Qui sont les touristes à Alençon ?
« Les visiteurs sont en majorité des familles ou des couples. Il y a une part importante de seniors (41 % ont plus de 50 ans), mais la représentation du jeune public est en augmentation (12,7 % des visiteurs ont moins de 20 ans, et 16,7 % ont entre 20 et 35 ans) ».
D’où viennent-ils majoritairement ?
« 85,9 % des touristes d’Alençon viennent de France. La part des étrangers est essentiellement concentrée sur les pays limitrophes (Grande-Bretagne 5 %, Belgique 2,3 %, Pays-Bas 1,9 %, Allemagne 1 %, Espagne 0,7 %). 76 % des visiteurs français proviennent de Normandie. Les bassins émetteurs que sont les Pays de la Loire et la région parisienne conservent une part importante dans la fréquentation touristique de notre territoire ».
Combien de temps restent-ils en moyenne ?
« Les visiteurs restent une journée ou ½ journée sur Alençon. C’est une ville de passage dans les cheminements de découverte de la région. Nombreux sont les touristes qui découvrent la cité des Ducs pour la première fois. Des retours qui sont établis, une forte majorité souhaite revenir et allonger la durée de son séjour ».
Pourquoi Alençon n’est-elle qu’une étape, et pas une destination ?
« Parce qu’elle souffre d’un déficit de communication. Comme l’Orne. Notre territoire est méconnu, il est mal ou pas identifié. La stratégie de communication de l’Epic – Établissement public à caractère industriel et commercial – nouveau statut de l’office de tourisme depuis janvier 2016, comprend un axe fort : la promotion d’Alençon. Cela passe notamment par de la communication sur des salons nationaux et internationaux. Au-delà du tourisme spirituel, le pays d’Alençon c’est aussi du tourisme nature : balades, randonnées, cheminements doux, sorties en forêt… Nous mettons également en avant le fait que nous nous trouvons sur l’itinéraire de la Véloscénie (450 km d’itinéraire vélo de Paris au Mont-Saint-Michel) ».
Quelles sont les visites/activités les plus prisées à Alençon et ses alentours ?
« La découverte de la richesse patrimoniale de la ville (42 % des demandes). Les randonnées ainsi que le cyclotourisme (30 % des demandes), qui correspondent aux éléments identitaires de la destination ».
Avec l’attentat perpétré mardi 26 juillet dans une église normande, peut-on craindre une baisse du nombre de pèlerins à Alençon ?
« Les années 2015 et 2016 ont été marquées par de nombreux attentats, ce qui a entraîné une baisse globale de la fréquentation touristique en France. Il est vrai qu’avec les événements récents survenus à Saint-Etienne-du-Rouvray, la communication et la promotion touristique spirituelle ne sont pas favorisées ».
Quels sont les hébergements privilégiés ?
« L’hôtellerie reste la forme d’hébergement la plus plébiscitée sur le territoire. On note cependant une augmentation de la demande vers les gîtes, chambres d’hôtes, meublés et campings ».
La calèche, nouveauté 2016, séduit-elle ?
« Elle est arrivée fin mai et le succès a été immédiat. Nous recevons de nombreuses demandes pour les groupes, ce qui est de très bon augure pour la saison 2017. Concernant les individuels, 1 238 personnes ont découvert la ville avec la calèche, en seulement deux mois d’activité ».