Le Collectif d’urgence, association d’insertion sociale et professionnelle, aura bientôt une nouvelle activité : la collecte, le tri et la valorisation du papier. L’association a acquis un bâtiment rue Nicolas-Appert, à Alençon, en septembre dernier. « Les travaux d’aménagement sont presque terminés et le centre de tri sera opérationnel en juin », a annoncé Michelle Lemaître, présidente du Collectif, lors de l’assemblée générale, jeudi 19 mai. Une ouverture qui va permettre la création de six emplois en insertion (24 heures/semaine) et deux emplois permanents. Les clients ciblés : les collectivités, les administrations et les entreprises, avec lesquelles l’association a signé une convention.
Le service proposé par le Collectif d’urgence répondra à un cahier des charges exigeant. Après la collecte et la pesée du papier, le tri de ce dernier sera sensiblement affiné : papier blanc, papier glacé, papier journal et papier couleur seront ainsi séparés. Puis revendus à des papetiers ou entreprises spécialisées dans le recyclage.
Actuellement, l’association compte une quarantaine de contrats d’insertion, répartis dans cinq grands domaines d’activité : le maraîchage et l’entretien de jardins, l’épicerie sociale, l’atelier féminin (remise en état de vêtement, confection d’articles de décoration), les prestations de nettoyage et l’enlèvement des encombrants.
L’an passé, le Collectif d’urgence a permis la signature de 92 contrats en insertion (six mois, renouvelable jusqu’à quatre fois). « Cela représente 50 000 heures de travail », précise la présidente. Et les résultats sont satisfaisants : 60 % des ex-salariés en insertion ont retrouvé un emploi ou une formation.