les règles sont strictes. Les organisateurs invitent donc tous les résidants sur le chemin du parcours, mais aussi tous les étudiants qui peuvent parfois laisser leur voiture durant le week-end, à prendre leur disposition et à déplacer leur véhicule avant la course.

Y

Y‘a plus qu’à… Bonne chance à tous les courageux qui s’élanceront sur les routes de Médavy. Prudence tout de même pour ceux qui n’ont jamais affronté le parcours et pour les habitués. Voici le message de Pierre Vannier : « j’ai dû courir ce parcours 200 ou 300 fois dans ma vie, et ce n’est jamais deux fois pareil. Il y a de belles sensations à chaque fois, même si c’est parfois très difficile. »


Où et quand joue votre club préféré ce week-end ?

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Basket

N2F. L’UBCUA, battue à Bourges le week-end passé, profite d’une trêve ce week-end pour préparer son dernier match à domicile, qui aura lieu samedi 1er avril à 20h face à Rezé.

Romain Gautier et l'UBCUA sont tout proche de décrocher leur maintien en prénationale.
Romain Gautier et l'UBCUA sont tout proche de décrocher leur maintien en prénationale.

PNM. Après sa très belle victoire face à (l’ancien) leader de prénationale, l’équipe masculine de l’UBCUA est proche de décrocher son maintien libérateur. Ce pourrait être le cas dès ce vendredi 24 mars à 21h, en cas de victoire à l’Asptt Caen.

Football

Le capitaine de l'US Alençon Trésor Luntala et Amaury Tessier défient le leader mondevillais.
Le capitaine de l'US Alençon Trésor Luntala et Amaury Tessier défient le leader mondevillais.

DH. Match de gros bras, samedi 25 mars à 18h, puisque l’US Alençon, 3e, se déplace chez le leader, Mondeville. En cas de victoire, les joueurs de Vincent Laigneau reviendraient à quatre points de leurs adversaires du jour en comptant un match en moins.

Au match aller au stade Jacques Fould, les deux équipes s’étaient quittées dos à dos (0-0), mais Alençon s’était imposé à Mondeville en Coupe de France (0-2, après prolongations).

U19. Battus par Lille dimanche 19 mars, les U19 de l’US Alençon n’ont pas de match officiel ce week-end. Ils affronteront Le Mans en amical avant de retrouver le championnat national lors d’un déplacement au RC Lens, dimanche 2 avril.

L'équipe réserve pourrait bénéficier de l'appui de certains U19, comme ici Théo Bisson, lors de la réception de .
L'équipe réserve pourrait bénéficier de l'appui de certains U19, comme ici Théo Bisson, lors de la réception de Ouistreham.

DHR. Relancée en championnat grâce à deux victoires consécutives, l’équipe réserve de l’US Alençon a la possibilité de prendre la 5e place de DHR en cas de victoire, dimanche 26 mars à 15h, lors de la réception de Ouistreham.

PH. Trois des quatre équipes du secteur engagées dans la poule 6 de Promotion Honneur jouent à domicile ce week-end.

L'AS Courteille est à la poursuite de l'Avenir Saint-Germain-du-Corbéis pour prendre la tête de PH.
L'AS Courteille est à la poursuite de l'Avenir Saint-Germain-du-Corbéis pour prendre la tête de PH.

L’AS Courteille, deuxième à deux points de son voisin corbenois, reçoit son premier poursuivant, le FC du Pays Aiglon, samedi 25 mars à 16h.

Trois rencontres ont lieu dimanche 26 mars à 15h.

Toujours leader, l’Avenir Saint-Germain-du-Corbéis reçoit Pays d’Ouche, la lanterne rouge qui ne s’est toujours pas imposée cette saison.

L'Espérance de Condé-sur-Sarthe espère s'emparer de la quatrième place pour évoluer en Régionale 3 la saison prochaine.
L'Espérance de Condé-sur-Sarthe espère s'emparer de la quatrième place pour évoluer en Régionale 3 la saison prochaine.

L’Espérance de Condé-sur-Sarthe, 5e, espère rentrer pour la première fois de la saison parmi les quatre prétendants à la montée en s’imposant lors de la réception du FC Argentan, 6e.

