Autre syndicat à se mobiliser pour les élections des représentants des TPE : Solidaires.
« L’union syndicale Solidaires appelle les salariés à voter Solidaires pour une représentativité syndicale différente de ce qui existe actuellement », précisent des membres de Solidaires, syndicat qu’il qualifie « de lutte et de transformation sociale et pas d’accompagnement. Nous sommes dans le rapport de force car nous voulons de nouvelles lois qui protègent les salariés et notamment ceux des petites entreprises plus fragilisés que ceux des grandes entreprises car très souvent, ils ne connaissent pas leurs droits. Or, Solidaires souhaite faire connaître les droits des salariés et surtout les faire appliquer ! » C’est, selon eux, dans le syndicat que le salarié peut se faire entendre. « C’est un espace pour dire les choses, pour dire ce qui ne va pas, pour se retrouver ensemble et trouver une solution ensemble ».
Un des autres « combats » de Solidaires est « la lutte contre la précarité et contre toutes les discriminations ».
Les syndiqués Solidaires appellent à la mobilisation pour ces élections « d’autant qu’elles concernent 4 millions de salariés en France ». Ils insistent sur le fait de pouvoir voter par courrier ou en ligne à partir des documents reçus en novembre à domicile.
« Pour que le dialogue social soit riche, il faut que la légitimité des syndicats soit solide et confortée. C’est pourquoi l’Union syndicale Solidaires espère beaucoup de ces élections afin que les salariés, eux-mêmes, soient représentés par un syndicat sur le terrain et près des salariés afin de négocier, en leur nom, les accords collectifs ».
211 000 salariés concernés en Normandie
Depuis le 30 décembre 2016 et jusqu’au 13 janvier 2017, 211 000 Normands salariés d’une Très petite entreprise (TPE de moins de 11 salariés) et employés à domicile sont appelés à voter pour choisir les organisations syndicales qui les représenteront pour les quatre années à venir dans les conseils de Prud’hommes, dans les nouvelles commissions paritaires régionales interprofessionnelles (les CPRI), et pour les négociations collectives de branche et nationales.
« C’est, au niveau régional, la possibilité pour les salariés des plus petites entreprises de donner plus de poids à un syndicat pour être mieux représentés, mieux conseillés et mieux défendus », précise la Direccte de Normandie qui « joue, depuis plusieurs mois, un rôle important pour le bon déroulement de ce scrutin ».
Elle a notamment mis en place la commission régionale des opérations de vote avec les organisations syndicales et désigné des référents dans chacun des cinq départements normands. Les services de renseignement au public des unités départementales sont également mobilisés.