► Un accident mortel de la route sur trois est causé par l’alcool.
Plus de 17 % des conducteurs impliqués dans les accidents mortels de la route en France ont un taux d’alcool supérieur à 0,5 g/l. Plus de 41 % des tués en présence d’alcool ont entre 25 et 44 ans, 26,5 % sont des jeunes de 18 à 25 ans.
Pourquoi l’alcool est-il incompatible avec la conduite ? Car ses effets euphorisants modifient la perception de la vitesse, des distances, des conditions pour dépasser. Il provoque une mauvaise coordination des gestes et un allongement du temps de réaction, trouble la vision et favorise la somnolence.
► Anticiper le retour de soirée
Il n’est pas toujours facile de se rendre compte si l’on a trop bu ou non. Comme repère, on sait que boire un verre de vin ou un demi de bière ou une dose de whisky correspond à l’équivalent de 0,2 g/l pour un homme de 75 kg ou 0,3 g/l pour une femme de 60 kg.
Pour chaque verre bu, il faut au moins deux heures pour éliminer l’alcool. Or, aucune méthode ne permet d’accélérer ce temps d’élimination, ni de diminuer les effets sur l’organisme. Le meilleur moyen de savoir où l’on en est, c’est de mesurer son taux d’alcoolémie en utilisant un éthylotest. La valeur limite autorisée est de 0,25 milligrammes/litre dans l’air expiré (soit 0,5 g/l dans le sang). Pour les conducteurs novices, la conduite est interdite au-delà de 0,2 g/l dans le sang ou 0,1 mg/l dans l’air expiré.
Pendant la période des fêtes de fin d’année, mieux vaut donc prévoir le retour de ses invités en leur proposant de se faire raccompagner par un conducteur sobre ou en les hébergeant sur place. Il est toujours utile d’avoir quelques éthylotests à portée de main ! Ceux qui passeront le réveillon dans les restaurants, bars ou discothèques ont intérêt à anticiper la sortie en désignant à l’avance un capitaine de soirée (celui qui conduit ne boit pas) ou en réservant un taxi.
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