L’UBCUA termine à une honorable 6e place en N2. Quel bilan tirez-vous de cette saison ?
Cela a été une saison assez difficile. On l’a mal démarré car l’équipe avait beaucoup changé. Il y a eu un nouvel entraîneur [Guillaume Coulbaut], de nouvelles joueuses.
Il nous a fallu du temps pour trouver nos repères. Notre qualité de jeu s’est améliorée progressivement. Notre bilan est bon malgré tout avec douze victoires, soit une de plus que la saison passée et pourtant on s’était maintenue tranquillement l’année dernière. Là il a fallu batailler, cela témoigne de l’homogénéité de notre poule.
On gagnait des matchs sur des exploits individuels
Quel a été le déclic ?
Le retour de Cyrille Le Picard en janvier nous a permis de remettre les choses à plat. On est reparti à zéro, on s’est remise en question. En début de saison, on gagnait des matchs sur des exploits individuels. Lors de la phase retour on a travaillé collectivement et c’est vraiment le groupe qui est allé chercher les victoires. Notamment contre Saumur [71-74 le 27 février], Cholet [60-55 le 2 avril] et Rezé [61-66 le 9 avril].
La saison a été perturbée par des blessures et des départs. Sur quoi s’est basé le groupe pour lutter contre ces éléments contraires ?
On perd Veronika [Kovalikova] et Margot [Malabry] pour les derniers matchs, mais ce sont les aléas du sport. Le groupe est passé de neuf à six joueuses donc c’était compliqué de s’entraîner comme on l’aurait voulu. Justine [Guerrier] est venue compléter le groupe mais malgré cela on était encore trop juste. Il y a aussi eu des départs. Celles qui sont restées allaient toutes dans le même sens. On a perdu en effectif mais on a gagné en cohérence et en stabilité.
On a l’impression que l’UBCUA s’est appuyée sur son noyau dur pour terminer la saison…
C’est un peu ça. Mais on n’a pas eu le choix. Il y a eu tellement de points négatifs avec les blessures qu’on s’est dit que c’était de l’acharnement. On ne pouvait que subir cette situation. Soit on s’écroulait, soit on décidait d’aller de l’avant avec celles qui étaient encore là. Avec Cyrille, on a beaucoup travaillé les vidéos. Notre bonne préparation avant les matchs à compenser nos manques sur le terrain. En fin de saison, le groupe a tout donné, surtout le dernier mois. On aurait pu viser la 6e place plus tôt mais la défaite contre Angers [le 12 mars] nous a empêché d’y croire. On a su se remobiliser et gagner à la niaque nos derniers matchs.
Une descente en Nationale 3 aurait été catastrophique
Quand on voit votre deuxième partie de saison, n’y a-t-il pas des regrets d’avoir manqué vos débuts ?
Certes il y a quelques regrets mais on a fait le boulot malgré les difficultés. C’était très important de se maintenir pour le groupe mais aussi pour le club et tous ces bénévoles. Une descente en Nationale 3 aurait été un coup très dur et cela aurait été difficile de se relever.
Pour l’année prochaine, peut-on envisager une saison à l’image de cette fin de saison ?
On a atteint notre objectif : le maintien. Maintenant, on a besoin de faire une pause et de s’aérer l’esprit après une année « galère ». On ne peut pas encore savoir à quoi ressemblera l’équipe l’année prochaine. J’espère simplement qu’il y aura moins de départs que d’arrivées. Il faudra construire sur la base de ce maintien, c’est-à-dire avec le groupe qui est là. Il y a trop d’incertitudes pour parler de la saison prochaine.