Enfin, le FC Sées, 9e, se déplace chez une équipe de haut de tableau : Berd’Huis, 4e.

Handball

Les féminines de l'EASG sont dans une dynamique impressionnante depuis plusieurs matchs.
Les féminines de l'EASG sont dans une dynamique impressionnante depuis plusieurs matchs.

Excellence. Leader et invaincue depuis six matchs, l’équipe féminine de l’EASG se déplace à Flers, samedi 25 mars à 16h. Leurs adversaires sont 10es.

Honneur. À l’EASG, leurs homologues masculins, également leader, jouent eux aussi à Flers, samedi 25 mars à 18h. Dans le championnat Honneur masculin, Flers est 5e.

À consulter : Tous les résultats et classements sont sur le site de L’Orne Hebdo.

Rugby

PH. Pas de match ce week-end pour le RC Alençon, 6e du championnat, qui effectuera sa dernière rencontre de la saison à Cherbourg, dimanche 9 avril à 15h.

Volley

L'équipe masculine du CS Alençon doit lutter pour son maintien en prénationale.
L'équipe masculine du CS Alençon doit lutter pour son maintien en prénationale.

PNM. Sous la menace de Caen VB 2 pour son maintien en prénationale, l’équipe masculine du CS Alençon Volley effectue un match délicat, dimanche 26 mars à 16h, en recevant le leader : Caen VB 1.

PNF. L’équipe féminine du CS Alençon, qui prépare désormais la saison prochaine en Régionale 1, accueille elle aussi le leader de prénationale féminine : Carpiquet. Le match aura lieu juste avant celui de l’équipe masculine, dimanche 26 mars à 14h.

Un extrait de la Semaine d’Agathe

LIVRE. Le quotidien de la maladie

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Albin Michel, 19 euros
Albin Michel, 19 euros

Dans cet essai très personnel, Ruwen Ogien suit et questionne avec humour et perspicacité le parcours du malade, les images de la maladie, les métaphores pour la dire, pour l’oublier ou pour en faire autre chose qu’elle n’est. Ne dit-on pas souvent qu’elle serait un défi à relever, un test pour s’éprouver, une expérience qui, une fois dépassée, pourrait même nous enrichir ? Farouche adversaire d’un tel « dolorisme », Ruwen Ogien ne trouve aucune vertu à la souffrance : à ses yeux, ce qui ne tue pas ne rend pas plus fort, et la résilience n’est pas la panacée.

Un livre fort, une pensée vive qui nous aide à comprendre le quotidien de la maladie, à prendre conscience qu’elle a bien des causes, mais certainement pas des raisons.

Discothèque Le Klubb : le bolide suspendu de La Hutte

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Dominique Donniaux mise sur une clientèle intergénérationnelle. -
Dominique Donniaux mise sur une clientèle intergénérationnelle. -

Elle n’est « pas fêtarde pour un sou » mais Dominique Donniaux « aime organiser les fêtes pour les autres ». Et cela va faire 30 ans, au 1er avril prochain exactement, que cela dure dans sa discothèque de La Hutte, hameau situé sur la commune sarthoise de Saint-Germain-sur-Sarthe entre Alençon et Le Mans,

« Une tranche de vie » pour la propriétaire et son mari Jean-Pierre, également tôlier durant 24 ans de la discothèque Le Moulin, à L’Aigle.

Le couple Donniaux a repris Le Jaguar alors que la discothèque était ouverte depuis peu.

Compta la semaine, disco le week-end

Dominique n’avait alors « jamais mis les pieds dans une discothèque ». Celle qui occupe un poste de « chef de groupe en expertise comptable » la semaine s’avérera pourtant être une animatrice hors pair le week-end. Pour elle :

« Cela me permet aussi de sortir du monde un peu cartésien de la semaine. »

En proposant chaque week-end des soirées différentes, la boîte de nuit sarthoise a su se forger une solide réputation. Nombreux sont ceux qui ont assisté à l’élection de Miss et Mister Jaguar (ou même de Miss Nu !), aux soirées karaoké ou au concours de DJs.

Le Jaguar, c’était aussi une décoration hors normes. Une véritable Jaguar MK X trônait au-dessus de la cabine du DJ. Certains clients pouvaient alors « rester en extase devant » cette impressionnante installation.

