Cyrille Le Picard espérait quarante minutes de maîtrise collective de la part des joueuses de l’UBCUA. Il n’en aura eu qu’une vingtaine, et par phases, samedi 30 janvier, face à Gravenchon.
Suffisant cependant pour battre de volontaires Seinomarines (47-35) et reléguer un concurrent direct pour le maintien en N2F à deux victoires (plus le point-average en faveur des Alençonnaises). Il fallait gagner par tous les moyens, c’est ce que les « Noires » ont fait.
La peur à la mi-temps
Leur excellent début de match (16-5 à 5′), porté par un cinq de départ Fromentin/Mpaka/Kovalikova/Duval/Duinker, à l’origine d’un autre temps fort des locaux en début de 3e quart-temps, a permis aux Alençonnaises de prendre l’ascendant psychologique sur leur adversaire.
Rapidement dans la pénalité, l’UBCUA va ensuite progressivement baisser en qualité de jeu, laissant Gravenchon revenir à 19-12 puis 19-15 à la suite de deux paniers à trois points (un exercice où Alençon ne se sera pas illustré samedi).
Les visiteurs tentent beaucoup de shoots extérieurs. Présent sur les rebonds, Alençon, qui a livré une excellente copie défensive, a manqué d’adresse pour creuser de nouveau l’écart. Même si elles mènent toujours au score, les « Noires » ont perdu le 2e quart-temps (9-6).
À la reprise, si les visiteuses marquent les premières, c’est Alençon qui va dominer les débats. Conclue par un tir à trois points de Laïny Telliam, cette période est remportée 11-3. L’UBCUA va alors gérer son adversaire.
Grâce notamment à Veronika Kovalikova (14 points samedi) et à un magnifique panier à trois points de Clarisse Mpaka (13), Alençon s’impose 47-35 et peut désormais regarder devant au classement.
« Seule la victoire comptait », rappelle Cyrille Le Picard. « La qualité de notre jeu offensif a assez sensiblement baissé par rapport à l’évolution de nos trois derniers matchs. Dans la qualité, on a été très pauvre ou excellent. Heureusement, on a ce bon moment dans le 3e quart-temps. »