Laëtitia, ne pas passer loin de la victoire chez des équipes du podium (après Trégueux, Calais), c’est encourageant ou frustrant ?
« C’est frustrant, à Trégueux parce qu’on a tenu longtemps, et à Calais parce qu’on était revenu à -5 et qu’on loupe la victoire sur des bêtises. »
Qu’est-ce qui s’est passé lors du premier quart-temps (perdu 24-10) ?
« On a eu du mal en défense. On n’arrivait pas à arrêter les Calaisiennes et on encaissait des points. On n’a pas été aidé par l’arbitre non plus mais, même avant que Cyrille (Le Picard) ne soit disqualifié, on était loin derrière. Après, on s’est réorganisé, on a communiqué, on a réussi à stopper leurs attaques et à recoller au score. »
Vous gardez un œil sur le bas du classement depuis votre précieuse victoire contre Gravenchon ?
« Oui, on reste sous pression, attentives, d’autant plus que Cyrille nous a expliqué que certains 7e de N2F allaient descendre avec la réforme des poules. On n’est pas encore sauvées. On doit donc tout gagner à domicile et prendre les victoires qu’on peut à l’extérieur. Calais et Trégueux avaient beau être des matchs bonus, les gagner nous aurait fait du bien. »
Depuis la reprise, en janvier, vous réalisez des prestations de plutôt bonne facture, c’est la preuve que l’équipe va mieux ?
« On a vu l’évolution de l’équipe au cours des matchs. Il n’y a pas besoin de ces rencontres pour se rendre compte que l’on va mieux. Il y a encore du travail à faire et, même si dans le contenu c’est mieux, Rezé, Trégueux, Calais, cela reste des défaites. »
Vous aviez battu Arras, à l’aller…
« Difficilement, en ayant été mené tout le match. Samedi, il faudra absolument l’emporter. On sait, grâce à ce match aller, que ça ne va pas être facile. Elles sont jeunes, elles courent beaucoup. Je ne sais pas si l’équipe sera à l’aise avec ça. Notre bonne préparation physique devrait nous aider. »
Quel sera le plan de bataille ?
« Il faudra gérer au mieux les replis défensifs et les contrôler en défense pour pouvoir développer notre jeu. »
Sur le plan personnel, on vous a senti un peu en dedans face à Gravenchon et, à Calais, vous terminez meilleure marqueuse de l’équipe…
« Depuis Calais, je me sens mieux. J’ai été bien physiquement en début de saison puis, en novembre, j’ai moins scoré, j’étais très fatiguée. Ça s’est poursuivi jusqu’à il y a encore peu de temps. On a repris le rythme en début d’année et, là, ça va mieux. C’est moins facile d’être adroite, dans la gestuelle, quand on est fatigué. Le shoot, c’est de la répétition, de l’automatisme et quand on est fatigué, on a moins de sensations. »