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Joueuses, coaches et dirigeants le répètent depuis le début de l’année civile : un succès contre Gravenchon est primordial. Pourquoi ? La réponse en trois points.
1. Le classement
Après treize matchs, l’UBCUA est 7e sur 12. Rien d’inquiétant à première vue. Sauf que les 9e 10e, et 12e (Mondeville, Angers et Arras) sont des équipes espoirs et donc protégées. Avec deux relégations à l’issue de la saison, Alençon occupe donc une place non enviable de première non-relégable avec une victoire d’avance sur leur adversaire du soir. Un succès permettrait aux Ornaises de reléguer Gravenchon à deux victoires et Bihorel, 11e, à trois succès. Et se donner un peu d’air.
Devant Alençon, Saumur a deux victoires de plus et Cholet, trois. Des équipes que les Noires affronteront au sortir de l’hiver.
2. Le calendrier
Le match de samedi est l’occasion d’écarter un concurrent direct au maintien, et que les Alençonnaises avaient battu à l’aller, voire même deux puisque, pendant que Gravenchon sera à Louvrier, Bihorel, 11e, recevra Trégueux, 2e.
Derrière, les Noires enchaîneront deux gros déplacements (Calais, Saumur) et la réception de deux moins bien classés : Arras (12e, succès de l’UBCUA à l’aller) et Bihorel, le 5 mars, avec l’occasion d’effacer la contre-performance du match aller (60-59 le 19 décembre).
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3. La dynamique
Depuis le retour de Cyrille Le Picard, l’UBCUA montre de très belles choses sur les parquets. Outre une bonne victoire face à La Roche-sur-Yon, les coéquipières de Laëtitia Baudet ont bien résisté face au leader Rezé et frôlé l’exploit à Trégueux, dauphin des Ligériennes, dans leur nouvelle aréna. L’occasion d’emmagasiner plus de confiance en disposant de Gravenchon est trop belle.
« On est sur une bonne dynamique et on joue mieux », confirmait Peggy Duval, avant le déplacement en Armorique. « Ce ne sont pas des tirs forcés. Il y a beaucoup de progrès, en points notamment. On a surtout travaillé l’attaque car c’est ce qui nous donnait du souci. On défendait bien mais on arrivait à marquer que sur des exploits individuels. Notre collectif est réellement en train de se créer. Depuis la reprise, on joue bien ensemble. »
Les clés pour gagner : « garder notre application, notre implication, notre volonté collective et être dans une extrême maîtrise pendant quarante minutes », jugeait Cyrille Le Picard, après le match de Trégueux.
Et puis Louvrier le mérite. Contre Roche Vendée, le public, éteint et probablement frustré en début de saison, a poussé son équipe. Il n’attend que de s’enflammer une nouvelle fois samedi.