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Un pôle d’échanges multimodal à la gare d’Alençon (pour 6,5 M€), la requalification de l’îlot Tabur (entre la gare et la rue Demées, pour 500 000 €), celle des espaces urbains du centre-ville (pour 1,9 M€), le réaménagement de la place du Point-du-Jour (pour 1,5 M€) et la restructuration de son école (pour 2,5 M€), la réhabilitation d’un immeuble rue du Temple pour y installer le CCAS (pour 1,3 M€), une étude de stationnement (70 000 €), une étude de requalification urbaine de l’îlot Schweitzer (70 000 €), une étude de restructuration-reconstruction du théâtre (50 000 €) et la réaffectation des locaux du cinéma de centre-ville (pour 1.7 M€). Pas moins que cela !
Lieu d’attractivité
Ces dix projets ont été présentés au conseil municipal d’Alençon, lundi 21 mars. Ils seront portés par la Société Publique Locale d’Alençon, « société anonyme publique locale dont la ville d’Alençon est actionnaire, créée dans le but de conduire un certain nombre d’opérations d’aménagement et de construction concourant au développement et à l’attractivité du bassin de vie », a détaillé Emmanuel Darcissac, premier adjoint chargé des finances.
Si certains projets avaient déjà été évoqués publiquement, d’autres ont, en revanche, été pour le moins inattendus ! Comme celui du réaménagement du cinéma du centre-ville, après son transfert vers la zone des Portes de Bretagne.
« Cet espace doit être repensé comme un lieu d’attractivité pour les habitants et les touristes », est-il précisé dans le programme de travaux qui fait état de trois projets pour ce site dont le déménagement de l’office de tourisme. « Il manque actuellement de visibilité puisqu’hébergé dans la Maison d’Ozé, derrière le porche », précise Emmanuel Darcissac. Dans les locaux de l’actuel cinéma, « en cœur de ville, à proximité de la Basilique », il bénéficierait de vitrines et serait « bien visible des touristes, promeneurs et Alençonnais ».
Vitrine tactile du patrimoine
Le reste des 667 m2 serait destiné à accueillir une pépinière culturelle tournée vers l’accueil d’activités innovantes. Soit encore « un espace collaboratif autour de l’économie locale et circulaire, la solidarité, l’environnement. Plusieurs composantes constitueraient le lieu : un espace communication avec la création d’une web-tv, un repair’café et une recyclerie créative, un espace restauration et produits locaux, une salle d’exposition, etc. »
Enfin, il y serait aussi créé un centre de valorisation numérique du Patrimoine (« nécessaire pour l’obtention du label Ville d’Art et d’Histoire »), vitrine moderne de découverte tactile et sensorielle du Patrimoine tournée vers la création. « Il s’agirait de renforcer l’identité du territoire (à destination touristique) par l’utilisation d’outils numériques mettant en scène le patrimoine, sa vie, son passé ».
L’opposition, soit huit voix, s’est abstenue sur ce dossier.
Plus d’informations dans l’Orne-Hebdo de mardi 29 mars.