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Un an après l’accident, Robertin est bien vivant

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Robertin, dans sa chambre du centre de l'Arche, entouré de son frère Amori et de sa maman, Carole. -
Robertin, dans sa chambre du centre de l'Arche, entouré de son frère Amori et de sa maman, Carole.

« Les médecins ont dit : votre fils ne sera plus avec vous. » Robertin, 7 ans, n’a rien oublié de son calvaire. De ce soir du 3 décembre 2014 où il a été heurté par une voiture en allant chercher son ballon sur la route, chez sa grand-mère, à Condé-sur-Sarthe. De cette phrase prononcée par les médecins du CHU de Caen à sa maman. De l’enfer dont est revenu le petit garçon.

Son retour à la vie, Robertin le doit à son courage, qui a ému tous ceux qui l’ont croisé, aux bons gestes de ceux qui l’ont soigné et à la détermination de sa maman, Carole, qui a refusé qu’il soit débranché alors qu’il était en coma profond. Aujourd’hui, le petit garçon est hospitalisé au centre de l’Arche, près du Mans « pour être stabilisé ».

« Ça va bien », glisse-t-il dans un sourire, installé dans sa chambre généreusement décorée de dessins, de mots de soutien, de photos, entouré de sa maman et de son grand frère de 12 ans, Amori. La diction gênée par la trachéotomie, son œil malicieux est cependant là pour témoigner d’un esprit en pleine forme. « Il fait la fierté de ses maîtresses », souligne sa maman.

« Cet enfant, ils ne l’ont pas porté »

Carole reste attentive aux risques de désaturation en oxygène qui menacent son fils. « Son diaphragme ne fonctionne plus, d’où la trachéotomie », explique sa maman. « Il est en fauteuil car les médecins le considèrent comme tétraplégique. Pour moi, il ne l’est pas. Il faut laisser le temps. »

Carole se méfie des jugements des médecins depuis son passage au CHU de Caen. « Lors de l’accident, Robertin a fait deux arrêts cardiaques. Il a été à chaque fois réanimé par les pompiers, avant d’être transféré à Caen, escorté par les gendarmes. Le pronostic vital était sérieusement engagé. Au bout de six jours, les médecins ont proposé de le débrancher. J’ai dit non. »

Robertin a été cyanosé neuf fois. À la suite d’un conseil d’éthique, « les médecins ont dit qu’ils ne le réanimeraient pas s’il refaisait un arrêt cardiaque ». Carole leur a répondu qu’un jour, Robertin ouvrirait les yeux, reparlerait, remangerait. « Ils m’ont pris pour une maman dans le déni mais cet enfant, ils ne l’ont pas porté. »

Puis Robertin a rouvert les yeux, a reparlé. « Les médecins de Caen m’avaient dit que s’il se réveillait, mon fils serait un légume. Quand on a quitté le CHU en avril, ils ont reconnu s’être trompés. »

L’intégralité de cet article est à lire dans l’Orne hebdo de ce mardi 8 décembre


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