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La manifestation a débuté devant les locaux du Medef (Mouvement des entreprises de France), rue du Puits au Verrier, à quelques encablures du Conseil départemental de l’Orne. Massés derrière les grilles, les anti-loi Travail ont jeté papier toilette et Code du travail dans l’enceinte de l’organisation patronale.
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Une mise en bouche, avant de lancer le top départ du défilé, qui a rallié rond-point de la Pyramide, cité administrative, préfecture, cours Clemenceau et cœur de ville. Dans le cortège (environ 450 personnes) : des militants (CGT, FO, Solidaires, FSU), des jeunes (environ 80 lycéens), le collectif « On vaut mieux que ça », des personnels hospitaliers (CHIC Alençon-Mamers et CPO), des salariés du privé… « La loi Travail concerne tout le monde, elle est synonyme d’augmentation de la charge de travail, et d’une hausse de la précarité », déplore Philippe Brossard, au micro de la CGT. « La loi El Khomri, précarité à vie ! », reprend le cortège, qui, rue Saint-Blaise a placardé banderole à la préfecture (« Loi Travail : ni amendable, ni négociable ») et étiquettes sur la devanture des banques. « Elles organisent industriellement l’évasion fiscale, c’est un scandale », lance François Cailly (Solidaires), lors d’une prise de parole au carrefour du cours Clemenceau et de la rue Saint-Blaise.
Le défilé a ensuite traversé le centre-ville, avant de s’achever place Foch, où les manifestants ont jeté des Codes du travail sur l’hôtel de Ville. « Un message pour le député-maire, qui ne doit pas voter cette loi », concluent les organisations syndicales.
Un nouveau rassemblement est prévu dimanche 1er mai, à 11 h (devant la préfecture d’Alençon).
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