« Nous avons dépassé un cap inattendu ». Lorsque Johny Pelluet lance le Krav maga Damigny 61 (KMD61), à la rentrée 2015, le professeur de krav maga espère « vingt licenciés pour juin 2016 ». Finalement, c’est le double du nombre espéré, en deux fois moins de temps, qu’enregistre le club. « Aujourd’hui, nous sommes 44 avec une mixité quasiment parfaite : 24 hommes et 20 femmes, de tout âge. C’est très intéressant. »
Surtout, cela montre, entre autres, « l’accessibilité du krav maga aux femmes ». « Cela confirme qu’on fait bien d’adapter nos cours », souligne Johny Pelluet. « J’espère que ça va durer. Ça permet de la diversification et d’être plus proche de la réalité car ce sont souvent des hommes qui agressent les femmes. »
Le KMD61 a su dépasser son noyau d’une dizaine de fidèles. « Il y a plus de la moitié des licenciés que je ne connais pas, c’est bien », commente Johny Pelluet. « Avec le bureau (Gérard Perrin et Anita Fouquet notamment), on a insisté sur l’accueil. Je pense que c’était une bonne idée. La venue de Richard Douïeb a pu jouer aussi. »
« Fierté et honneur »
L’ancien formateur du GIGN, considéré comme l’importateur du krav maga en France, réside désormais en Normandie. En démonstration au Festival des arts martiaux, Richard Douïeb a demandé à Johny Pelluet de participer à ses côtés.

Organisé par le magazine Karaté Bushido, à Paris-Bercy devant 15 000 spectateurs, « c’est le plus gros festival d’arts martiaux international », rappelle le Damignien. « Tous les ans, Richard y fait une démonstration. On s’entraîne tous les lundis, à Gacé, pendant une heure trente en vue de ce festival. C’est une grande chance pour moi car Richard est une figure mondiale du krav maga. »