► Nouvelles révélations contre la cigarette électronique.
Depuis plusieurs années, certains fumeurs ont adopté le vapotage alors que d’autres s’en méfient énormément. Une nouvelle étude réalisée par des chercheurs américains de l’université d’Harvard donne l’alerte sur certains liquides. En effet, les chercheurs ont retrouvé du diacétyle dans 75 % des liquides aromatisés testés. Un composé chimique soupçonné de causer des problèmes pulmonaires lorsqu’il est inhalé. Pour le moment, même si le lien entre le diacétyle et la bronchiolite oblitérante est avéré, le taux incriminé et le temps d’exposition ne sont pas connus.
Cette substance est utilisée dans l’industrie alimentaire pour donner un goût de beurre ou de fromage à certains aliments. Elle est inoffensive quand elle est ingérée. Les scientifiques ont aussi relevé la présence de pentanédione et d’acétoïne. Et, au moins un des trois produits chimiques était présent dans 47 des 51 produits testés. En France, les normes de l’Association française de normalisation (AFNOR) excluent déjà le diacétyle.
► Arrêter de fumer avec un traitement personnalisé
Pour ceux qui souhaitent arrêter de fumer, le site de Tabac Info Services délivre des conseils utiles. La plateforme rappelle qu’il « n’existe pas de méthode unique ni de traitement universel. Tous les fumeurs sont différents les uns des autres. Le meilleur traitement est donc celui qui est personnalisé. » En amont, il est important d’être bien motivé et bien préparé. Plus le projet est réfléchi et plus il a de chance d’être couronné de succès.
Tabac Info Services informe les internautes sur l’intérêt des substituts nicotiniques et des traitements médicamenteux. Pour la première technique, les substituts diffusent de la nicotine de manière lente et progressive afin d’aider le fumeur à se libérer, progressivement, de sa dépendance. Concernant les traitements médicamenteux, ils sont prescrits par un médecin pour faciliter « le sevrage tabagique ». Ces deux alternatives doivent être évoquées avec votre médecin.
APEI-Actualités. Johanna Amselem