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Discothèque Le Bayokos : l’Arc-en-Ciel alençonnais

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Henri-Pierre Danloux a repris l'Arc-en-Ciel en 2010. -
Henri-Pierre Danloux a repris l'Arc-en-Ciel en 2010. -

Lorsque Gaby Leroy reprend l’Orangerie en 1985 et qu’il nomme sa discothèque L’Arc-en-Ciel, son idée est claire :

« Rassembler des personnes de tous horizons. C’était le sens de l’image du mélange de couleurs. »

C’est Henri-Pierre Danloux, l’actuel propriétaire de la discothèque, qui le dit. « C’était un nom en vogue à l’époque. »

Gérard Jardin, le comparse de toujours de Gaby, prend la suite de son ami jusqu’en 2010. Durant toutes ces années, L’Arc-en-Ciel est resté la seule discothèque du centre-ville d’Alençon, et le demeure encore aujourd’hui.

Une position privilégiée qui a peut-être permis à l’établissement de souffrir un peu moins que d’autres au début des années 2000, lorsque la mode des boîtes de nuit s’effritait.

Passation de pouvoir

« Lorsque j’ai repris, la fréquentation diminuait un peu mais cela tenait à cœur de Gérard Jardin [décédé en 2011] que l’établissement reste un lieu de fête. »

« Il m’a très bien accompagné. Il m’a épaulé et m’a fait confiance sur tous les aspects », remercie l’actuel propriétaire, qui n’était alors âgé que de 25 ans.

L'entrée de la boîte de nuit d'Alençon, au moment de l'Arc-en-Ciel.
L'entrée de la boîte de nuit d'Alençon, au moment de l'Arc-en-Ciel.

Le titulaire d’un Master de Finances et de Management est arrivé avec un nouveau concept, indispensable pour poursuivre l’activité. Objectif : « rajeunir et renouveler la clientèle ». Pour autant, Le Bayokos, nom choisi par Henri-Pierre Danloux, reste « une discothèque généraliste avec un public très varié, de 18 à 50 ans. »

Pour atteindre sa capacité totale de 500 à 600 personnes, le responsable organise « beaucoup d’événements, de soirées à thèmes ou en partenariat avec d’autres événements du coin. »

« Dans le monde de la nuit, il faut toujours proposer des choses nouvelles, ne surtout pas se stabiliser et se remettre constamment en questions. »

Reflet de la société

Le jeune entrepreneur en est convaincu, « on ne gère plus une boîte de nuit comme avant. »

« À l’époque, cela tournait presque tout seul. L’âge d’or est derrière nous car nous n’avons pas su regarder l’évolution dans les années 2000. Aujourd’hui, cela se gère comme une entreprise à part entière, il y a une vraie professionnalisation de la nuit. »

Si la fréquentation du Bayokos « est stable alors qu’elle baisse de 35 % au niveau national », ce fléchissement constant « fait peur » à Henri-Pierre. Plus que l’avenir de sa boîte, il « s’inquiète du manque de contacts humains. Une discothèque est un lieu d’échanges et de rencontres. C’est le reflet de notre société. Si les gens ne viennent plus, c’est qu’ils communiquent de moins en moins entre eux. » Le Bayokos veut se poser en remède à cette distance.

Le dossier “discothèques” de l’Orne Hebdo :
- Le Singe : la fête en cage de père en fils
- La Forge : la touche Rock à Marchemaisons
- Le Bayokos : l’Arc-en-Ciel alençonnais
À venir :
- Le Tempo : le bal devenu branché
- La Lisière : quand la forêt de Perseigne dansait
- Le Diapason : La Parisienne en campagne sarthoise
- Le Klubb : le bolide suspendu de La Hutte
- Le Lipstick : le rêve de six bâtisseurs à Livaie


Beauté : Le masque au charbon, bon pour toutes les peaux ?

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Masque à charbon 1 : ©Роксолана Осыка Fotolia

►Un ingrédient à la mode

Les statistiques du moteur de recherche Google ont parlé. La préoccupation beauté du moment est le masque au charbon. On ne compte plus les articles, les posts ou les tutos-vidéos. Le masque au charbon s’inscrit dans la tendance « détox », très à la mode en ce moment. On a donc ressorti ce remède antique connu pour ses vertus dépuratives. Dans les recettes de cosmétiques, on utilise un charbon végétal activé. Obtenu à partir de noix de coco, de bois ou de bambou calciné, ce dernier est ensuite bombardé avec de la vapeur d’eau pour améliorer sa porosité.

►D’abord destiné aux peaux grasses ou à problèmes

Une éponge capable d’absorber toutes les substances nocives pour l’épiderme. C’est ainsi que l’on décrit l’action des masques au charbon. Grâce à ses micro-cavités, le charbon peut emprisonner les produits chimiques, les polluants… Résultat : une peau nettoyée en profondeur et toute douce. On conseille d’abord les masques au charbon aux peaux sujettes aux imperfections ou acnéiques. Les fumeuses ou les urbaines l’utilisent pour remédier aux méfaits de leur mode de vie. Mais la recette se révèle souvent trop agressive pour les peaux sèches ou réactives. A utiliser avec parcimonie donc, une fois par semaine maximum.

►Attention aux recettes des réseaux sociaux

Tendance lourde oblige, les blogueuses ont adopté le masque au charbon avec enthousiasme. Un peu trop, peut-être. Certaines proposent leur recette maison à base de charbon végétal activé et de colle. Les dermatologues s’insurgent devant l’usage d’une substance aussi toxique. Les solvants présents dans la colle provoquent rougeurs, allergies ou gonflements. A terme, l’épiderme ne pourra plus jouer son rôle de barrière contre les microbes ou les allergènes. Si vous souhaitez faire vous-même votre masque au charbon, mieux vaut se limiter aux mélanges avec de l’argile ou de l’huile essentielle d’arbre à thé.

APEI-Actualités. M.B.

Au service pédiatrie de l’hôpital, le projet de restructuration contesté

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Le personnel du service pédiatrie a exprimé son mécontentement lundi 20 mars -
Le personnel du service pédiatrie a exprimé son mécontentement lundi 20 mars -

Après les revendications du personnel du Smur et Samu du Centre hospitalier inter-communal (Chic) d’Alençon-Mamers, c’est au tour du personnel du service pédiatrie de manifester son mécontentement.

Objet de la grogne : une réorganisation du service à partir du 1er octobre dont le personnel a eu connaissance à la suite d’une réunion avec la direction, lundi 20 mars.

« La direction veut restructurer la pédiatrie en augmentant l’activité et en réduisant le personnel », annoncent le personnel soignant et le Dr Zakaria Zakaria, chef du service pédiatrie. La direction du CHIC souhaite élargir l’amplitude horaire des urgences pédiatriques en non-interruption, 24 heures/24. Les urgences sont actuellement ouvertes de 8 h à 20 h.

