Sous le pseudonyme d’Ekorsh, Axel pose ses mots sur son thème de piano ou « sur des instru toutes préparées par des professionnels… Et libres de droits ! », sourit le rappeur qui avoue « ne pas savoir chanter ». Alors, il rappe. Vite et bien. Voire très bien.
2e à « Pose ton flow »
Son flow a retenu l’attention de France Culture qui invitait des rappeurs à un concours « Pose ton flow ». Sur près de 160 posts, Ekorsh a terminé 2e. Depuis, il n’arrête jamais. Tout l’inspire. « L’amour, la vie d’un ado de 15 ans, les cours, la musique ». Et l’actualité. Même tragique. « Attentats », son texte écrit au lendemain des Attentats de Paris, fait preuve d’une impressionnante maturité. Tout comme « Pray for the world » consacré à ceux de Nice et composé le 17 juillet.
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« J’ai vraiment commencé à écrire en février 2015. Au début, je disais tout et n’importe quoi », confie humblement le jeune homme qui se nourrit du rap d’I Am, NTM, Demi-Portion ou encore Sniper mais aussi « et surtout beaucoup plus de classique et de jazz ». Son inspiration est fertile à l’écoute de Chopin, Beethoven, Mozart, Tchaïkovski.
Du sens et de la forme
Encouragé par son oncle « Valentin », il a multiplié les textes. Au point de transformer l’essai en réflexe. « J’écris tous les jours maintenant. Parfois, ça part d’un mot d’un prof, que je n’ai jamais entendu jusqu’alors ou qui me fait dire que ce serait bien dans un texte. Je le note sur un bout de papier que je range dans ma trousse et je le ressors chez moi le soir ! »
Selon lui, le rap « sert à faire passer un message ». Quel qu’il soit. « L’essentiel, c’est qu’il ait du sens » Et selon Ekorsh, « ça n’a pas de sens quand on n’y met pas la forme. Il faut la façon de le dire, de parler ».
Avec Urbal Crew
Le lycéen ne cache pas qu’il aimerait vivre de son rap. « Mais il faut être repéré pour être signé », convient-il. Alors, il poste ses « Freestyle » sur les réseaux sociaux. Sous son pseudo d’Ekorsh. Et avec ses amis d’Urbal Crew, une association « qui accueille des gens à la salle Lamartine, dans le quartier de Perseigne, pour leur apprendre l’histoire du rap, comment écrire, comment rapper, réaliser des clips, etc. »
Lire l’intégralité du portrait d’Ekorsh dans l’Orne-Hebdo de mardi 19 juillet 2016
