Top 14. Être champion d'automne, c'est loin d'être une assurance de soulever le Brennus en fin de saison

Le Clermont de Damian Penaud, ballon en mains, sera-t-il le champion d’automne 2018-2019 ? (©Icon Sport)

En concédant le match nul dimanche dernier contre le Stade Toulousain au Michelin (20-20), Clermont a laissé du suspense pour le titre honorifique de champion d’automne. Impressionnants depuis le début de la saison, les Auvergnats sont en pole pour le décrocher mais mathématiquement, ils peuvent être dépassés par des Toulousains bluffants et qui restent sur une incroyable série de dix rencontres, toutes compétitions confondues, sans défaite.

LIRE AUSSI : Les pronos de la 13^e journée

Dès samedi 29 décembre au soir, on y verra plus clair. L’ASM se rend sur le terrain de la lanterne rouge, Perpignan, qui n’a pas décroché la moindre victoire en championnat. Une victoire et l’affaire sera réglée. Le Stade Toulousain, lui, jouera dimanche 30 décembre à 20h45 contre Toulon pour un duel explosif. L’avantage, il est clairement en faveur de Clermont.

Cinq fois sur treize

Être premier à l’issue de la phase aller, est-ce un indicateur pour l’issue finale du championnat ? Pas forcément. Depuis la création du Top 14, soit en 2005, à cinq reprises seulement le champion d’automne a soulevé le Brennus à la fin de la saison (dont trois fois le Stade Toulousain). Et sur les six dernières années, cela ne s’est vérifié qu’une seule fois (Clermont, lors de la saison 2016-2017).

La tendance était donc plus vraie dans les premières années du Top 14. À noter que Castres (saison 2012-2013) et Toulon (saison 2013-2014) ont réussi à être champions de France en n’étant seulement que quatrièmes à l’issue de la phase aller de la saison régulière. L’espoir est donc de rigueur.

Sur les neuf dernières années :