Au-dessus de la cabine du DJ, une véritable Jaguar, une attraction qui a marqué les clients.
Au-dessus de la cabine du DJ, une véritable Jaguar, une attraction qui a marqué les clients.

La force de cette discothèque est d’avoir su se renouveler au fil du temps. En s’agrandissant d’abord pour atteindre un espace de 900 m², avec trois salles, un étage, un espace extérieur, et une capacité de 800 personnes.

Ensuite en faisant peau neuve selon la mode du moment. Jean-Pierre, très bon bricoleur, a toujours fait les aménagements lui-même.

« Mélanger les genres »

En 1995, « au moment où les soirées soleil » fonctionnaient, le Jaguar est devenu Le Tropicana.

« Je vais à Ibiza pour voir ce qui se fait et essayer davoir un coup davance. »

Lorsque les boîtes sont devenues plus « branchées », Le Tropicana est finalement devenu Le Klubb.

En trente ans de gestion, le couple a également vu « les restrictions de sécurité de plus en plus pointues » et les « générations se succéder » sur la piste de danse. « Les parents reviennent lorsquils ont divorcé », sourit-elle malicieusement.

Entre Alençon et Le Mans, le Klubb a modernisé son image pour attirer les jeunes du secteur.
Entre Alençon et Le Mans, le Klubb a modernisé son image pour attirer les jeunes du secteur.

Plus sérieusement, Le Klubb met à profit ses grands espaces pour être une discothèque intergénérationnelle. La salle généraliste attire les plus jeunes, celles des années 80 et « soleil » ainsi que les billards à l’étage font venir les générations précédentes.

« Cest le rôle des discothèques de provoquer les rencontres, de mélanger les genres même si cela devient de plus en plus difficile. »

Elle sait que l’âge d’or des discothèques est passé et considère que la profession est « en danger », mais Dominique Donniaux et sa fille Anne-Sophie, également très engagée dans l’organisation, restent toujours aussi motivées.

« Tout le monde a des souvenirs de discothèques et même sil est plus difficile de fidéliser les jeunes, cela ne peut pas disparaître comme ça. »

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Le dossier “discothèques” de l’Orne Hebdo :
- Le Singe : la fête en cage de père en fils
- La Forge : la touche Rock à Marchemaisons
- Le Bayokos : l’Arc-en-Ciel alençonnais
- Le Tempo : le bal devenu branché
- La Lisière : quand la forêt de Perseigne dansait
- Le Diapason : La Parisienne en campagne sarthoise
- Le Klubb : le bolide suspendu de La Hutte
À venir :
- Le Lipstick : le rêve de six bâtisseurs à Livaie

Cuisinez pour les beaux jours : 3 recettes

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Tarte rustique aux légumes du soleil : ©Florette

►Tarte rustique aux légumes du soleil

Pour 4 personnes : 1 poêlée méridionale Florette, 125 g de farine, 125 g de farine de sarrasin, 125 g de beurre mou, 5 cl d’eau, 5 g de sel, 1 jaune d’œuf, 1 c. à soupe d’huile d’olive, sel, poivre, 100 g de fromage frais. Réaliser la pâte brisée en mélangeant la farine, la farine de sarrasin et le sel. Ajouter le beurre mou et mélanger avec les doigts jusqu’à obtention d’un mélange sablonneux. Former un puits et verser au centre le jaune d’œuf et l’eau. Pétrir à la main jusqu’à obtenir une pâte lisse. Former une boule et laisser reposer au réfrigérateur 30 minutes. Dans une sauteuse avec une cuillère à soupe d’huile d’olive, faire revenir la poêlée méridionale Florette pendant 3 minutes. Saler et poivrer. Étaler la pâte brisée au sarrasin en disque de 1,5 cm d’épaisseur environ. Garnir le centre avec le fromage frais puis la poêlée méridionale. Replier les bords largement sur la garniture sans laisser de vide. Faire glisser la tarte rustique sur une plaque à pâtisserie et enfourner 25 minutes à 180°C.

