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Vache folle : faut-il s’inquiéter ?

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vache
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Le ministère de l’Agriculture a annoncé la nouvelle. La semaine dernière, la suspicion d’un cas d’encéphalopathie spongiforme bovine a été confirmée par un laboratoire européen. Cette maladie est liée à la mutation d’une protéine appelée prion. Il s’agit d’une « vache de 5 ans décédée prématurément dans un élevage des Ardennes », rapporte un communiqué du ministère de l’Agriculture. Une centaine de bovins doivent être abattus par mesure de précaution sous un délai d’un mois, limitant ainsi considérablement le risque de propagation d’une épidémie.

3e cas depuis 2015

C’est le « troisième cas isolé d’ESB de ce type détecté en Europe depuis 2015 ». Cette fois, le mode de contamination n’est sans doute pas le même que précédemment. Dans les années 90, la farine animale était en cause. Depuis 2002, il est interdit de nourrir un bétail avec des farines qui proviennent de « cadavres d’animaux impropres à la consommation ».

Quelles conséquences pour l’homme ?

Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, a précisé qu’il allait « solliciter la Commission européenne afin qu’elle saisisse l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) en lien avec l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) pour mieux comprendre l’origine et la cause de ces cas isolés chez des bovins jeunes ». Le gouvernement rappelle également que « la consommation de viande bovine ne présente aucun risque pour l’homme ».

En 1996, la maladie s’est transmise à l’homme sous la forme d’une variante de la maladie de Creutzfeldt-Jacob. Le gouvernement souligne que le prion n’est pas transmissible entre les animaux. « La protection du consommateur est assurée par le retrait systématique à l’abattoir des parties de l’animal susceptibles de transmettre la maladie », souligne le ministère de l’Agriculture. En France, la découverte de ce cas de vache folle pourrait entraîner une modification du statut du pays auprès de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE). Depuis mai dernier, des pays comme l’Arabie saoudite, le Canada ou Singapour avaient ouverts leurs frontières aux exportations françaises. Mais cette découverte pourrait changer la situation et faire revenir ces pays sur leur décision.

APEI-Actualités. Johanna Amselem


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