Des chiffres contestés

« Dans son étude, la direction se base sur une moyenne de fréquentation à l’année, ce qui fausse considérablement les chiffres », martèle le chef de service. « Quand je suis arrivé dans le service en 2011, nous avions 4 200 passages par an. En 2016, nous atteignons 6 450. Ce que la direction n’arrive pas à comprendre, c’est que nous fonctionnons par périodes et que les besoins ne sont pas les mêmes ».

Le service connaît une activité dite basse d’avril à novembre et une autre plus importante de novembre à avril. « Avec des pics importants de décembre à février. Avec les statistiques dictées par la direction, les besoins en personnel sont moindres ».

De l’auto-remplacement

Le service pédiatrie est composé de cinq médecins, dix-huit infirmières et vingt auxiliaires pour une capacité de seize lits. « En forte période, nous avons souvent deux enfants par chambres et on voudrait réduire la capacité, ce n’est pas acceptable », commente le personnel soignant.

« Nous avons mis en place une amplitude de travail de 12 heures qui nous permet d’assurer pleinement notre travail, d’assurer une qualité de soins, d’être à l’écoute des parents mais aussi d’assurer une partie animation avec les enfants. Nous assurons de l’auto-remplacement au sein du service pour l’intérêt des enfants. Demain, on veut nous retirer cette organisation qui est bien rodée pour nous obliger à revenir sur une amplitude de 7 h 40. Nous refusons cette nouvelle organisation. Il faut faire du profit. Le patient va devenir un client ».

La sécurité

Pascal Lamarche, secrétaire CGT et membre du CHSCT, souligne que la sécurité du personnel n’est pas assurée la nuit. « C’est un problème que nous avons déjà abordé avec la direction. Demain, avec les urgences pédiatriques ouvertes 24h/24, la direction souhaite maintenir une infirmière et une auxiliaire de permanence la nuit. Si le service pédiatrie connaît un large taux de satisfaction, avec la nouvelle organisation proposée par la direction, il ne faut pas que le personnel en pâtisse. C’est une véritable détérioration des conditions de travail. Nous n’avons pas d’écoute au niveau de la direction ».

La revendication va faire l’objet d’une motion dans la prochaine réunion du CHSCT, au comité technique d’établissement, le 4 avril et celle-ci sera remontée aux instances du Conseil de surveillance.

Mobilisation de la CGT devant la préfecture d’Alençon

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Le rassemblement s'est tenu de 11h30 à 13h mardi 21 mars.
Le rassemblement se tient de 11h30 à 13h ce mardi 21 mars.

Dans le cadre d’une journée de mobilisation interprofessionnelle nationale, l’UD CGT de l’Orne a lancé un appel au rassemblement mardi 21 mars devant la préfecture d’Alençon.

Tandis que quatre délégués étaient reçus par le préfet de l’Orne, Isabelle David, les représentants du personnel de diverses entreprises privées et publiques ont pris la parole afin de dresser un état des lieux du monde de l’entreprise et des services publics.

Joël Toussaint, secrétaire général adjoint de l’UD, explique :

“Nous avons initié depuis février le printemps de l’industrie. On souhaite lancer des débats et des actions pour une reconquête des biens industriels et défendre un service public fort”.

Le constat de la CGT est simple : 60% des biens industriels sont aujourd’hui importés ; les richesses produites par les salariés vont trop dans les poches des actionnaires et pas assez dans celles de l’ouvrier. “L’argent existe, il faut juste rééquilibrer les choses”. Secteur industriel, hospitalier, cheminot, service public, “c’est ensemble que l’on va faire avancer nos idées”.

Une négociation tripartite (Etat/secteur économique/organisations syndicales) est demandée.

“On veut de la vie dans l’Orne et pas que le département devienne une maison de retraite à ciel ouvert !”

D’autres rassemblements devraient suivre dans les semaines à venir. “Le département est riche en industries mais elles sont fragiles, poursuit le délégué CGT. De plus des filières porteuses d’emplois  pourraient être développées, comme la filière bois”.

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PORTRAIT. Bérengère Rousson, une réussite professionnelle et humaine

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Déterminée, franche et passionnée : trois des qualités de Bérangère Rousson
Déterminée, franche et passionnée : trois des qualités de Bérangère Rousson

Dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes, le groupe Suez a souhaité mettre en lumière des portraits de femmes qui ont choisi un métier technique et à responsabilité en région. 70 femmes ont été retenues sur le territoire. Pour la Normandie, c’est Bérangère Rousson qui est mise en avant. Elle est technicienne d’exploitation en assainissement aux Eaux de Normandie à Alençon.

Un beau parcours

Née à Saint-Etienne, Bérangère Rousson, 23 ans, s’oriente vers une scolarité de commerce extérieur. Un choix qu’elle transforme très vite. « C’est lors d’un salon d’étudiant que je me suis intéressée à un projet éolien ». Titulaire d’un Bac scientifique et d’un BTS gestion et maîtrise de l’eau en alternance entre Saint-Etienne et la Haute-Savoie, elle obtient très vite sa licence professionnelle en protection de l’environnement à Strasbourg.

En novembre 2014, elle entre dans la vie active à la Lyonnaise des Eaux à Lyon comme technicienne de traitement. Elle intègre le pôle alençonnais en janvier dernier. « C’est plus petit qu’à Lyon mais le travail est plus diversifié, c’est ce qui m’a motivée ».

Une polyvalence

Bérangère Rousson est affectée à la station d’épuration de Saint-Paterne. Elle veille avec une équipe d’hommes à la bonne épuration des eaux usées de la CUA. « Nous nous partageons les 13 stations d’épuration de la région et les 38 postes de relèvement d’assainissement ». Quand elle n’est pas sur la route, la jeune technicienne assure le suivi métrologique dans son laboratoire.

Des ambitions

Toujours à la recherche de perfection, Bérangère Rousson ambitionne de monter en compétence au sein de l’entreprise. « Je souhaite rester dans le groupe. Malgré son importance au niveau des effectifs, il sait garder un esprit PME avec une reconnaissance humaine ».

Entourée d’hommes, Bérangère a vite trouvé sa place dans l’équipe. « Autant j’ai ressenti plus de distance à Lyon, qu’à Alençon, je me suis sentie bien accueillie. Nous avons les mêmes tâches quotidiennes et je ne sens pas de sexisme » (rires).

L’actu vue par Djony : quand un apprenti devient patron…à faire rêver ceux qui se voient patron de la présidentielle

Avec Capitol Vision, Talisco prend de la hauteur

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Jérôme Amandi, alias Talisco, est de retour sur la scène de La Luciole, samedi 25 mars à 21 h (Photo Yann Orhan).
Jérôme Amandi, alias Talisco, est de retour sur la scène de La Luciole, samedi 25 mars à 21 h (Photo Yann Orhan).

Capitol Vision est votre second album. Comment est-il né après l’énorme succès de Run ?

