Ce lieu de vie s’est transformé en véritable « lieu de pèlerinage » indique le père Jean-Marie Simar :
« Avec l’aide du diocèse, nous avons réussi à réaménager la maison des parents de Sainte-Thérèse telle qu’elle était au XIXe siècle ».
Cet espace permet de découvrir une exposition dédiée au premier couple canonisé de l’Histoire, leur maison, les objets de leur vie quotidienne, mais aussi la chapelle Sainte-Thérèse, un espace de prière et de recueillement qui donne directement sur l’ancienne chambre des époux.
10 000 visiteurs en 2015
L’équipe du musée, composée de quatre sœurs, d’un recteur – le père Jean-Marie Simar – et de bénévoles, a accueilli l’an passé près de 10 000 visiteurs et cette année « en seulement cinq mois, 93 groupes sont déjà venus ».
« La canonisation de Louis et Zélie Martin suscite un réel intérêt, un public varié a été touché par cet événement ».
De nombreuses personnes se sont alors intéressées à l’histoire des époux Martin, devenus un modèle familial catholique, et, depuis, de jeunes couples avec leurs enfants visitent régulièrement la maison ainsi que des familles et une grande majorité de pèlerins. Mais la plupart des visiteurs ne sont pas forcément croyants.
Pour ce qui est de la provenance géographique des visiteurs, le recteur évoque « une baisse du nombre d’Ornais depuis l’an dernier », mais beaucoup d’étrangers s’intéressent à cet endroit, soit en visitant la ville par hasard, soit en faisant le tour des lieux touristiques d’Alençon. Les pèlerins, quant à eux, se retrouvent principalement ici après avoir visité les lieux de culte de Lisieux ou de La Chapelle-Montligeon.
La promotion de la maison natale de sainte Thérèse réalisée à l’aide des réseaux catholiques, des offices de tourisme et de la municipalité permet de maintenir un engouement certain pour ce logis familial devenu, année après année, un lieu de pèlerinage important pour le territoire alençonnais.
L’équipe organisera d’ailleurs une fête le dimanche 28 août, pour commémorer le décès de sainte Zélie Martin, à la basilique Notre-Dame à partir de 11 h.
Antoine LEFEBVRE