La France pleure ses morts tombés sous la barbarie terroriste ce funeste vendredi 13 novembre 2015 à Paris. L’état d’urgence et trois jours de deuil national ont été décrétés par le Président de la République. Dans ce cadre, une minute de silence a été respectée partout en France ce lundi 16 novembre à midi.
Partout dans l’Hexagone des cités sont touchées par la perte d’un enfant du pays. L’Orne et Alençon ne font pas figure d’exception avec le décès de Thomas Duperron qui figurait parmi les victimes de la tuerie du Bataclan. C’était un vendredi soir ordinaire, un vendredi soir de fête, de sorties, de plaisir… Une poignée de fanatiques en ont décidé autrement.
Une émotion palpable
Le monde judiciaire alençonnais s’est rassemblé dans la salle d’audience du tribunal de grande instance, pour respecter cette minute de silence. Mais avant ces instants de recueillement, le procureur de la République, François Coudert, est longuement revenu sur les instants que notre pays vit actuellement, sur l’approche judiciaire à avoir face à de tels actes, mais aussi sur le deuil que les magistrats, personnel du TGI, avocats… vivent tout particulièrement puisque le père de Thomas Duperron, a été ancien bâtonnier.
L’actuel bâtonnier, Bertrand Deniaud, lui a succédé dans une allocution, visiblement bouleversé car il venait d’avoir son ancien collègue, Philippe Duperron, au téléphone : “Il est totalement dévasté, il vous embrasse tous et vous remercie de votre soutien”.
Une émotion palpable, une ambiance très lourde et pesante, une salle plongée dans le recueillement et dans un silence total… et le sentiment que les heures sombres ne sont pas terminées.