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Discothèque Le Bayokos : l’Arc-en-Ciel alençonnais

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Henri-Pierre Danloux a repris l'Arc-en-Ciel en 2010. -
Henri-Pierre Danloux a repris l'Arc-en-Ciel en 2010. -

Lorsque Gaby Leroy reprend l’Orangerie en 1985 et qu’il nomme sa discothèque L’Arc-en-Ciel, son idée est claire :

« Rassembler des personnes de tous horizons. C’était le sens de l’image du mélange de couleurs. »

C’est Henri-Pierre Danloux, l’actuel propriétaire de la discothèque, qui le dit. « C’était un nom en vogue à l’époque. »

Gérard Jardin, le comparse de toujours de Gaby, prend la suite de son ami jusqu’en 2010. Durant toutes ces années, L’Arc-en-Ciel est resté la seule discothèque du centre-ville d’Alençon, et le demeure encore aujourd’hui.

Une position privilégiée qui a peut-être permis à l’établissement de souffrir un peu moins que d’autres au début des années 2000, lorsque la mode des boîtes de nuit s’effritait.

Passation de pouvoir

« Lorsque j’ai repris, la fréquentation diminuait un peu mais cela tenait à cœur de Gérard Jardin [décédé en 2011] que l’établissement reste un lieu de fête. »

« Il m’a très bien accompagné. Il m’a épaulé et m’a fait confiance sur tous les aspects », remercie l’actuel propriétaire, qui n’était alors âgé que de 25 ans.

L'entrée de la boîte de nuit d'Alençon, au moment de l'Arc-en-Ciel.
L'entrée de la boîte de nuit d'Alençon, au moment de l'Arc-en-Ciel.

Le titulaire d’un Master de Finances et de Management est arrivé avec un nouveau concept, indispensable pour poursuivre l’activité. Objectif : « rajeunir et renouveler la clientèle ». Pour autant, Le Bayokos, nom choisi par Henri-Pierre Danloux, reste « une discothèque généraliste avec un public très varié, de 18 à 50 ans. »

Pour atteindre sa capacité totale de 500 à 600 personnes, le responsable organise « beaucoup d’événements, de soirées à thèmes ou en partenariat avec d’autres événements du coin. »

« Dans le monde de la nuit, il faut toujours proposer des choses nouvelles, ne surtout pas se stabiliser et se remettre constamment en questions. »

Reflet de la société

Le jeune entrepreneur en est convaincu, « on ne gère plus une boîte de nuit comme avant. »

« À l’époque, cela tournait presque tout seul. L’âge d’or est derrière nous car nous n’avons pas su regarder l’évolution dans les années 2000. Aujourd’hui, cela se gère comme une entreprise à part entière, il y a une vraie professionnalisation de la nuit. »

Si la fréquentation du Bayokos « est stable alors qu’elle baisse de 35 % au niveau national », ce fléchissement constant « fait peur » à Henri-Pierre. Plus que l’avenir de sa boîte, il « s’inquiète du manque de contacts humains. Une discothèque est un lieu d’échanges et de rencontres. C’est le reflet de notre société. Si les gens ne viennent plus, c’est qu’ils communiquent de moins en moins entre eux. » Le Bayokos veut se poser en remède à cette distance.

Le dossier “discothèques” de l’Orne Hebdo :
- Le Singe : la fête en cage de père en fils
- La Forge : la touche Rock à Marchemaisons
- Le Bayokos : l’Arc-en-Ciel alençonnais
À venir :
- Le Tempo : le bal devenu branché
- La Lisière : quand la forêt de Perseigne dansait
- Le Diapason : La Parisienne en campagne sarthoise
- Le Klubb : le bolide suspendu de La Hutte
- Le Lipstick : le rêve de six bâtisseurs à Livaie


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