Peggy, le groupe a l’air d’avoir bien digéré le changement de coach…
« Cyrille (Le Picard) amène de la nouveauté, une dynamique. Il a joué un grand rôle dans la victoire de La Roche (65-59, le 16 janvier). Il nous a aidées lorsqu’on a été dans une situation compliquée, en début de 4e quart-temps. »
C’est un nouveau départ pour le club ?
« Clairement, c’est comme un début de saison. On a tout à prouver. On veut atteindre un challenge, on travaille bien. Même contre Rezé, notre prestation a été bonne. On a concrétisé contre La Roche, c’est bon pour le moral. »
Samedi, vous allez à Trégueux…
« Ça ne va pas être facile de jouer dans une grosse salle de 1 000 personnes. On a une carte à jouer, on est détendu car si on gagne, c’est du bonus. Le plus important, ce sera de l’emporter contre Gravenchon. »
« Je suis très optimiste pour la suite »
Votre classement ne change pas votre feuille de route ?
« Même si on ne pensait pas être aussi bas au classement, on sait que gagner à Trégueux, ce n’est pas simple. On veut donc tout gagner à domicile et essayer de réaliser des performances à l’extérieur. Le prochain match primordial, c’est Gravenchon car ils sont derrière nous au classement. Le match de Trégueux sera une bonne préparation.»
“Contre Trégueux, on y croit car on est sur une bonne dynamique et on joue mieux. Ce ne sont pas des tirs forcés. Il y a beaucoup de progrès, en points notamment.”
Les garçons, samedi dernier, ont fait chuter le leader de Prénationale en tenant le plus longtemps possible au score jusqu’à faire craquer leur adversaire. Ça peut être une stratégie pour battre Trégueux ?
« Pourquoi pas, j’espère que le scénario sera le même. Il faudra commencer très sérieusement le match car si on se retrouve rapidement à -10, ça va être compliqué. »
Les points forts de votre adversaire ?
« Elles ont un gros jeu intérieur. Pour nous, c’est Mariya (Radoycheva) qui devrait jouer demain, ça va faire une rotation supplémentaire. Trégueux a une très bonne meneuse et une shooteuse à trois points. C’est très complet et elles jouent ensemble depuis longtemps. »
Justement, il vous a fallu faire avec les nombreux changements de joueuses. Avez-vous enfin trouvé vos automatismes ?
« On a surtout travaillé l’attaque car c’est ce qui nous donnait du souci. On défendait bien mais on arrivait à marquer que sur des exploits individuels. On tournait à 40 points. Avec Cyrille, on a bossé là-dessus, on arrive mieux à se trouver. Notre collectif est réellement en train de se créer. Depuis quinze jours, on joue bien ensemble. L’attaque était la clé car on a toujours été bonne en défense. »