« Cela arrive régulièrement ».
Chemin de la Messe (OH du mardi 4 avril 2017).
Carrefour de Marle aussi. Deux dépôts sauvages de déchets effectués il y a quelques jours.
À chaque fois, un point commun : ce n’est pas une voiture de tourisme qui a été utilisée.
Chemin de la Messe : des plaques de fibro-ciment, des emballages de carrelage, du lierre, des canettes de bière…
Carrefour de Marle : des sacs noirs pleins, une vieille chaise en plastique, etc. « J’ai découvert une adresse. J’ai voulu également ouvrir un sac mais j’ai vite reculé : blindé d’asticots » confie un habitant de Radon, adepte de la randonnée.
Coup de téléphone
L’ONF a découvert un autre document (une facture de l’entreprise de recyclage Dauphin), datant de mars 2016, avec un nom et une adresse : celle d’une personne des « gens du voyage », domiciliée sur l’aire qui leur est réservée à Valframbert.
Porter plainte auprès de la gendarmerie ? « Oui mais cela fait souvent chou blanc », confie un agent forestier.
Et avec ce document, il a pu contacter la personne. L’ONF a failli ramasser les déchets spontanément mais « on veut faire réagir ». Et en l’occurrence contacter la personne « pour qu’elle vienne tout ramasser ». Comme cela s’était produit du côté des Arcis il y a quelques mois.
Vendredi 6 avril 2017 sur le coup de midi, avec un numéro de téléphone de récupéré, contact a été établi avec une personne qui s’est défendue d’être l’auteur des faits mais qui s’est engagée à ramasser les déchets du carrefour de Marle. Ce qui a été fait dans la foulée.
Ceux du chemin de la Messe ont été ramassés par l’ONF lundi 10 avril.
Tous les hommes politiques ne sont pas pourris, tous les gens du voyage ne sont pas répréhensibles, mais dans un cas comme dans l’autre, certains donnent le mauvais exemple.
En l’occurrence, à quoi servent les déchetteries ? Il en existe deux à Alençon : à Arçonnay et à Alençon-nord, pas loin de Valframbert donc.
JMF