“Monsieur le Député-Maire d’Alençon,
Monsieur le Directeur du CHIC Alençon Mamers,
Voilà quelques mois, j’ai subi au centre hospitalier d’Alençon une intervention chirurgicale très importante, qui nécessitait une chambre seule, tant pour mon rétablissement, que pour le bien-être du malade à côté.
Lors des démarches administratives, je fis ma demande « chambre seule » à la date prévue de l’intervention. La personne me répond : “on verra au moment”.
Le moment venu, pas de chambre seule. Une bonne raison à cela : le niveau 3 est fermé, donc beaucoup moins de lits disponibles.
Comment fait-on pour obtenir une chambre seule ? Nous payons des assurances complémentaires pour avoir ce service, que tient bien plus du respect de la dignité humaine que du confort.
Va-t-on revenir aux salles communes ?
Je me suis retrouvée en chambre à deux avec une personne qui a la maladie d’Alzheimer et une autre personne dans le service qui, la journée entière, appelait le personnel soignant. Ma question fut : « suis-je en chirurgie où en gériatrie ? ». Ces deux personnes devaient être en Médecine, mais il n’y avait plus de place. Alors, aux malades et patients d’en subir les conséquences malgré leur besoin vital de repos.
L’aspect humain n’existe plus, seul le résultat financier intéresse.
Ce n’est pas cela que les patients attendent.
Je salue et félicite votre personnel soignant pour sa gentillesse, son dévouement, dans les conditions déplorables dans lesquelles il travaille. Ce personnel est méritant en sachant que tout doit être fait dans un temps record (esclavage moderne ? ).
Quel devenir alors pour le centre hospitalier d’Alençon, son personnel soignant et les patients ? ».