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À la Luciole, la Grande Sophie chante ses rencontres

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La Grande Sophie sera à la Luciole, samedi 14 novembre. (c) Cesar Blay
La Grande Sophie sera à la Luciole, samedi 14 novembre. (c) Cesar Blay

Est-ce difficile d’écrire un nouvel album quand les précédents ont fonctionné? Ça vous met la pression?

“C’est plus compliqué de faire un septième album en général. Je suis heureuse d’avoir encore de l’inspiration. Cet album est parti du dernier concert de ma précédente tournée, à Hanoï (Viet Nâm). Ce voyage a été un déclic. J’ai beaucoup de souvenirs en tête, une mélancolie. Rencontrer tous ces gens m’a donné envie de parler de rencontres dans cet album. Ça s’est fait assez automatiquement. Quant à la pression, je me la mets automatiquement, je suis de plus en plus exigeante.”

Vos chansons s’inspirent de ce que vous vivez ou davantage de ce que vous observez?

“Ça dépend. Ma chanson “Depuis le 11 mars” par exemple, est une référence à Fukushima et à l’histoire de cet homme qui a reçu un message de sa femme lui demandant de venir la chercher alors que la vague arrivait. Après la catastrophe, il a changé sa vie, arrêtant de travailler et apprenant à nager pour essayer de la retrouver. Ça m’a bouleversé. J’ai toujours admiré la longévité des relations amoureuses. Celle-ci est allée au-delà de la mort.”

Vous avez consacré une chanson à Maria Yudina, comment avez-vous découvert son histoire?

“C’est un de mes amis qui l’écoutait jouer les variations Goldberg. J’ai été impressionnée par sa façon de jouer et je me suis renseignée sur cette femme qui était la pianiste préférée de Staline mais qui ne se gênait pas pour lui écrire pour critiquer sa politique. J’ai trouvé cette femme extraordinaire et courageuse.”

Sur la chanson “Tu dors” vous collaborez de nouveau avec Jeanne Chéral. Racontez-nous ces retrouvailles…

“C’est la première chanson que j’ai composée au piano, chez moi, avec trois doigts. J’ai voulu conserver ce côté piano-voix en enregistrement mais je n’y parvenais pas seule. J’ai donc demandé à Jeanne de m’accompagner au piano car elle joue très bien. Elle a tout compris et c’était réussi.”

Y a-t-il des chansons que vous avez dû écarter de l’album?

“Oui, souvent, j’en écris plus et, quand on enregistre, je me rends compte que certaines ne sont pas à leur place. Ça prend du temps de faire un track listing. J’ai essayé de garder les chansons qui allaient bien ensemble.”

La Grande Sophie sera à la Luciole, samedi 14 novembre. (c) César Blay
La Grande Sophie sera à la Luciole, samedi 14 novembre. (c) César Blay

Vous démarrez une nouvelle tournée. C’est l’occasion pour vous de rencontrer vos fans ou de séduire un nouveau public?

“On a fait que quatre ou cinq dates jusqu’alors. Quand nous serons à Alençon, ce sera le vrai début de notre tournée avec quatre ou cinq dates par semaine. C’est un sentiment d’extrême liberté et le plaisir de retrouver le public. On retrouve des fidèles mais pas que, certains me découvrent encore. J’essaye de me renouveler, de proposer quelque chose de nouveau. Je serai accompagnée d’une guitare électrique, d’habitude, j’ai une acoustique. Ça me permet d’apporter une nouvelle couleur à mes titres plus anciens.”

Si vous deviez qualifier votre musique avec un seul mot…

“Émotion. C’est que je recherche quand je vais à un concert. Je recherche le frisson et j’espère en procurer.”

Samedi 14 novembre, à 21h, à la Luciole. Première partie : Laurent Lamarca. Tarifs : de 9 € à 28 €.

Cliquez ici pour voir la vidéo embarqué


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