►Pain de veau provençal

Pour 4 personnes : 600 g de veau haché, 1 oignon émincé, 1 gousse d’ail hachée, 2 tomates, 1 c. à soupe rase de fleur de sel aux herbes de Provence, 1 c. à café de poivre moulu, 4 tranches de pain de mie, 5 cl de lait, 1 œuf, 120 g de fromage pecorino râpé, 1 c. à soupe de raisin sec, 1 c. à soupe de noisettes concassées, 1 c. à soupe de persil haché, 1 c. à soupe de crème fraîche, huile d’olive, un peu de beurre. Préchauffer le four th 6. Beurrer une terrine, saupoudrer de fleur de sel aux herbes de Provence. Faire tremper le pain de mie dans du lait. Dorer l’ail et l’oignon dans une poêle avec une cuillère à soupe d’huile d’olive. Réserver. Laver les tomates. Les épépiner et les couper en dés. Dans un grand récipient, mélanger le veau haché, l’ail & l’oignon cuits, les dés de tomates, la crème fraîche, la fleur de sel et le poivre. Bien mélanger. Incorporer l’œuf, la mie de pain essorée, le fromage râpé, les raisins secs, le persil haché. Mélanger bien le tout afin d’avoir une pâte homogène. Disposer la préparation dans la terrine. Bien appuyer pour tasser. Parsemer de quelques dés de tomates, de noisettes concassées, de fleur de sel aux herbes de Provence, d’un peu de poivre. Enfourner 1 h. Laisser tiédir avant de consommer. Idéal froid avec de la salade ou sur du pain avec des cornichons.

►Verrines sucrées de quenelles ardéchoises

Pour 6 verrines : 3 quenelles natures Saint Jean (40 g), 120 g de crème fraîche liquide, 170 g de crème de marrons, 6 c. à café de gelée de framboise, 6 biscuits crêpes dentelles, sucre glace. Préchauffer le four en position grill. Casser grossièrement les crêpes dentelles et les mettre sur une plaque à four recouverte de papier sulfurisé. Parsemer de sucre glace. Mettre au four à mi-hauteur et cuire 3 à 4 minutes. Bien surveiller la cuisson : quand elles prennent une belle couleur dorée et forment une sorte de tuile, les sortir et les laisser refroidir sur une grille. Mixer au blender les quenelles et la crème fraîche. Passer cette préparation au tamis pour obtenir une crème onctueuse. Mettre cette préparation dans une poche à douille, placer la crème de marrons dans une autre poche et réunir les deux poches en une seule avec une douille cannelée (vous aurez 2 poches, mais une seule douille et donc un seul filet de crème en sortie, avec deux saveurs et deux couleurs). Déposer une cuillère à café de gelée de framboise au fond de chaque verrine, recouvrir d’un filet de crème aux 2 saveurs avec la poche à douille et terminer la décoration en disposant sur le dessus une « tuile » de crêpe craquante.

APEI-Actualités

L’Économie sociale et solidaire en plein boom au pays d’Alençon

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Des robes de mariées sont parfois déposées dans les containers de La Redingote. Deux d'entre elles seront dévoilées lors du défilé au lycée Alain pour l'Eco-festival. -
Des robes de mariées sont parfois déposées dans les containers de La Redingote. Deux d'entre elles seront dévoilées lors du défilé au lycée Alain pour l'Eco-festival. -

C’est un des constats réalisés par la Chambre Régionale de l’Économie Sociale et Solidaire (CRESS) de Normandie : l’ESS occupe une part très importante au sein de la communauté urbaine d’Alençon. Des initiatives aussi variées qu’innovantes sont mises en place et de nombreuses structures (qu’elles soient associatives ou commerciales) sont membres de ce réseau qui ne cesse de se développer.

Chantier-école

À Alençon, l’association AGIR a pour objectif premier d’apporter une aide vestimentaire aux plus démunis. Une boutique nommée « La Redingote » est ouverte dans la capitale ornaise puis à Flers. En 1998, elle devient chantier d’insertion (aujourd’hui chantier-école) avec pour objectif le retour à l’emploi (ou en formation) de ses salariés.

À AGIR La Redingote, l’Économie sociale et solidaire n’est pas une simple thématique. Mais une raison d’être. « Notre mission est plus que jamais l’insertion de personnes en demande d’emploi, explique Karine Martin, chargée du recrutement. Nous proposons un environnement proche de l’entreprise dans toutes ses exigences et attentes ».

