Pour l’Union départementale CGT, 2016 a été marquée par le combat contre la loi Travail. Une loi « imposée aux forceps », que le syndicat va « continuer à combattre » en 2017, a annoncé Isabelle Ledoux, secrétaire générale de l’UD, lors de la cérémonie des vœux (jeudi 12 janvier). « Partout, dans toutes les entreprises, nous devons faire en sorte que cette loi n’entre pas. Pour ce faire, nous allons former le plus grand nombre de nos militants ».
Autre priorité : « redynamiser l’industrie en France ». Comment ? « Il nous faut réussir le printemps de l’industrie autour des assises le 22 février et de la mobilisation du 21 mars. La désindustrialisation n’est en rien inéluctable. Une délégation de cinq syndiqués de l’Orne se rendra à ces assises pour porter la voix du département », a informé Isabelle Ledoux devant une quarantaine de militants.
La CGT entend aussi « poursuivre le débat entamé lors du congrès départemental sur la semaine de travail à 32 heures » : « Elle permettrait de créer 4 millions d’emplois », assure la secrétaire générale. Mais aussi de « réduire les inégalités et la précarité ».
Le syndicat milite bien sûr en faveur de « l’augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux » et rappelle que l’activité syndicale dans l’entreprise doit « porter haut les repères revendicatifs et aider les salariés » :
« Nous sommes des millions d’ouvriers, cadres, employés, actifs, retraités, privés d’emplois, précaires du secteur public et privé. À nous de faire comprendre qu’unis nous sommes plus forts que les capitalistes ».
Et de conclure sur une citation de Georges Séguy : « Il ne suffit pas de s’indigner, il faut s’engager ».