L’antenne ornaise a été créée en 2007, par Solange Génin. La psychothérapeute a fédéré une petite équipe autour d’elle, afin de faire exister l’association Elisabeth Kübler-Ross dans le département.
Une association qui accompagne une trentaine de personnes endeuillées chaque année. En 2016, Solange Génin quittera l’Orne, et l’antenne qu’elle a fondée. « Je pars pour Nantes. Mais la relève est assurée », annonce-t-elle.
L’association, basée dans l’enceinte du CPO (Centre psychothérapique de l’Orne), va continuer à fonctionner grâce à cinq bénévoles très investis : Béatrice Cardineau (notamment chargée des relations extérieures), Agnès Roger, Bruno Brochard, Jean-Marie Métivier (qui reprend la gestion administrative) et Sabrina Boukatehel.
Leurs missions ? Sensibiliser, former et informer toute personne en situation de rupture, de deuil. « Nous proposons un accompagnement individuel, mais aussi des groupes de soutien mutuel, et des ateliers pour enfants », indique l’équipe.
L’association organise également chaque trimestre un café-deuil (au Carnet de route) :
« Il offre la possibilité de parler du deuil et de la mort, de toutes les ruptures qui jalonnent notre existence, d’en comprendre le processus, d’échanger avec d’autres personnes ».
Une manière pour l’antenne ornaise d’aller « au devant » du public, se faire connaître. Pour gagner en notoriété, des conférences sont également programmées chaque année (la dernière en date : « Accompagner les personnes malades ou en deuil »).
Afin d’accompagner au mieux, l’antenne ornaise souhaite étoffer ses effectifs. Elle lance un appel : « Nous cherchons de nouveaux bénévoles qui ont l’envie d’aider les autres, le désir de donner de leur temps ».
Et gare aux idées reçues :
« Ce n’est pas glauque ici ! Accompagner les personnes, c’est les aider à renouer avec la vie. Nous sommes donc du côté de la vie », assure Bruno Brochard. « On a tous vécu un deuil. Nous savons qu’après, la vie a un autre goût. C’est ce qu’on a décidé de partager », poursuit-il.
Les bénévoles reçoivent tous des formations en interne et avec la fédération « Vivre son deuil ». « Nous ne sommes pas forcément des professionnels de santé. Nous avons tous des métiers différents. Mais c’est l’envie de donner qui nous rassemble », constate Jean-Marie Métivier.
La relation accompagnant/ accompagné est souvent forte. Et le suivi personnalisé. « Souvent, il dure neuf mois. Mais ce peut être six mois ou un an. On peut se voir une fois par mois ou plus. On s’adapte à chaque personne ».
Un accompagnement gratuit. Qu’il est possible de soutenir grâce à l’adhésion à l’association (10 €/ an).
Pratique. Antenne Elisabeth Kübler-Ross, 31 rue Anne-Marie Javouhey, à Alençon. Contact : 07 89 63 64 91.