Trois ateliers permettent aux salariés de remettre un pied dans le monde du travail : la boutique, l’atelier de tri, lavage, repassage et couture, le pôle propreté et entretien des locaux.

« Les personnes que nous accueillons nous sont envoyées par Pôle Emploi, Cap Emploi ou la Mission locale. En 2016, elles sont restées en moyenne 11 mois chez nous. Mais cela peut varier selon les profils de chacun »

L’association emploie 17 permanents (encadrants techniques et conseillers d’insertion professionnelle) et l’an dernier 58 personnes ont signé un contrat à Alençon. « Nous avons obtenu 75 % de sorties positives, soit avec un emploi à la clé soit une formation » se réjouit Karine Martin.

Samedi 23 mars, l’association va participer à l’Eco-festival organisé au lycée Alain jeudi 23 mars.

« Nous allons tenir un stand afin de collecter des vêtements, explique Gislaine Danguy, responsable de la boutique La Redingote. Un container sera installé sous le préau pour la journée mais le lycée souhaiterait que nous en laissions un de façon définitive ». De plus, un défilé de vêtements « vintage » sera proposé par les élèves auquel participe La Redingote, « nous leur prêtons plusieurs vêtements dont deux robes de mariée ». Car il n’est pas rare que soit déposées de telles robes dans les containers…Et le costume du monsieur avec.

Les Amap, une activité membre de l'ESS.
Les Amap, une activité membre de l'ESS.

Porteur d’emplois

L’Economie Sociale et Solidaire regroupe un large éventail de structures privées : associations, mutuelles, coopératives, fondations, entreprises commerciales…) qui cherchent à concilier utilité sociale, solidarité, performance économique et gouvernance démocratique.

Ces structures sont représentées par la Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire (CRESS) de Normandie. Cette association a pour but de défendre, promouvoir et développer l’ESS sur le plan régional. Ses missions : représenter les intérêts de l’ESS auprès des pouvoirs publics, promouvoir l’ESS auprès de tous les publics, soutenir la création et le maintien des entreprises, développer la formation à ESS.

La CRESS est également un observatoire régional de l’ESS. A ce titre, elle a identifié pour la communauté urbaine d’Alençon :

- 31 coopératives (391 salariés)

- 20 mutuelles (259 salariés)

- 270 associations et fondations (3 309 salariés)

Soit un total de 321 structures membres de l’ESS. L’économie sociale et solidaire occupe un poids plus important dans la communauté urbaine d’Alençon (16,3% de l’emploi salarié) qu’à l’échelle du département (15,5% ) ou de la région (11%).

Quant aux secteurs d’activités, ils sont multiples : action sociale (accueil de jeunes enfants, aide à domicile…), assurances, spectacles, enseignement, santé humaine, sport etc…

Source CRESS d’après INSEE

[PHOTOS] Foulées scolaires : 770 enfants ont défié les rues d’Alençon

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27e édition des Foulées scolaires à Alençon, samedi 25 mars 2017.
27e édition des Foulées scolaires à Alençon, samedi 25 mars 2017.

Ils étaient 767 jeunes très exactement.

Samedi 25 mars, pour la 27e édition des Foulées scolaires, 26 établissements scolaires de la communauté urbaine d’Alençon (CUA) étaient représentés lors de la traditionnelle course à pied qui leur est dédiée dans les rues d’Alençon.

Les enfants ont pu fouler les premiers kilomètres du parcours d’Alençon-Médavy, qui a lieu le lendemain, dimanche 26 mars.

2, 3 ou 4 km

Le départ était donné au parc Anova. Pour 260 courageux, la course s’est arrêtée devant le lycée Alain, après avoir couru 2 kilomètres. D’autres ont poursuivi leurs efforts jusqu’à l’hippodrome d’Alençon, parcourant ainsi 3 ou 4 kilomètres.

Cette année, deux collèges et 24 écoles étaient présents, dont trois nouveaux établissements : Saint-Didier-sous-Écouves, La Roche Mabile et Saint-Germain-du-Corbéis.

La course a mobilisé 70 bénévoles d’Alençon-Médavy, mais aussi 132 enseignants ou parents qui ont, entre autres, assuré la sécurité sur le parcours.

