Le projet de l’école de psychomotricité et de podologie d’Alençon va bon train et pourrait ouvrir à la rentrée 2016.
« On va essayer », corrige Jean-Pierre Blouet, directeur général de l’association Pierre-Noal, dont dépend l’Ifres (l’Institut de formation régional en santé) d’Alençon. « Aujourd’hui, on a les autorisations mais on ne connaît pas encore le site où on va s’implanter. Maintenant que les formations de kinésithérapeute sont passées de trois à quatre ans, l’Ifres (rue Balzac) est plein. La nouvelle école pourrait donc être à Montfoulon. »
« On en est aux réunions de chantier, au métrage. On va décider ça courant mars », poursuit le maire de Bagnoles-de-l’Orne. « Si l’école n’est pas prête, on pourrait faire cela dans des bâtiments temporaires : il y a des salles vides à Montfoulon. »
Lorsque l’école de psychomotricité, dont la création a été autorisée par un arrêté du ministère de la Santé de 2014, et l’école de pédicure/podologie, validée par la Région en 2015, auront ouvert leurs portes, « en vitesse de croisière, ce sont 732 étudiants qui seront formés à Alençon chaque année », rappelle Alain Pelleray, directeur de cabinet d’Alain Lambert au Département.
Cette double création s’accompagne en effet de l’augmentation des places en écoles de kiné (de 80 à 96 places en première année) et d’ergothérapie (40 à 56 étudiants). « L’école de psychomotricité aura un effectif de 40 places et celle de pédicure/podologie, de 20 places », ajoute-t-on au conseil départemental.
« L’Ifres est en discussion avec le site universitaire et notamment l’ISF pour, dans un premier temps, partager des locaux afin d’accueillir les nouveaux étudiants », confirme Alain Pelleray. « Les concours seront lancés dans les prochaines semaines pour le recrutement de la première promotion de l’école de psychomotricité et de l’école pédicure/podologie. »