Jérôme Amandi : « Run n’a pas été un énorme succès. J’ai simplement eu beaucoup de chance parce qu’il a super-bien résonné. On a fait plus de 250 dates en trois ans, en France, en Allemagne, en Belgique et aux États-Unis. Du coup, ça a généré un milliard d’histoires, de rencontres et de choses folles avec le groupe que j’ai eu envie de raconter, de partager. Du coup, ce nouvel album s’est imposé à moi. Il est lié à des moments clés de ces trois dernières années. »

Chaque titre correspond à un temps fort ?

« Oui. Il dit une journée ou une rencontre particulière. Comme « The Martian Man » par exemple qui est lié à ma rencontre, dans le Nevada, d’un homme illuminé, associable, sans attaches dans la société mais en même temps avec les pieds très bien ancrés dans la terre et plein de poésie et de romance… »

Tout ce nouvel opus n’est donc que du vécu ?

« Oui mais magnifié, naturellement. Je ne livre pas une réalité de manière basique mais selon mon point de vue mais ça reste néanmoins une réalité puisque directement inspirée de celle-ci. »

Cliquez ici pour voir la vidéo embarqué

Vous avez beaucoup tourné aux États-Unis ?

« Oui, on y est resté un mois et demi. J’ai découvert Los Angeles et ça a été un coup de cœur. D’ailleurs, j’y retourne régulièrement depuis. Cette ville a influencé ce nouvel album. »

La griffe Talisco reste pourtant inchangée !

« Oui je suis resté moi, je n’ai pas changé ma voix ni ma façon d’interpréter mais c’est une ville, comme New-York ou Miami, qui inspire plein de fantasmes et de clichés. J’ai trouvé que Los Angeles était LE cliché ! La ville qui rassemble tous mes fantasmes aussi bien en terme de climat que dans l’attitude des gens. Cette ville a eu un effet immédiat sur moi. C’est aujourd’hui mon troisième poumon ! J’y trouve mon espace de liberté et de créativité. »

Vous avez pourtant enregistré votre album chez vous ?

« Oui à Paris parce que chez moi et je n’y ai pas de contraintes de temps, j’ai mes machines, mon espace. C’est ma bulle. Une fois qu’il a été enregistré, j’ai cherché la bonne personne pour le réaliser. Je l’ai trouvé à Los Angeles ! C’est Jaycen Joshua qui a travaillé avec Jay Z, Justin Timberlake et Snoop Dogg. »

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Pourquoi ce titre d’album « Capitol Vision » ?

« Ça ne veut rien dire en réalité ! C’est une métaphore. Le Capitole est un monument, un emblème que l’on peut voir dans plein de grandes villes. Je me le suis imaginé comme mon moi intérieur, au sommet duquel j’ai eu envie de me hisser pour regarder quels étaient les moments les plus forts de ma vie. C’est comme lorsque vous vous placez sur les plus hauts points de Los Angeles ou de Paris, vous voyez alors émerger les bâtiments les plus emblématiques ! Moi, je me suis hissé au sommet de ma vie et j’ai regardé ce qui ressortait. »

Comment s’est faite la transmission de votre titre « The Keys » pour illustrer la pub pour un opérateur téléphonique ?

« Je n’en ai aucune idée ! The Keys existait avant la pub. Un jour, j’ai reçu un appel de mon label qui m’a dit que l’opérateur était entré en contact avec eux pour cela, après un coup de cœur pour ce titre ! C’est bien car ça a poussé le projet de Run un peu plus loin. Mais en même temps, je ne m’en lèche pas les babines de ce succès. Rien n’est jamais gagné dans la musique et il n’y a rien de snob autour de ce succès de l’album Run. »

Vous êtes musicien depuis l’âge de 11 ans ?

« Oui mais ce n’est pas précoce. J’avais des potes qui jouaient depuis l’âge de 5 ou 6 ans quand j’ai commencé. Et je n’ai jamais eu de questions existentielles quand j’étais gamin : je savais qui j’étais et ce que je voulais faire : être musicien ! J’ai pris un peu de distance avec la musique à l’âge de 20 ans car ça ennuie tout le monde et ça fait flipper. Alors, j’ai poursuivi des études et j’ai travaillé dans le commerce. Je n’étais pas malheureux même si ce n’était pas ce dont je rêvais. La musique était alors un passe-temps. ».

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Comment y êtes-vous revenu ?

« Entre deux jobs. Je me suis donné un an pour faire quelque chose. Si ça n’avait pas fonctionné, je restais dans mon job ! »

Comment se déroule la tournée de votre nouvel album ?

« Très bien : les salles sont remplies. C’est top ! »

Vous souvenez-vous de votre passage à la Luciole ?

« Oui et même des deux ! La première fois, on avait fait la première partie de Lou Doillon ! On est heureux de revenir. J’espère qu’il fera bon ! »

Le public français est-il différent du public américain ?

« Je crois que je n’ai pas encore assez d’expérience pour juger de cela. Tout dépend tellement de la salle, de l’heure à laquelle je joue, si j’ai la gouache ou non… Je ne sais pas comment font les artistes qui arrivent à dire que le public du Nord est différent de celui du Sud, etc. Et notre tournée a été assez divisée avec des dates en Angleterre, en Allemagne, en Suisse, aux États-Unis au milieu de dates en France… C’est très complexe, il y a beaucoup de paramètres qui entrent en jeu. »

Pourquoi Talisco ?

« Je m’étends assez peu sur ce sujet. C’est l’occasion de rendre hommage à quelqu’un. C’est ma bonne étoile ».

Talisco à La Luciole à Alençon, samedi 25 mars à 21 h. Tarifs : de 8 € à 22 €. Réservations au 02 33 32 83 33 ou sur laluciole.org

Discothèque Le Tempo : le bal devenu branché

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Hervé Rouzière (à dr.), le gérant, et Gaspar Ragot, le barman. -
Hervé Rouzière (à dr.), le gérant, et Gaspar Ragot, le barman. -

Avant la disco, la musette.

Cela fait plus de 60 ans que les danseurs s’approprient Le Tempo, situé à Montchevrel entre le Mêle-sur-Sarthe et Courtomer. L’ancien bal de nuit, qui s’appelait déjà Le Tempo, fait partie du patrimoine de la musique et de la danse.

Il est ouvert à l’après-guerre par Gérard Buisson. Depuis, le lieu a évolué au rythme de la mode musicale. En 1989, Gaby Leroy, déjà propriétaire de l’Arc-en-Ciel à Alençon, reprend le dancing et le transforme en véritable discothèque moderne. Son compère Gérard Jardin lui succède jusqu’en 1999, date de reprise par Gilles Ragot.

Le Tempo aurait pu disparaître

L'enseigne bleu azur éclaire la commune de Montechevrel depuis de nombreuses années.
L'enseigne bleu azur éclaire la commune de Montechevrel depuis de nombreuses années.

Au décès de ce dernier il y a 3 ans, son DJ et « grand ami » Hervé Rouzière lui succède. Aujourd’hui, il reconnaît :

« Si je n’avais pas pris la suite de Gilles, c’était probablement la fin de l’histoire du Tempo. »

D’un père artificier qui lui a donné « la fièvre » de l’animation et amoureux de musique depuis toujours, Hervé a démarré en tant que DJ sous la gérance de Gérard Jardin, il y a 25 ans. Il était alors âgé de 19 ans. Parti quelques années à Vire, et en formation en « école de DJ », il revient au Tempo en 1995.