À l’arrivée, les enfants ont tous reçu des cadeaux et un chocolat chaud distribué par les Jeunes agriculteurs de l’Orne.

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Un extrait de la semaine d’Agathe

Discothèque Le Lipstick : le rêve de six bâtisseurs à Livaie

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Depuis la fermeture, en octobre 2015, le Lipstick est à vendre. -
Le Lipstick a fermé ses portes récemment, en 2015. -

C’était un pari fou. Presque parti de rien. Un pari entre six amis : les trois frères Brilland, Gilles, Didier et Michel ainsi qu’Hervé Bodin, Michel Duval, et Dominique Boitard.

Relativement peu prise au sérieux au départ, l’idée de « dynamiser la vie locale » est d’abord lancée par Didier Brilland. Les six amis se prennent vite au jeu. Passionné de musique, son frère Gilles commence à chercher des financements auprès des banques. Sans succès, mais la machine est lancée. Ils ne reculeront pas, quitte à piocher dans la tirelire personnelle et à obtenir des avances des futurs fournisseurs locaux. Selon Gilles :

« C’était un risque certain mais on voulait porter le projet jusqu’au bout. »

Ils trouvent finalement un lieu : Livaie, puis un terrain vierge à l’entrée de la commune « Nous étions attachés à la région et avions de bons contacts avec le maire de l’époque ». Un certain Joaquim Pueyo.

Sortie de terre en cinq mois

Reste à construire… Gilles Brilland et ses comparses le feront en un temps record. « Nous avons tout bâti de nos mains. Nous avons commencé en août 1989. L’inauguration a eu lieu en décembre ! »

« On nous prenait pour des givrés à ouvrir une discothèque en pleine forêt. »

Pourtant ce qui pouvait paraître très osé s’est révélé être « du flair ». Pleine à craquer pour l’inauguration, la discothèque « répondait au besoin des jeunes de se lâcher. »

L'entrée du Lipstick par laquelle sont passés de nombreux fêtards.
L'entrée du Lipstick par laquelle sont passés de nombreux fêtards.

Outre ces nuits festives, les gérants tiennent un bar de jour. « C’était le deal avec la mairie pour que le lieu profite aussi aux habitants de Livaie. » Ils organisent également des « après-midi discothèque pour les enfants » et participe pleinement à la vie locale.

« Cela nous permettait de côtoyer nous voisins et eux avaient un autre regard sur la boîte de nuit. »

Pendant neuf ans de co-gestion, les six amis accueillent près de 300 personnes chaque soir. « Cela continuait de bien tourner en 2003, lorsque nous avons vendu. » Chacun d’entre eux a repris une activité « normale », bien loin de ce passé de gérant de boîtes de nuit. C’est Bernard Pilon qui a pris la suite, puis Yannick Mariette, en juillet 2006.

La publicité pour Le Lipstick n'a pas pris une ride. La discothèque n'a d'ailleurs jamais changé de nom.
La publicité pour Le Lipstick n'a pas pris une ride. La discothèque n'a d'ailleurs jamais changé de nom.

Pionnier de la sécurité

Ce dernier a poursuivi sur la lancée, a même agrandi et a surtout su s’adapter à l’évolution des comportements à risques sur la route.

« J’avais mis en place un ramassage de bus qui prenait et redéposait les gens à Sées et à Alençon. C’était un coût pour la discothèque mais la sécurité est primordiale quand on gère un établissement festif. »

La navette permettait aussi de ramener du monde dans une discothèque évidemment inaccessible à pied.

Depuis la fermeture, en octobre 2015, le Lipstick est à vendre. -
Depuis la fermeture, en octobre 2015, le Lipstick est à vendre. -

Mais Yannick Mariette, toujours propriétaire des murs, a fini par céder la gestion. Plusieurs nouveaux patrons ont repris mais jamais avec le succès de leurs prédécesseurs. « On ne gère pas une boîte comme on vend des chaussures », assène-t-il. « Emmanuel Fourreau, le dernier gérant a fait quelque chose de bien mais la réputation du Lipstick n’était plus ce qu’elle était et des problèmes avec son prédécesseur n’ont rien arrangé. »

Définitivement fermé en octobre 2015, le bâtiment est aujourd’hui à vendre. Si Gilles Brilland suit désormais cela de loin, il reconnaît que « cela fait forcément quelque chose de voir le Lipstick vide et presque abandonné. »

