►Un gage de bonne santé
On le repère à l’odeur. Les effluves nauséabonds sont les premiers marqueurs d’un manque d’hygiène chez un chien. Sans un toilettage régulier, l’animal peut développer une gingivite, une otite ou d’autres affections. Sans compter les parasites qui chercheront à s’établir dans son pelage. Le toilettage est également une étape importante dans l’éducation du chiot. En acceptant les contraintes et les différentes manipulations, il montre sa soumission à l’autorité de son maître. Il lui fait confiance et sera ainsi mieux disposé lors d’une visite chez le vétérinaire, par exemple.
►A la maison pour le bain
Quatre mois. C’est le délai maximum conseillé entre deux toilettages. Les chiens citadins, exposés à la pollution, nécessitent une périodicité plus régulière. Une fois par mois, par exemple. Pour le bain, on utilise exclusivement des produits dédiés aux animaux. Le PH des gels douches destinés aux humains n’est pas adapté à la peau du chien. Pour le brossage, tout dépend de son pelage. Mensuel pour les races à poils courts, il sera plutôt quotidien pour celles à poils longs. Enfin, on prévoit une coupe des griffes et un nettoyage des yeux régulier.
►Chez le toiletteur pour les soins spécifiques
Epilation, purge des glandes anales… Certains soins réclament une dextérité de professionnel. On ne se sent pas forcément à l’aise non plus pour couper les griffes ou raccourcir les poils devant les yeux. N’hésitez pas alors à faire appel à un toiletteur. Pour le trouver, faites confiance au bouche-à-oreille. Si tous les voisins plébiscitent une adresse, ce ne peut pas être un mauvais plan. Sur place, précisez que c’est pour une première fois et prévenez le toiletteur des bruits ou des manipulations qui peuvent indisposer le chien. Puis, sortez sans vous retourner et sans laisser transparaître vos émotions. Un maître stressé transmet son angoisse à son animal. La séance toilettage peut alors se révéler mouvementée.
APEI-Actualités. M.B.