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Police. Le commandant Tonnellier nommé chef de circonscription à Argentan

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Le commandant Philippe Tonnellier (à gauche) a été chaleureusement félicité par le commissaire Gilbert Grinstein pour sa nomination au poste de chef de circonscription d'Argentan. -
Le commandant Philippe Tonnellier (à gauche) a été chaleureusement félicité par le commissaire Gilbert Grinstein pour sa nomination au poste de chef de circonscription d'Argentan. -

« Je suis super content pour votre très belle promotion de jeune commandant nommé à la tête de la circonscription d’Argentan. Chapeau car c’est le graal de tout commandant et c’est mérité ». A l’heure du départ de Philippe Tonnellier, Gilbert Grinstein, le directeur départemental de la sécurité publique de l’Orne, n’a pas tari d’éloges sur celui qui avait assuré l’intérim de son poste en juillet 2014. « Il fut remarquable et c’est ce qui vous a fait remarquer. Notre collaboration n’a été que du bonheur. Je vous en remercie et je vous remercie aussi pour ce que vous ferez à Argentan ! »

Originaire de la Mayenne (bien que né dans l’Orne), Philippe Tonnellier fut élève du lycée Saint-François-de-Sales d’Alençon où il a décroché un bac scientifique. Après deux années de fac de Droit à Paris V, il a intégré l’école de Police en 1992.

Inspecteur à Paris durant huit ans, il a rejoint l’hôtel de police d’Alençon comme lieutenant en février 2000. Responsable du groupe mineur de la Brigade de sureté urbaine (BSU), il a successivement gravi les échelons d’adjoint au chef de la BSU puis, auréolé du grade de capitaine en 2007, de chef de la BSU.

En septembre 2014, Philippe Tonnellier devient commandant et prend les rênes de l’unité de sécurité de proximité. Ce vendredi 29 janvier, à 47 ans et après seize années de présence dans les locaux de la place Bonet, il rendra les clés de l’hôtel de Police d’Alençon pour celui d’Argentan dont il assurera le service et la gestion des 45 personnels dès lundi 1er février.

Selon lui, un bon flic doit avoir « des qualités humaines, être patient, tenace et disponible ». Lui exerce ce boulot « par vocation » mais ce père de deux enfants sait aussi s’octroyer quelques pauses pour profiter de ses loisirs : le football, le cyclisme et le kayak de mer en Bretagne.

De ses années ornaises, il retient deux faits divers majeurs : « le vol à main armée de la Poste de Perseigne en 2004 et l’homicide de la rue de Sarthe le 1er mai 2003 ». Notamment parce qu’ils lui avaient permis de pleinement savourer « l’élaboration d’une enquête ».


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