Le dossier complet “discothèques” de l’Orne Hebdo :
- Le Singe : la fête en cage de père en fils
La Forge : la touche Rock à Marchemaisons
Le Bayokos : l’Arc-en-Ciel alençonnais
Le Tempo : le bal devenu branché
La Lisière : quand la forêt de Perseigne dansait
Le Diapason : La Parisienne en campagne sarthoise
Le Klubb : le bolide suspendu de La Hutte
Le Lipstick : le rêve de six bâtisseurs à Livaie

Bonus : l’article de L’Orne Hebdo lors de l’inauguration du Liptstick

Terrasse et jardin : quelques astuces pour les entretenir

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Terrasse : ©Thierry Ryo Fotolia Galibox : ©Galipoli

Ce n’est pas la peine de vous armer de multiples produits pour agir dans votre jardin. Vous pouvez faire beaucoup avec trois fois rien. Le tout est de connaître quelques astuces et recettes qui faciliteront votre quotidien. La marque Galipoli, consacrée aux produits d’entretien naturels à fabriquer soi-même, vous en délivrent quelques unes…

►Astucieux…

Stop à la mousse : Pour enlever la mousse sur la terrasse et les meubles extérieurs, diluez 3 cuillères à soupe de bicarbonate dans 1 litre d’eau tiède puis frottez avec une brosse et un balai-brosse et rincez bien.

Blanchir les terrasses en dalles : Pour les terrasses carrelées, réalisez une poudre avec 1 cuillère à soupe de percarbonate de soude (ou 2 cuillères à soupe d’acide citrique) et une cuillère à soupe de cristaux de soude. Saupoudrez le mélange sur les dalles à blanchir, trempez le balai-brosse dans l’eau et brossez dalles et joints. Bien rincer, surtout les dalles calcaires.

Désherber votre cour : Vous avez le choix entre le bicarbonate et l’eau de cuisson. Dans le premier cas, saupoudrez les mauvaises herbes à traiter avec du bicarbonate puis ajoutez un peu d’eau avec un arrosoir. Dans le second cas, utilisez les eaux chaudes de cuisson des pâtes, pommes de terre… et déversez sur les zones à traiter.

Décaper les marques de rouille : Dissolvez de l’acide citrique et du sel fin dans un peu d’eau. Recouvrez la tache, laissez agir au moins une heure, frottez délicatement puis rincez. Recommencez si besoin.

Fabriquer ses allume-feux : Avec 4 feuilles d’essuie-tout, réalisez une mèche. Roulez les 4 feuilles ensemble puis trempez chaque extrémité dans de l’huile alimentaire.

►Recettes naturelles…

Eau de javel naturelle : Ce produit est une arme détachante et blanchissante d’appoint mais vous pouvez aussi vous en servir pour le traitement local de la mousse et des moisissures. Versez 3 cuillères à soupe de percarbonate de soude, ajoutez 500 ml d’eau tiède puis 15 gouttes d’huile essentielle (le thym, la lavande ou la cannelle sont conseillés pour mieux désinfecter). Attention : une légère réaction effervescente peut apparaître, laissez le flacon ouvert au moins 48 heures après la fabrication.

Traitement anti-pucerons : Mélangez 5 cuillères à soupe de savon noir dans un litre d’eau tiède. Une fois le savon parfaitement dissout, pulvérisez sur les plantes à traiter. N’oubliez pas l’envers des feuilles. L’opération peut être à renouveler 1 à 2 fois, si nécessaire.

Spray dégraissant : Ce produit vous servira pour toute surface à nettoyer comme multi-usages (salon de jardin, vitres, jeux d’extérieur…). Versez 180 ml de vinaigre blanc, ajoutez 300 ml d’eau puis 5 ml de mousse naturelle et, enfin, 15 gouttes d’huile essentielle (les agrumes sont conseillés pour mieux dégraisser). Et si vous ajoutez quelques gouttes d’huile essentielle africaine, vous éloignerez moustiques et mouches qui n’aiment pas cette odeur !

