Comment est né ce centre ?
« Claire Dutilloy souhaitait s’installer en centre-ville. Elle a vu ce local et elle avait un réseau d’amis. Les praticiens thérapeutes travaillent souvent seuls. À cinq, on s’est dit « pourquoi ne pas se réunir ? ». L’idée a germé l’été 2015, nous avons ouvert en septembre dernier ».
Que trouve-t-on ici ?
« Trois cabinets et une grande salle, utilisés par 25 professionnels bientôt rejoints par quatre autres ».
Le bilan, après deux mois d’ouverture ?
« On a planté l’arbre qui commence à grandir ».
Qui vient vous voir ?
« Toutes sortes de personnes en situation de mal-être ou qui aspirent à un mieux-être ».
Vivre, c’est plus dur aujourd’hui qu’il y a trente ans ?
« Il y a perte de repères. Du stress. L’individualité, c’est bien mais… au service du collectif. Notre but principal, c’est le service à l’humain ».
Quand on est stressé, une balade en forêt ou dans les Alpes mancelles, ça ne suffit pas ?
« C’est bien. Mais, si le problème revient régulièrement, c’est une pathologie. Alors, qu’est-ce qu’on fait ? À chacun d’être acteur du changement, il ne faut pas vivre seulement dans l’espérance ».
Il est question d’argent, quand même…
« L’argent est un moyen d’échanges de service. Ici, ce n’est pas une boîte à fric. Des praticiens vivent avec 800-1 000 € par mois ».
Comment sont-ils recrutés ?
« D’abord, on voit si c’est le cœur qui parle ou le business qui les anime. Ensuite, ils doivent avoir un diplôme. Et une assurance professionnelle, ils cotisent au RSI ».
Vous êtes une secte ?
« Secte signifie manipulation mentale, enfermement. L’Arbre de vie est ouvert, en centre-ville. Il n’y a pas de gourou. Je suis anti-dogmatisme, pour la libre-pensée. Mais c’est vrai que tout ce qui est un peu inconnu fait peur».
Votre credo ?
“Il faut aider l’autre ».
Vous surfez sur une mode ?
« Il existe une clientèle, une demande. C’est la société qui crée ce genre de choses. Mais des gens font tout et n’importe quoi. Comme partout, il y a des bons et des moins bons ».
Vous-même, que faites-vous ?
« De l’accompagnement psychologique et des soins énergétiques ».
Ce qui vous anime ?
« Je garde l’esprit du débutant. Je fais de mon mieux. Je suis pragmatique ».
Vous ne croyez pas en la médecine traditionnelle ?
« On n’est pas médecins. Nous sommes complémentaires. Pas de guéguerre : on est au service de la personne ».
Et les médicaments chimiques ?
« Il ne faut pas en abuser. Mais si ça apporte quelque chose… ».
JMF
Arbre de Noël le dimanche 4 décembre, toute la journée. L’occasion de rencontrer les professionnels. Contact : 7 rue du Temple, Alençon. Tel. 07 68 64 25 75. Mail : contact@larbredevie-alençon.fr Internet : http://www.larbredevie-alencon.fr