Aujourd’hui, il travaille avec Gaspar Ragot, barman et fils de l’ancien gérant, et emploie jusqu’à 7 personnes à mi-temps. Hervé s’occupe toujours des platines.

« Je compare souvent le DJ à un cuisinier, qui doit savoir improviser pour mettre les ingrédients et créer une atmosphère. »

Sas de décompression

S’il attache autant d’importance à l’ambiance, c’est qu’il connaît son impact. « Nous permettons à nos clients, qui travaillent toute la semaine de relâcher la pression. »

« Nous sommes un peu leur sas de décompression et, en campagne comme ici, il n’y a plus beaucoup d’endroits où ils peuvent le faire. »
Le Tempo ouvre régulièrement ses portes à l'association Perce neige, de Moulins-la-Marche, qui accueille et accompagne les personnes touchés par une déficience mentale, un handicap physique ou psychique.
Le Tempo ouvre régulièrement ses portes à l'association Perce neige, de Moulins-la-Marche, qui accueille et accompagne les personnes touchés par une déficience mentale, un handicap physique ou psychique.

Clients fidèles

Voilà pourquoi Le Tempo, malgré le temps qui passe et la chute générale de fréquentation dans les discothèques, continue d’attirer une clientèle fidèle. « Le secret, je ne l’ai pas. Le métier d’animateurs ne s’invente pas mais sur le reste, nous sommes juste accueillants et les gens aiment revenir, ce sont surtout des fidèles. » L’endroit est aussi connu de tous et se transmet de génération en génération.

Hervé Rouzière aime répéter :

« J’ai fait danser les parents, dont certains se sont rencontrés ici, et je fais maintenant danser leurs enfants. »

Si l’interdiction de fumer dans les lieux publics a « fait très mal », il arrive encore régulièrement de voir 300 personnes au Tempo, dans un espace qui peut en accueillir 400. Ils viennent de Gacé, Mortagne, Mamers, Sainte-Gauburge et des Parisiens en vacances s’invitent l’été.

Le Tempo a aussi su évoluer avec son temps. Une webradio a d’ailleurs récemment été lancée.

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Collision entre un semi-remorque et deux voitures sur la RN12

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L'accident a fait un blessé léger. -
L'accident a fait un blessé léger. -

L’accident s’est produit mercredi 22 mars à Saint-Denis-sur-Sarthon, en sortie de bourg direction Alençon, sur la RN12.

Deux véhicules et un semi-remorque sont entrés en collision vers 8h20. Les pompiers d’Alençon sont intervenus sur place et ont pris en charge un blessé léger (la conductrice d’une des deux voitures) qui a été transporté au centre hospitalier.

Les gendarmes ont mis en place une circulation alternée le temps de l’intervention.

Premier Eco-festival au lycée Alain jeudi 23 mars

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Le lycée Alain multiplie les projets en faveur du développement durable (photo d'archives).
Le lycée Alain multiplie les projets en faveur du développement durable (photo d'archives).

Très intéressé par le développement durable et les économies d’énergie, le lycée Alain d’Alençon organise jeudi 23 mars son premier Eco-festival.

Élèves et enseignants se sont mobilisés et ont fait appel à diverses structures du pays d’Alençon porteuses de projets en lien, entre autres, avec l’économie sociale et solidaire.

Tri sélectif, tri des déchets, filière technologique en lien avec les économies d’énergie et le développement durable, challenge « eco-bike », éclairage intelligent sur certains espaces… Le lycée Alain a depuis longtemps inscrit sur sa feuille de route les questions de développement durable.

Thierry Mathieu, proviseur, explique :

« Ce festival a pour but de sensibiliser le public sur ce sujet. Avec des débats, des ateliers, de nombreuses rencontres. On aimerait aussi que ce soit une journée sans portable : on va d’ailleurs proposer un atelier pour expliquer aux élèves tous les éléments qui composent un téléphone portable Notre souhait ? Lancer une réflexion pour aller toujours plus loin dans la démarche ».

Actuellement, le lycée réfléchit à la conception d’un abri-vélo autonome en énergie, capable aussi de recharger un vélo électrique…

Parmi les nombreuses initiatives de la journée : la fabrication d’un banc de commémoration en palettes de récupération, une disco-salade à la cafétéria, l’inauguration du bio-potager, un défilé de mode vintage, un atelier « zéro décheté avec le service déchets de la ville d’Alençon (fabricaiton de produits de beauté maison), conférence d’Handichiens etc…

Pratique

Eco-festival au lycée Alain jeudi 23 mars dès 9h.

[Vidéo] Navette gratuite : une erreur de parcours ?

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Si l'idée de la navette de l'hyper-centre, 100 % électrique et gratuite, actuellement expérimentée à Alençon est unanimement saluée, son parcours fait grincer des dents. -
Si l'idée de la navette de l'hyper-centre, 100 % électrique et gratuite, actuellement expérimentée à Alençon est unanimement saluée, son parcours fait grincer des dents. -

Des commerçants du cœur de ville d’Alençon s’exaspèrent de voir la nouvelle navette contourner le centre-ville sans déposer devant chez eux le moindre usager. « Elle sappelle hyper-centre mais elle ny vient pas ! », tempête Marie-Sophie Brard, la patronne du tabac-presse de la Grande-rue, face à la basilique.

Cliquez ici pour voir la vidéo embarqué

Démarrage à 9 h : trop tard ?

Pour l’heure, elle part de la gare du Champ-Perrier. Direction le parking gratuit du boulevard de la République. La navette longe ensuite le quai Henri Dunant avant d’emprunter le parcours traditionnel des bus : rue de l’Abreuvoir, place du Plénître, cours Clemenceau. Au rond-point de la place Desmeulles, elle s’engage rue de l’Écusson jusqu’à la place de Tilly où elle effectue un demi-tour pour revenir sur ses pas !

A la gare de sbus du Champ-Perrier, l'arrêt de la navette est symbolisée par une prise électrique
A la gare des bus du Champ-Perrier, l'arrêt de la navette est symbolisée par une prise électrique

La rue du Collège permet de desservir la bibliothèque, la place Foch : la mairie puis la navette « remonte » la rue de Bretagne pour s’engager rue Candie et marquer un arrêt « devant la clinique ». « C’est un arrêt que les gens aiment bien ici car il n’y a aucun bus à s’arrêter juste devant la clinique », confie le chauffeur. Elle termine sa boucle par la rue Eugène Lecointre, l’église Saint-Léonard, le bas de la Grande-rue, rue de Lattre-de-Tassigny pour un retour à la gare des bus, place du Champ-Perrier.

