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En juin, il appelle les pompiers pour un faux incendie, en décembre, il refuse de quitter la basilique

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Un Alençonnais de 44 ans a été ocndamné pour avoir alerté le spompiers te le Samu pour de faux événements et insulté la Police après qu'elle l'a sorti de la basilique qu'il ne voulait pas quitter.
Un Alençonnais de 44 ans a été condamné pour avoir alerté les pompiers te le Samu pour de faux événements et insulté la Police après qu'elle l'a sorti de la basilique qu'il ne voulait pas quitter.

Un Alençonnais de 44 ans a été condamné à dix mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve pour deux trois infractions commises entre juin 2017 et janvier 2017.

Le 8 juin 2016, à 15 h 21, il a appelé les pompiers pour signaler « un feu de hangar » à Saint-Sauveur-de-Carrouges puis à 15 h 35, le Samu « pour le décès d’une personne sur la voie publique » à Pacé.

Dans les deux cas, les services ont dépêché du personnel : dix-huit pompiers à Saint-Sauveur-de-Carrouges et trois à Pacé. Les faits étaient purement inventés. « C’était un canular. J’étais ivre », convient l’Ornais à la barre du tribunal correctionnel d’Alençon devant lequel il comparaissait jeudi 26 janvier. « C’était aussi un peu idiot », rebondit la présidente. « J’ai fait cela pour épater mes amis. Je ne sais pas ce qui m’a pris », avoue le prévenu.

Le 4 janvier 2017, il fumait une cigarette dans la basilique Notre-Dame d’Alençon à l’heure à laquelle le prêtre voulait fermer le monument. L’homme a refusé de quitter les lieux. « Ce n’est pas une infraction de ne pas vouloir sortir d’une basilique », lui accorde la présidente. « Mais lorsque la Police intervient et qu’elle vous conduit au Samu social, vous les insultez au motif que vous ne pouvez pas rester dans le foyer ». Placé en cellule de dégrisement au commissariat, en raison de son ébriété, l’homme a réitéré les insultes à l’encontre d’un policier.

Dépendance à l’alcool

Placé en garde à vue, il a reconnu l’intégralité des faits qui lui étaient reprochés.

Le procureur de la République s’attaque à l’alcoolisme du prévenu : « A un moment, il faut prendre les choses à bras-le-corps sinon un jour, ça va s’aggraver ! » Il évoque « le foutage de gueule » du prévenu à l’endroit des services publics de secours et de police. « Il faut qu’il assume les conséquences de ses actes. Les pompiers et la Police ont autre chose à faire et je préférerai qu’ils fassent plus d’extraction judiciaire et plus de lutte contre le terrorisme que de se rendre sur des faits qui n’ont pas lieu ! » Il requiert dix mois de prison ferme.

« Mon client reconnaît les faits et les assume. Son comportement a été irresponsable et idiot », plaide l’avocate de la défense selon qui « la détention ne réglera pas son problème de dépendance avec l’alcool ». Selon elle, « l’important est qu’il poursuive ses soins entamés ».

Pour conclure, le prévenu a présenté des regrets.

Le tribunal a finalement condamné l’Alençonnais de 44 ans dix mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans assortis des obligations de soins et d’indemnisation. Il devra notamment verser 200 € à une policière, 400 € à un policier et 3 569 € au service départemental d’incendie et de secours de l’Orne « parce que faire se déplacer des pompiers, ça a un coût », rappelle le tribunal.


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