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Irène Charreyron soufflera ses 100 bougies le 17 avril

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Irène fêtera ses 100 ans avec famille et amis, le 17 avril
Irène fêtera ses 100 ans avec famille et amis, le 17 avril

Coquette et accueillante, Irène Charreyron aime sortir la bouteille de porto et les gâteaux apéro quand elle a de la visite. Celle qui a « toujours aimé recevoir », ouvre bien volontiers sa porte aux amis, et voisins.

Si sa mémoire lui fait parfois défaut, l’Alençonnaise ne se plaint pas : « Je suis en forme. Je ne prends pas de médicaments », se réjouit-elle.

Mari fait prisonnier

Sémillante, la retraitée fêtera ses 100 ans dimanche 17 avril. « C’est simplement un an de plus », relativise-t-elle. N’empêche, un siècle de vie, ça se célèbre. Celui d’Irène Charreyron (née Ragueneau) a débuté en Touraine, dans la commune de Cerelles, où elle a vu le jour. C’est aussi là-bas qu’elle a effectué sa scolarité. À six ans, elle contracte le tétanos : les médecins la pensaient condamnée. « Mais je suis toujours là », glisse-t-elle, l’œil malicieux.

Après l’adolescence, elle rejoint Pontchâteau, en Loire-Atlantique. À cette époque, elle vit chez sa sœur, et rencontre celui qui deviendra son mari : Henry. « J’avais 20 ans. Nous nous sommes mariés peu de temps après notre rencontre », se souvient-elle.

En 1937, Irène a 31 ans et met au monde Jacky. L’unique enfant du couple. Lorsqu’elle accouche, Henry est fait prisonnier en Allemagne. Il y restera sept ans. « Pendant cette période, je suis restée chez ma sœur, et j’ai travaillé », raconte la centenaire, qui peine à se remémorer la France sous l’Occupation.

En 45, au retour d’Henry, la famille réunie part s’installer à Sées. Irène et Henry travaillent à la laiterie de l’île de Sées. Henry Charreyron y devient maître fromager. « On fabriquait, entre autres, du camembert ».

Femme d’entrepreneur

Dans les années 50, Henry rachète une laiterie à La Ferrière-Bochard. Irène l’épaule, et s’investit : « Elle s’occupait du bureau, des comptes, de l’emballage des fromages. Elle était aussi bonne cuisinière et préparait les repas pour la petite vingtaine de salariés », témoigne sa belle-fille, Jeanine.

Des efforts qui paient : le fromage tiré du nom des deux époux – « Le Charrey » – rencontre un franc succès auprès des clients. « Il était épais, délicieux, et vendu dans différents dépôts à Alençon ».

Lire dans l’Orne Hebdo du 12 avril


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