"Elle porte le nom d'hyper-centre mais n'y veitn pas !", tempête Marie-Sophie Brard, la patronne du tabac-presse de la Grande-rue, face à la basilique
"Elle porte le nom d'hyper-centre mais n'y vient pas !", tempête Marie-Sophie Brard, la patronne du tabac-presse de la Grande-rue, face à la basilique

« Rien n’est gravé dans le marbre »

Contacté, Francis Aïvar, élu de la Communauté urbaine d’Alençon en charge des transports urbains, rappelle que cette navette « est testée à titre expérimental ».

Il insiste sur la nécessité « de boucler le tour en 15 à 18 minutes » pour que la navette soit fréquentée. Avant de conclure : « Rien n’est encore gravé dans le marbre, tout est modifiable et je reste preneur de toute suggestion ».

Plus d’informations dans l’Orne-Hebdo de mardi 21 mars 2017.

Le premier arrêt se situe sur le parking gratuit du boulevard de la République
Le premier arrêt se situe sur le parking gratuit du boulevard de la République

Le Ladie’s circle, un onze féminin gagnant

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« Cette aventure est unique, magique. Elle nous rend plus fortes »
« Cette aventure est unique, magique. Elle nous rend plus fortes »

Samedi 11 mars 2017, elles étaient présentes aux cotés des Restos du Cœur pour la collecte de denrées alimentaires annuelle. Une action parmi d’autres.

Elles, ce sont les femmes du Ladies’Circle 79 Alençon, qui ont reçu la charte, une semaine plus tôt à l’hôtel du Département, devant 160 personnes venues des quatre coins de la France.

« 79 parce que nous sommes le 79e club créé », explique Erika Prel.

Onze femmes engagées forment le groupe alençonnais : «  notre devise est l’Entraide et l’Amitié. Notre but est de renforcer les moyens humains des associations locales et d’organiser des manifestations pour lever des fonds. En dix-sept mois, nous sommes venues ponctuellement en aide à Habitat et Humanisme, à la Ligue contre le cancer, à Un Rêve pour Arthur et aux Restos du Cœur ».

Précision : « nous avons néanmoins deux associations de fond: « Pour l’avenir de Jules », en local, afin d’aider Jules a continué de suivre son traitement aux USA et « Mon Cartable Connecté » au niveau national afin de doter les enfants hospitalisés de longue durée de cartables connectés pour rester en lien avec l’école et avec leurs camarades ».

Le Ladies’Circle a remis un chèque de 1 500€ à Hélène Dubois, la maman de Jules, en présence de Jules et de son papy, ainsi qu’une chèque de 1 500€ à Abdel Aissiou, président du collectif « Mon cartable Connecté ».

Il agresse une cliente et une guichetière de La Poste avec une canette découpée

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Les faits ont été commis lundi 20 mars au bureau de Poste du centre-ville. -
Les faits ont été commis lundi 20 mars au bureau de Poste du centre-ville. -

C’est un habitué des tribunaux qui a été présenté en comparution immédiate mercredi 22 mars devant le tribunal correctionnel d’Alençon pour des faits de violences et menace avec arme (en l’occurrence une canette découpée).

Le prévenu, un homme de 42 ans, a été condamné à une contrainte pénale de trois ans (depuis 2014, cette nouvelle peine permet un contrôle et un suivi renforcé, à mi-chemin entre l’emprisonnement et le sursis avec mise à l’épreuve).

Elle se sauve en hurlant

Lundi 20 mars, il s’est rendu au bureau de Poste du centre-ville d’Alençon afin de prendre connaissance de l’état de son compte. Sans domicile fixe et en provenance de Mamers, il attend un virement de la CAF. Mais toujours rien : son compte affiche un solde de 22 centimes… En colère, et surtout alcoolisé, il s’en prend à une cliente, la menaçant tant et si fort que cette dernière se sauve en hurlant. Une guichetière s’interpose mais devient aussitôt la cible du prévenu qui l’attrape par la main et la menace de l’autre avec sa canette découpée.

L’alarme est déclenchée et la police intervient alors que le directeur de l’agence tentait de calmer l’individu.

31 condamnations

Au cours de l’audience, le mis en cause peine à trouver une explication à son geste et sa colère brutale. « Quand je bois, je fais n’importe quoi. J’ai eu un coup de sang » arrive-t-il tout juste à dire.

Son casier est conséquence et ne plaide pas en sa faveur (31 condamnations pour vols, filouteries, violences…). L’alcool est la drogue font aujourd’hui partis de son quotidien.

Le prévenu a donc été condamné à une contrainte pénale de 3 ans avec obligation de ne pas entrer en contact avec la victime ou de se rendre au bureau de Poste du centre-ville. Il devra verser 150 euros de dommages et intérêts à la victime. Il devra retourner devant le juge très prochainement afin de fixer les mesures à respecter durant sa peine.

Plus de 7 M € d’aides financières aux propriétaires, sur cinq ans

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L’Opération programmée d’amélioration de l’habitat, de renouvellement urbain (Opah-RU) se déroule sur le périmètre du centre ancien de la ville et vise notamment à remettre sur le marché des biens de qualité et à mettre en valeur le patrimoine.
L’Opération programmée d’amélioration de l’habitat, de renouvellement urbain (Opah-RU) se déroule sur le périmètre du centre ancien de la ville et vise notamment à remettre sur le marché des biens de qualité et à mettre en valeur le patrimoine.

Lancée en 2015 par une étude pré-opérationnelle, l’Opération programmée d’amélioration de l’habitat (Opah) va être mise en œuvre dès lundi 3 avril. Elle constitue le point 13 des « 31 Grands projets » d’Alençon.

Objectif : accompagner et inciter les propriétaires occupants ou bailleurs à réaliser des travaux d’amélioration de leurs logements via des subventions.

Cet Opah se scinde en deux dispositifs : l’Opah et l’Opah de renouvellement urbain (Opah-RU).

À destination de 650 logements

L’Opah, sur le territoire de la ville d’Alençon, est à destination des propriétaires occupants modestes. Elle vise à lutter contre l’habitat indigne et la précarité des ménages, à améliorer la performance thermique des logements, à permettre le maintien à domicile par l’adaptation des logements, à agir préventivement sur des difficultés du parc en copropriété et à accompagner et soutenir des projets de rénovation des copropriétés.

Elle concerne 375 logements sur cinq ans. Les engagements financiers pour cette opération programmée d’amélioration de l’habitat s’élèvent à 1,9 M € de l’Anah, 78 395 € de l’État dans le cadre de l’opération « Habiter mieux » et 303 970 € de la Ville d’Alençon.

La convention entre l'Etat et la Ville a été signée vendredi 17 mars à l'hôteld e vile d'Alençon par le député-maire Joaquim Pueyo et le préfet Isabelle David.
La convention entre l'Etat et la Ville a été signée vendredi 17 mars à l'Hôtel de Ville d'Alençon par le député-maire Joaquim Pueyo et le préfet Isabelle David.

L’Opah de renouvellement urbain (Opah-RU) se déroule sur le périmètre du centre ancien de la ville, à destination de tous les propriétaires, et vise à remettre sur le marché des biens de qualité et adaptés aux besoins actuels des ménages par la reconquête du parc de logements vacants, à attirer de nouveaux habitants pour maintenir la population dans le centre-ville et à mettre en valeur le patrimoine.