Dépoussiérant meubles : Ce produit est parfait pour dégriser et remettre à neuf les bois malmenés par les intempéries (terrasse, barrières, mobilier de jardin…). Il est à appliquer avec un torchon. Versez 300 ml de vinaigre blanc, ajouter 200 ml d’huile d’olive, 15 gouttes d’huile essentielle et refermez votre flacon.

Pour toutes ces recettes, respectez les dosages et faites d’abord un essai sur une partie peu visible.

Rens. sur : www.galipoli.fr

APEI-Actualités

Crédits des visuels : Anti pucerons : ©Evgenia Tiplyashina Fotolia Anti rouille : ©Fotoknips Fotolia

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DH : l’US Alençon domine le leader Mondeville

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Amaury Tessier a signé un doublé lors de la victoire de l'US Alençon à Mondeville.
Amaury Tessier a signé un doublé lors de la victoire de l'US Alençon à Mondeville.

La course au titre se fera donc à trois. Alors que Mondeville et Saint-Lô semblaient les mieux armés, Alençon a relancé le suspens en réalisant un coup parfait chez le leader (2-3), samedi 25 mars 2017.

Dès la 2e minute, Amaury Tessier a surpris la défense calvadosienne et crocheté le gardien pour ouvrir le score (0-1, 2e).

Un match ouvert

Mais à domicile, Mondeville ne s’est pas laissé distancer. Les leaders ont rapidement égalisé par Lecreux sur pénalty (1-1, 7e) puis ont pris l’avantage par Morel (2-1, 20e).

Dans un match très ouvert où les occasions se sont multipliées, Amaury Tessier a signé un doublé pour remettre les équipes à égalité judsqu’à la pause (2-2, 33e).

Le trio de tête dans un mouchoir

En seconde période, les attaques ont continué de donner du fil à retorde aux défenses respectives, mais celle d’Alençon n’a pas craqué. Hakim El Hamdaoui, lui, a su transformé l’une de ses occasions pour donner la victoire aux siens (2-3, 64e).

Grâce à cette victoire, Mondeville ne compte plus que quatre points d’avance (soit une victoire) sur les Alençonnais, qui comptent toujours un match en moins. Entre les deux adversaires du soir, Saint-Lô garde le rythme en battant Coutances (4-1) et revient à un point seulement de la première place.

Tous les résultats et classement sur le site de L’Orne Hebdo.

BD. Signé Albert

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Albert Einstein : La Poésie du Réel : Marwan Kahil et Manuel Garcia Iglesias. Editions 21 G, 128 pages, 19 euros.
Albert Einstein : La Poésie du Réel : Marwan Kahil et Manuel Garcia Iglesias. Editions 21 G, 128 pages, 19 euros.

1884, Ulm. Pour ses cinq ans, le père du jeune Albert Einstein lui offre une boussole qui déclenche chez lui un besoin irrépressible de comprendre les lois de l’Univers.

Souffrant de dyslexie, son parcours scolaire ne sera pas simple d’autant qu’il s’insurge contre le pouvoir arbitraire exercé par les enseignants qui le considèrent comme un mauvais élément. Le fait qu’il soit d’une famille juive n’arrange rien. En 1895, renonçant à la nationalité allemande il devient apatride et poursuit ses études en Suisse (il en prendra la nationalité en 1911). Pour vivre, il trouve un emploi à l’Office des Brevets de Berne. Peu valorisant, ce travail lui permet de se livrer à ce qui le passionne : la recherche et, en 1905, il publie en 1905 une série d’articles scientifiques qui remettent en cause tout ce qu’on croyait savoir dans le monde de la physique. Sa théorie, résumée par la formule E = mc2 ouvre à l’humanité les portes de la puissance de l’atome…

Jeune maison d’édition, 21 G à pour objectif de faire connaître la vie de celles et ceux qui ont changé notre monde. Avec cette biographie d’Einstein ce but est largement atteint. Ce scientifique génial fut aussi un grand humaniste. S’il a traversé la première moitié du XXe siècle avec toutes ses horreurs et ses contradictions, au service de la science, il n’en a pas moins été conscient de la folie des hommes. Pacifiste convaincu, il a souvent résumé ses pensées dans des expressions lapidaires : « Il ya deux choses qui sont infinies dans ce monde l’univers et la bêtise humaine…et je n’ai pas une totale certitude pour l’univers ».

François Membre

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