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Le premier roman de Stéphanie Claverie

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Stéphanie Claverie est la fille des époux Claverie, chefs d’entreprise dans le monde de la confection (marque Jean Chancel). Son père, Francis, fut conseiller municipal de 1989 à 1992
Stéphanie Claverie est la fille des époux Claverie, chefs d’entreprise dans le monde de la confection (marque Jean Chancel). Son père, Francis, fut conseiller municipal de 1989 à 1992

Rappelez-nous votre premier livre paru en 2013…

« ”Une famille en noir et blanc” est le récit relatant la constitution singulière de notre famille après avoir adopté un bébé né sous X à Paris, bébé à la peau noire ».

Trois ans après, quel regard portez-vous sur ce premier livre ?

« Celui d’une nécessité indispensable vis-à-vis de notre enfant mais aussi vis-à-vis du monde dans lequel nous vivons qui, malheureusement, porte un regard de plus en plus restreint sur les origines et les différences de chacun d’entre nous ».

Aujourd’hui, vous publiez votre premier roman. Si vous deviez trouver un slogan publicitaire pour le “vendre”, que suggéreriez-vous ?

« Ce livre nous invite à vivre libre et heureux. Cette histoire nous aide à grandir ».

Leur différence m’a inspirée

Pourquoi ce titre, « L’homme qui n’a pas inventé la poudre » ?

« Parce qu’il frappe en plein cœur ».

Quelle est la part de réalité ?

« La part de conscient et d’inconscient que l’on trouve dans tous les romans ».

Le déclic ?

« J’ai rencontré un Sébastien et une Barbara. Leur différence (un handicapé mental léger, un non-handicapé) m’a inspirée».

Pourquoi l’île d’Oléron ?

« J’ai besoin d’écrire… les pieds sur terre. Et cette île est un endroit où je me ressource ».

Sources et ressources

Que reste-t-il d’Alençon chez vous ?

« Quelques amis. Les souvenirs d’enfance et l’envie régulière de m’y ressourcer. Ainsi, je ne peux aller à Alençon sans aller respirer la forêt d’Ecouves qui représente une tranche de ma vie.

Je veux aussi montrer à mon fils là où je suis passée : l’école et la maison de Saint-Germain-du-Corbéis, le collège Racine, le lycée Saint-François-de-Sales… ».

La Ville a progressé ou régressé ?

« Comme beaucoup de villes de province malheureusement, je sens que le centre-ville se vide pour laisser place à des centres commerciaux. La ville se dépeuple, les rues laissent la place aux souvenirs mais jusqu’à quand ?

J’ai utilisé ce désert urbain dans mon roman qui renvoie à ce questionnement du progrès, de cette notion et sensation de vitesse, d’agglomération qui meurt. Barbara, une des héroïnes, va tenter d’y préserver la vie… ».

« J’aime Sébastien »

Comment trouve-t-on un éditeur ?

« C’est un parcours du combattant. J’ai été davantage refusée qu’acceptée. La rentrée littéraire de janvier, c’est 450 romans… parus. Cela donne une idée du nombre de candidats ».

Alors, comment avez-vous trouvé ?

« Le patron des Éditions de la Différence, un homme de 84 ans, m’a appelée pour me dire « J’ai lu votre manuscrit : j’aime Sébastien. Je vous édite ».

Pourquoi aimer Sébastien ?

« Sa naïveté lui donne la force d’affronter la vie. Il a les pieds sur terre, en toutes saisons ».

JMF

Nota. Stéphanie Claverie sera présente au salon du Livre d’Alençon les 21 et 22 mai.


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