Elle concerne 275 logements. Financement : 3,3 M € de l’Anah, 56 242 € de l’État dans le cadre de l’opération « Habiter mieux » et 1,85 M € de la Ville d’Alençon.

« Favoriser l’accueil de nouveaux habitants »

« Ces opérations qui sinscrivent dans le cadre dun programme stratégique de réinvestissements urbains et de revitalisation du cœur de ville traduisent notre volonté de mener une politique, à la fois offensive et incitative, en direction des propriétaires privés et bailleurs ou occupants afin daméliorer la qualité du parc de logement alençonnais et de favoriser laccueil de nouveaux habitants », a confié Joaquim Pueyo, le député-maire d’Alençon lors de la signature des conventions d’Opah et d’Opah-RU avec le préfet de l’Orne, Isabelle David.

L’animation et le suivi de ces opérations ont été confiés à un prestataire : le groupement Inhari/Cdhat (centre de développement pour l’habitat et l’aménagement des territoires). Il assurera les missions techniques, administratives et financières (visites de logements, réalisations de diagnostic technique de l’état du bâti, élaboration de préconisations de travaux, réalisations de pré-études financières, sociales et administratives) afin d’accompagner les propriétaires dans leur démarche.

Lancement lundi 3 avril

Toutes ces missions seront gratuites pour le particulier. Elles seront, en revanche, financées par l’Anah à hauteur de 185 255 €, de l’État (25 437 €), la Ville d’Alençon (260 251 €) et le Conseil départemental de l’Orne (111 669 €).

Dès lundi 3 avril, une phase de communication importante va être réalisée auprès des professionnels, des acteurs du territoire et des particuliers. Le prestataire assurera deux demi-journées de permanence d’abord à la mairie d’Alençon puis dans des bureaux « visibles » en cœur de ville. Des rendez-vous sont d’ores et déjà possibles.

Discothèque La Lisière : quand la forêt de Perseigne dansait

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La Lisière doit son nom à son emplacement, en bord de forêt. -
La Lisière doit son nom à son emplacement, en bord de forêt. -

Lorsque Nicole Bracciani et son mari Roger s’installent à Neufchâtel-en-Saosnois en 1967, ils sont loin de s’imaginer qu’ils vont ici vivre l’histoire d’une vie.

Un jukebox comme élément déclencheur

Originaire de Biarritz, le couple reprend une auberge achetée par le beau-père de Nicole. Celle qui vit toujours là, à 80 ans, assure :

« Quand nous sommes arrivés ici, cela a été le coup de foudre. »

Les époux reprennent le restaurant, qui fait aussi petit hôtel, bar et dancing à ses heures perdues. À l’intérieur, le jukebox attire rapidement une nouvelle clientèle. « Des groupes de jeunes venaient exclusivement pour écouter leur musique. Cela nous a donné des idées », se rappelle l’ancienne gérante.

Pour répondre aux attentes de cette jeunesse accro à la « musique moderne », Roger, bricoleur hors pair, construit de ses mains, « sans fric mais avec beaucoup d’imagination », ce qui va devenir LA discothèque branchée des années 70.

Brassage

La Lisière est inaugurée en décembre 1969. Très vite, les propriétaires se rendent compte qu’ils répondent ainsi aux attentes d’une « jeunesse décomplexée », qui avait besoin de passer des soirées « différentes » de celles de leurs aïeuls.

« C’était une époque fabuleuse », se remémore Nicole, un brin nostalgique.

« Il y a eu du monde tout de suite. Nous étions ouverts 7 jours sur 7, et il n’était pas rare que la discothèque soit pleine, avec 500 personnes. »

Chez Nicole et Roger, on vient de Caen, de Mayenne, de Laval, du Mans, même de Paris et bien sûr d’Alençon pour danser et se rencontrer (et plus si affinités). Michèle Besnier (divorcée Devillard), toujours en contact avec Nicole aujourd’hui, a notamment rencontré son mari là-bas. Elle témoigne :

« C’était un vrai lieu de rencontre, il y avait un brassage incroyable de personnes totalement différentes. Mais tout le monde se retrouvait là. »

Bonne et mauvaise réputations

Pour répondre au désir d’émancipation de cette jeunesse, les gérants s’offrent « du très bon matériel et les meilleurs disques du moment que nous allions chercher à Paris. Pour la région, c’était révolutionnaire », sourit Nicole.

Si La Lisière ne tarde pas à se faire une réputation dans le monde de la nuit, elle pâtit en revanche d’une autre, totalement différente, dans la petite commune.

« Nous étions les pionniers de la région dans le domaine de la nuit. Forcément, dans un petit village reculé, cela inquiétait. On nous montrait du doigt. »

Nicole Bracciani, maternelle

Mais Nicole n’a « jamais cédé un pouce malgré les difficultés ». Ce qui la motivait ? Les nombreux signes d’affection qu’elle recevait de la part de ses clients, qui l’appelaient affectueusement « Nini ». Elle en plaisante :

« J’étais devenu leur confidente, toujours à l’écoute, disponible, presque maternelle même si je n’ai jamais touché d’allocations familiales pour cela. »

Après 20 années « magiques », Nicole s’est mise à l’écart de la discothèque que Roger a continué de faire tourner, sans le succès d’antan. Au milieu des années 90, La Lisière a finalement fermé ses portes.

Encore aujourd’hui, Nicole reçoit parfois « des fleurs et des vœux d’anciens clients ». « Une fois, dans la salle d’attente du médecin, on m’a interpellé en me demandant si j’étais bien « la dame de la Lisière ? » en me répétant qu’ils adoraient y venir ».

Ces signes d’affection lui font « chaud au cœur ». « J’en suis fière, c’est comme une récompense pour moi. » Une sorte de remerciements, plus de 40 ans après.

Le dossier “discothèques” de l’Orne Hebdo :
- Le Singe : la fête en cage de père en fils
- La Forge : la touche Rock à Marchemaisons
- Le Bayokos : l’Arc-en-Ciel alençonnais
- Le Tempo : le bal devenu branché
- La Lisière : quand la forêt de Perseigne dansait
À venir :
- Le Diapason : La Parisienne en campagne sarthoise
- Le Klubb : le bolide suspendu de La Hutte
- Le Lipstick : le rêve de six bâtisseurs à Livaie


Les carafes filtrantes sont-elles vraiment efficaces ?

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Carafe filtrante 1 : ©Africa Studio Fotolia

Comme 16 % des Français, vous êtes un adepte des carafes filtrantes ? Pourtant, dans un rapport, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail estime que leur efficacité n’est pas réellement démontrée. « Les données disponibles ne permettent pas d’évaluer l’efficacité réelle de toutes les carafes filtrantes commercialisées. En effet, celle-ci dépend de la composition et des caractéristiques de la cartouche filtrante, de la qualité de l’eau destinée à être filtrée et des pratiques de l’utilisateur », rapporte l’Anses. Et de poursuivre : « l’usage de carafes filtrantes peut conduire au relargage de différents contaminants (ions argent, sodium, potassium, ammonium) dans l’eau de boisson, à un abaissement du pH, voire à une altération de la qualité microbiologique de l’eau ». L’Agence précise que « les données actuellement disponibles ne permettent pas de mettre en évidence un risque pour la santé du consommateur ».

