L’entreprise alençonnaise de peinture Kempf avait été placée en liquidation judiciaire en juin 2015. Et 25 salariés avaient ainsi perdu leur travail. Depuis certains ont retrouvé un travail, d’autres ont créé leur propre entreprise.
Mais l’affaire n’était pas totalement close puisque l’ancien patron, le fils du fondateur, avait saisi le Conseil des Prud’hommes d’Alençon et réclamait le versement de diverses indemnités, pour un montant global d’environ 200 000 euros.
Le chef d’entreprise demandait à être considéré comme un salarié de l’entreprise, demandant ainsi à être pris en charge par le Régime de garantie des salaires. Il réclamait : des indemnités pour licenciement sans cause réelle et sérieuse, des indemnités de préavis, des rappels de salaires pour le dernier semestre 2015 et enfin le remboursement des frais de procédure.
Le Conseil a jugé qu’il n’y avait pas de contrat de travail entre le demandeur et l’entreprise Kempf puisque celui-ci en était le président directeur général.
L’intéressé a un mois pour faire appel de cette décision.