Dans les ateliers, l’activité est foisonnante. « Faites attention où vous mettez les pieds, il y en a partout », prévient le patron, Régis Broussin. Vendredi 2 septembre, la société d’imprimerie SDPS-Poinçon (située à Saint-Denis-sur-Sarthon) recevait la visite des élus, dans le cadre d’une opération menée par la JCE (Jeune chambre économique) du pays d’Alençon. Coup de projecteur sur une affaire qui marche.
Diversification payante
Créée il y a plus de cinquante ans par Philippe Poinçon, l’entreprise SDPS (Société de diffusion et production sérigraphique) a connu plusieurs agrandissements au fil du temps. Initialement spécialisée dans l’affichage, elle s’est tournée vers la PLV (Publicité sur lieu de vente : présentoirs, panneaux d’affichage, totems…) il y a 20 ans. « L’affichage était devenu trop compétitif », explique Régis Broussin, qui a repris la société il y a cinq ans. Un premier pari payant. Le second interviendra en 2010 : « Cette année-là, nous avons décidé de nous diversifier avec le numérique ».
Un parc de nouvelles machines est constitué : il a permis de « conquérir de nouveaux marchés, d’être plus qualitatif en quadrichromie, de répondre aux demandes des clients plus rapidement », liste le président.
La sérigraphie n’est toutefois pas surannée : elle représente encore 30 % de l’activité et permet d’obtenir des nuances de couleurs particulières.
75 salariés et presque autant d’intérimaires
En cette rentrée 2016, 145 salariés s’affairent au sein des 6 500 m2 d’ateliers et de bureaux : 75 permanents et 70 intérimaires. « Nous avons embauché trois personnes en juin, et cinq autres en septembre », informe le dirigeant.
Pour poursuivre son développement, la société qui génère 10 M € de chiffre d’affaires chaque année espère s’agrandir : « Nous envisageons une extension de 1 500 m2 ».
Lire dans l’Orne Hebdo du 5 septembre