►Changer souvent le filtre

Pour une utilisation en toute sécurité, l’Anses distille certaines recommandations. Ainsi, elle encourage les utilisateurs à respecter le mode d’emploi et certaines précautions d’usage (nettoyage de la carafe, remplacement régulier de la cartouche). De plus, elle recommande de conserver la carafe filtrante et son eau au réfrigérateur. L’Anses rappelle que l’eau filtrée doit être consommée rapidement, dans le 24 heures après la filtration. Elle souligne également que la carafe filtrante ne rend pas potable une eau qui ne l’est pas. Enfin, l’agence estime que l’efficacité réelle des carafes doit être examinée par des instances compétentes. Elle préconise que les annonces des fabricants fassent systématiquement l’objet de vérifications par « des essais normalisés ». L’Anses plaide également pour que « les pourcentages de réduction des paramètres testés observés figurent sur les emballages ». De même, attention aux cartouches achetées sur internet. Dans certains cas, les produits achetés en ligne ne sont pas conformes à la réglementation européenne.

APEI-Actualités. Johanna Amselem

Un couvreur interdit de gérer une entreprise à vie

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Le prévenu a également été condamné à dix-huit mois de prison ferme.
Le prévenu a également été condamné à dix-huit mois de prison ferme.

Le quinquagénaire avait déjà fait l’objet d’une interdiction de gérer une entreprise pendant dix ans à compter de 2012, après la liquidation judiciaire, en décembre 2008, de son entreprise qui enregistrait, à ce moment, « un passif de 460 000 ». Le procureur de la République d’Alençon avait alors « demandé une mesure de faillite personnelle au regard de la gestion catastrophique » du prévenu.

« Gestion catastrophique et illégale »

En 2011, une femme le contacte pour savoir s’il pouvait recruter son fils comme apprenti. Le charpentier-couvreur refuse au motif qu’il n’a plus de société « mais lui propose de laider à créer sa société ». La femme se « rapproche dun avocat » pour la procédure et fait naître une Sarl. « Très vite, la signature des chèques est transmise au prévenu » qui, au final, « recrutait et gérait la société malgré linterdiction du Tribunal de commerce dAlençon », déclare la procureure de la République.

La créatrice de la société, mobilisée sur un autre emploi « qui lui prenait du temps », fait finalement office de « secrétaire ». Et « le prévenu recommence, dans cette nouvelle société, une gestion catastrophique et même illégale », signale la procureure.

L’artisan de 51 ans emploie un homme, sur deux périodes, « mais ne le déclare pas ». Lors de l’enquête, il aurait justifié cette non-déclaration par le fait « que les comptables nétaient déjà plus payés ».

De 2012 à 2015, le prévenu s’est versé 157 600 € sur son compte bancaire personnel en provenance du compte de la société. « 123 000 € au titre des salaires et 34 600 € au titre des remboursements de frais divers », annonce la procureure avant de détailler : « Il sest octroyé 9 000 € de salaire de mai 2014 à mai 2015 puis 4 000 € et 2 000 € les mois suivants alors que les cotisations nétaient pas payées et quil naurait dû percevoir que des dividendes en fin dannée et pas de salaires ».

Il a aussi effectué 108 800 € de retraits d’espèces depuis le compte de la société. « Il dit avoir retiré de grosses sommes pour les fournisseurs et les sous-traitants. Mais la banque lui avait aussi fait remarquer que les sommes retirées étaient trop importantes et trop fréquentes ».

La créatrice de la société n’était, elle, « pas au courant de ces retraits et de ces virements », relève la procureure.

Entendu durant l’enquête, le comptable a fait savoir qu’il n’avait été destinataire que d’un seul bilan comptable. « Il avait demandé à exclure cette société du cabinet comptable car il nétait plus payé et quaucun élément comptable ne lui était fourni ».

Préjudice important

La liquidation judiciaire de la Sarl a été prononcée le 19 octobre 2015 « avant la fin de la période d’observation de six mois », poursuit la procureure de la République non sans faire état, en parallèle, « d’une activité du prévenu dans l’immobilier » qui a généré, en 2014, un prêt bancaire de 94 800 € pour l’achat d’une maison dans le quartier de Courteille à Alençon. « Il n’a pas été en mesure de rembourser le prêt. La maison, qui n’avait ni gaz, ni électricité, ni confort, a été saisie », remarque l’avocate de la banque.

Le prévenu s’est également lancé dans une opération de réhabilitation d’un immeuble en région parisienne. « Une promesse de vente a été actée entre lui et ma cliente pour un appartement de 35 m2. Or, il a séquestré 50 000 € qu’il a déposés sur son compte et utilisés à des fins personnelles », confie l’avocat du barreau de Versailles selon qui « le prévenu avait, dès le départ, l’intention de commettre cet abus de confiance et cette escroquerie car il n’avait pas l’intention de faire aboutir cette opération ».

« Le prévenu, absent à la barre ce jour, a un casier judiciaire vierge mais les faits sont graves et le préjudice, important. Par ailleurs, nous ne disposons d’aucun élément sur le prévenu et les décisions de justice lui passent au-dessus de la tête », a souligné la procureure qui, pour ces six infractions (gestion d’une entreprise malgré l’interdiction judiciaire, abus des biens d’une Sarl par un gérant à des fins personnelles, banqueroute, exécution d’un travail dissimulé, usage de faux en écriture et abus de confiance), a requis 18 mois de prison ferme et une interdiction définitive de gérer une entreprise.

Le tribunal a suivi les réquisitions du Parquet. Le prévenu devra, en outre, dédommager une victime à hauteur de 100 000 € ainsi que la banque auprès de laquelle il a contracté un prêt à hauteur de 1 000 €.

Pour une passerelle sur la Sarthe

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La Sarthe à la base de canoë : "pour relier au mieux les deux réseaux, la passerelle pourrait être juste à droite de l’image"
La Sarthe à la base de canoë : "pour relier au mieux les deux réseaux, la passerelle pourrait être juste à droite de l’image"

“Dans votre édition du 28 février 2017, vous évoquez un tarif de 900 000 € pour la pose d’une passerelle entre St-Germain et Alençon, c’est en effet le calcul qui nous était régulièrement servi depuis plusieurs années. Il résulterait de la construction d’un pont fixe dont le tablier devrait être au dessus des plus hautes crues supposées. Il nécessitait de longues rampes d’accès pour être accessible aux handicapés, d’où son coût.

Nous avons donc cherché à contourner le problème et nous n’avons pas eu à aller bien loin : A Argentan, la société Atlanticmarine a facturé 50 000 € une passerelle flotante longue de 20 m sur l’Orne. Quand la rivière est en crue, la passerelle s’élève comme les pontons dans les ports fluctuent au rythme des marées.

