Au 19ème siècle, posséder un dalmatien est un signe de distinction dans les pays anglophones. Compagnon des gentlemen anglais et des riches sudistes américains, le dalmatien est, à cette époque, sélectionné pour ses qualités de chasseur.
► Des origines encore controversées
La généalogie du dalmatien demeure encore floue. Certains spécialistes croient reconnaître ses ancêtres sur les peintures des pyramides égyptiennes. Sa robe mouchetée l’aurait trahi. D’autres affirment que le dalmatien est le descendant d’une race aujourd’hui disparue, le Braque du Bengale. Il serait né des croisements opérés par les Anglais à partir du 17ème siècle pour obtenir un élégant compagnon de chasse. Le dalmatien devient alors une star dans les milieux aisés. Les maîtres se font tirer le portrait avec leurs chiens. Le dalmatien apparaît notamment aux côtés des papes sur les peintures de l’époque. Tous s’accordent à dire que le nom de la race provient d’une région croate, la Dalmatie, connue pour ses nombreux élevages.
►Un chien épris de grands espaces
Apprécié pour son endurance, le dalmatien a rendu de nombreux services aux Hommes. Porteur de fusil, gardien de châteaux ou plus souvent « chien du coche », il se chargeait alors d’ouvrir la voie aux diligences. Tombé en désuétude durant près d’un siècle, le dalmatien connait une seconde célébrité avec le film de Disney. Le voilà propulsé parfait compagnon des familles et des jeunes enfants. Les deux variétés de la race, à tâches noires ou à tâches foie (brun), connaissent un pic de naissances. On le dit calme, affectueux, intelligent et assez facile à dresser. Pourtant son éducation doit être ferme dès l’enfance. De plus, le dalmatien a besoin d’espace et d’exercice. En ville, son maître doit lui permettre au moins deux longues sorties par jour. A la campagne, le dalmatien se révèle un parfait compagnon de balades à pied, à vélo ou à cheval.
APEI-Actualités. M.B.