La soirée a commencé timidement, à 19h, par une Assemblée générale devant une trentaine de personnes.
Rassemblés à l’origine pour lutter contre la loi Travail, les participants étaient appelés à prendre la parole. Un représentant de Réseau Éducatif Sans Frontières et un intermittent du spectacle étaient notamment prévus.
“Nuit Debout sert à rassembler les gens qui ont quelque chose à revendiquer. C’est une forme de convergence des luttes”, explique une participante.
“Pas de partis politiques, ni de syndicats n’étaient invités. C’est la seule règle que l’on s’est fixée”, lâche Michaël du collectif “On vaut mieux que ça”.
Pour les “organisateurs”, qui souhaitait avant tout “se réapproprier l’espace public”, l’objectif de ce premier rendez-vous était surtout “d’organiser la suite du mouvement avec les personnes présentes”.
“Nous avons désinstallés vers 21h30 pour profiter du fait qu’il restait encore du monde pour aider à nettoyer la place. On estime qu’une centaine de personnes est passée sur la place durant l’AG.”
Pour le collectif, cette première “aura été une belle AG populaire“.
Il compte désormais préparer la prochaine Nuit Debout alençonnaise, qui devrait avoir lieu “le 15 mai dans le cadre de l’appel international”.