Danielle Broszniowski (comme cela se prononce) a 65 ans.
À cet âge, certains font plus. Elle moins.
Pourquoi le printemps s’attarde-t-il sur le visage de cette femme ?
Peut-être parce qu’elle allie les bienfaits de l’activité intellectuelle, comme la peinture, aux plaisirs de l’activité physique.
Ainsi, chaque semaine, Danielle Broszniowski parcourt trente kilomètres à pied, essentiellement sur la voie verte, au nord d’Alençon.
Et s’il y a un secteur qu’elle connaît bien, c’est « du feu rouge de la rue des Sainfoins à la route du Mesnil-Hatton ». Même pas deux kilomètres.
Là où elle croise non pas la foule… mais des déchets.
Et elle vient de ramasser tout ce qui polluait visuellement le parcours : « en trois heures, j’ai rempli quatre sacs poubelles ».
Munie de gants, qu’a-t-elle trouvé ? « Tout ce qu’on veut ! De la ferraille, du lino, des canettes, des bidons, des petits papiers, etc. ».
À vrai dire, elle n’a pas tout ramassé : « parfois, il y a des déchets dans les ronces, inaccessibles ».
Un constat : « le manque de respect pour la Nature ».
Compte-t-elle continuer ? « Oui, avec le tronçon suivant : de la route du Mesnil-Hatton au panneau Valframbert ».
Les bonnes actions, ça fait du bien. Comme le cours d’informatique qu’elle ne manquerait pas au monde, entre deux marches avec Bulle, la chienne abandonnée qu’elle a adoptée.
JMF