Les deux sites sont très semblables : vallées larges, sites accessibles, terrains publics… mais la Sarthe est un peu plus large. Nous pensons donc que le projet est réalisable pour moins de 100 000 €, pose comprise.

Vous questionnez aussi sur l’utilité de l’équipement. Il relierait de manière très sécurisée les deux réseaux de circulation douce de Saint-Germain (déja amènagé le long de la Sarthe) et d’Alençon (à viabiliser : les tracés existent déjà mais les revètements sont à adapter).

Cet équipement est assurément aussi utile, voire d’avantage que la nouvelle passerelle de la Providence qui a été construite à 20 m d’un pont existant qu’il aurait été facile d’élargir pour les piétons au moment de son chantier de renforcement…

Thierry CHURIN et Patrick GABORIT, association A Bicyclette

Des vers de compost pour grignoter vos déchets ménagers

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Le lombricomposteur a déjà séduit plusieurs Alençonnais. -
Le lombricomposteur a déjà séduit plusieurs Alençonnais. -

Joaquim Pueyo, président de la communauté urbaine d’Alençon (CUA), a reconnu lui-même qu’il n’était pas très au fait de ce procédé, avouant non sans humour « que pour moi les vers n’étaient utiles qu’aux pêcheurs ».

Mais renseignement pris, il a découvert « un système très efficace et vraiment pertinent ».

De quoi s’agit-il ? Du lombricompostage. C’est-à-dire la digestion des déchets organiques par les vers de compost. On utilise pour cela un lombricomposteur qui permet aux citadins de réduire et valoriser leurs déchets dans leur appartement. D’où l’intérêt du procédé…

De la demande

Après avoir mis à disposition des poules, la CUA s’intéresse maintenant aux vers de compost. Simone Boisseau, conseillère en charge de l’environnement et de la transition écologique, explique :

« depuis de nombreuses années, la CUA est engagée dans la promotion du compostage. Mais pour l’habitat collectif, la mise en place de composteurs en pied d’immeubles peut poser des problèmes d’acceptation. Le lombricomposteur peut être une solution et il a d’ailleurs fait l’objet de demandes de la part de citoyens et associations ».

40 équipements

Dans le cadre du dispositif « zéro déchet zéro gaspillage » la CUA souhaite faciliter l’accès des lombricomposteurs à l’ensemble des usagers. « En se basant sur le même principe que l’opération de distribution de couples de gallinacés, 40 lombricomposteurs seront proposés ». Les demandeurs devront s’acquitter d’une somme de 15 euros pour acquérir un appareil. Le président indique que si la demande dépasse l’offre, un tirage au sort pourra être effectué.

Le coût de l’opération est estimé à 5 000 euros.

« Les participants devront s’engager à ne pas laisser mourir de faim leurs vers, ni de froid etc., souligne Simone Boisseau. Ils devront signer une charte et un guide d’utilisation leur sera remis ».

Les élus ont approuvé à l’unanimité ce projet et Simone Boisseau espère qu’il pourra rapidement se mettre en place.

Témoignage
Florence Picot habite le quartier de Courteille et vient d’acquérir son premier lombricomposteur. « Cela faisait longtemps que j’y pensais, avoue l’Alençonnaise. Je n’ai pas de jardin ni de compost collectif autour de chez moi. Et j’avais très envie de valoriser mes déchets ménagers. Ce système est une bonne solution ».
Membre de l’association Les Courts-circuits, Florence Picot espère disposer très prochainement d’engrais pour réaliser quelques semis au jardin de l’association.
Installé dans sa cuisine, son lombricomposteur se fait discret : « il y a trois étages. Dans le premier on dispose des vers de compost et de la terre puis on dépose ses déchets… Il n’y a pas d’odeur, sauf peut-être quand on ouvre pour mettre les déchets… On peut partir deux à trois semaines en vacances sans problème. De plus, cette variété de vers s’autorégule donc pas de crainte de les voir se multiplier ».
Pratique, « j’ai pu réduire mes déchets » et ludique, « c’est intéressant d’avoir un petit élevage à la maison », le système a séduit Florence Picot qui ne regrette pas son choix.

Un système simple
Le lombricompostage est né dans les pays anglo-saxons (États-Unis, Canada et Québec, Australie et Nouvelle-Zélande), dans les années 70.
La dégradation des déchets organiques par le lombricompostage est rapide car les vers stimulent la population microbienne et accélèrent la transformation des résidus organiques.On obtient un produit stable et mature, de couleur noire et d’aspect grumeleux, avec une bonne odeur de sous-bois, de terre fraîche

Le diocèse de Séez touché par une affaire d’agressions sexuelles commises par un prêtre

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Une affaire qui est une onde de choc au sein du diocèse de Séez
Une affaire qui est une onde de choc au sein du diocèse de Séez (photo d'illustration)

Quelques jours après la diffusion sur France télévisions de l’émission d’Elise Lucet Cash investigations concernant les affaires de pédophilie dans l’Eglise, c’est le diocèse de Séez qui est touché par une affaire d’agressions sexuelles.

“Il n’y a pas de prescription pour la souffrance”

L’évêque du diocèse, Monseigneur Habert, a souhaité communiquer dès ce jeudi 23 mars 2017, tout en précisant que cette communication “n’est en rien la conséquence d’une émission fortement médiatisée mardi dernier. J’ai rencontré la victime fin février, il était difficile d’agir plus rapidement”.

Mgr Jacques Habert précise qu’au mois de février dernier il a été saisi par une personne “d’une plainte concernant des agressions sexuelles” qui auraient été commises par un prêtre du diocèse de Séez, “Ces faits, hautement condamnables, se sont déroulés il y a trente ans, mais il n’y a pas de prescription pour la souffrance.”

►►► A LIRE AUSSI : Pédophilie, une cellule d’écoute dans le diocèse

Très long travail de reconstruction

Par son communiqué, l’évêque tient à dire :

Ma compassion à la victime et invite d’éventuelles autres victimes à se manifester. Je suis disponible pour les accueillir. Le très long travail de reconstruction passe par le besoin que la vérité soit dire. Voilà qui est fait. Evêque du diocèse de Séez, je redis avec force combien l’Eglise est engagée dans ce combat dans une volonté de vérité et de transparence, en oeuvrant pour que de tels crimes ne se reproduisent pas. Au nom de cette même vérité, je redis dans ce communiqué combien les prêtres sont, dans leur immense majorité, des hommes donnés à leur mission au service de tous.”

Le prêtre est aujourd’hui âgé de 92 ans, Mgr Habert a fait un signalement auprès du Procureur de la République et de la gendarmerie.

Une adresse dédiée, respectant l’anonymat, permet de se manifester auprès de l’évêque : ecoute.victimes61@diocesedeseez.org

► L’émission Cash investigations sur France 2


Cash Investigation : Elise Lucet interpelle le… par nonstopzappingofficiel

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