« C’est un salon pour tous ». Monique Cabasson, présidente du Salon du livre d’Alençon, a la volonté de transmettre le virus de la lecture au plus grand nombre. La 21e édition de l’événement sera donc précédée de multiples interventions d’auteurs. Jeudi 19 et vendredi 20 mai, six auteurs jeunesse iront à la rencontre de 36 classes élémentaires de la Communauté urbaine. Ils se rendront également dans trois centres sociaux (quartiers de Perseigne, Croix-Mercier et Edith-Bonnem) et à la crèche de Courteille. Collégiens et lycéens ne seront pas oubliés : trois auteurs en lice pour le prix A-fictionados visiteront plusieurs établissements : « En tout, ils échangeront avec 300 élèves », se réjouit la présidente.
Après-midi avec les détenus
Et parce qu’il est primordial « d’aller vers les publics empêchés ou éloignés de la lecture », Christophe Bonzom, lecteur public, se rendra dans deux maisons de retraite (Orpéa et La Rimblière) où il proposera « Le Festin » : un voyage gastronomique et littéraire (au menu, entre autres : Grand dictionnaire de cuisine, Alexandre Dumas, Gargantua, François Rabelais ou Le poisson au coup de pieds, Colette).
Vendredi 20 mai après-midi, Ch. Bonzom sera à la halle aux Toiles pour une lecture à haute voix de textes traitant de « la liberté » (séance ouverte à tous). Les auteurs de textes créés dans le cadre de l’atelier d’écriture de l’écrivain public liront également leurs productions, tout comme une douzaine de détenus du QPA (quartier pour peines aménagées) du centre pénitentiaire Alençon-Condé (et jeudi 19 mai, Marc Roger ira conter son périple Saint-Malo – Bamako à des détenus de la maison centrale).
Le soir, la halle aux Toiles accueillera la soirée d’ouverture du Salon avec Cènes de famille, une lecture spectacle théâtro-culinaire en sept tableaux. Rendez-vous à 18 h (entrée libre).
Treize interviews d’auteurs
Le samedi et le dimanche, soixante auteurs seront rassemblés sous la coupole vitrée de la halle au Blé : roman, histoire, jeunesse, poésie, policier, BD… tous les genres seront représentés. À noter, la présence d’auteurs en lice pour le prix Poulet-Malassis (prix récompensant un premier ou second roman, il sera proclamé samedi à 14 h 15) : Pascal Manoukian – Les Échoués, ou Agnès Mathieu-Daudé – Un marin chilien. Côté « locaux », le public pourra rencontrer Caroline Boudet – La vie réserve des surprises - (l’Alençonnaise raconte comment la naissance de sa fille Louise, atteinte de trisomie, a bouleversé sa vie), Stéphanie Claverie – L’homme qui n’a pas inventé la poudre, l’auteur de nouvelles Marie-Christine Quentin, ou Alain Champion – Alençon, une cité dans l’Histoire.
Pour mieux découvrir auteurs et ouvrages, une série de treize interviews sera donnée pendant toute la durée du salon.
Les deux jours seront animés avec des séances de lecture à haute voix, de la poésie murmurée à l’oreille, des ateliers (haïkus, dessin et écriture, calligraphie…), ou encore des expositions (notamment celle des « carnets de liberté » réalisés au sein d’un atelier de l’association La Boîte aux lettres).
Pratique. Salon du livre d’Alençon, halle au Blé, samedi 21 (9 h 30 – 12 h 30 / 14 h – 19 h) et dimanche 22 mai (10 h 30 – 13 h / 14 h 30 – 18 h). Soirée d’ouverture : vendredi 20 mai, à 18 h, à la halle aux Toiles. Un dîner-rencontre est organisé avec les auteurs, le samedi à 20 h 30 à la halle aux Toiles (20 €, réserver au 06 74 80 47 63). Tout le programme sur www.salondulivrealencon.fr