À plusieurs reprises, une entreprise alençonnaise spécialisée (entre autres) dans la lutte contre les nuisibles, est intervenue à Valframbert la semaine dernière. Sa mission : réguler la population de pigeons vivant à l’état sauvage.
Dans le clocher
Des tirs à la carabine à air comprimé ont été réalisés à proximité de l’église. Une opération extrême puisqu’il s’agit d’éliminer purement et simplement les volatiles, sources de dégâts et désagréments. Les responsables de la société précisent que cette solution arrive après plusieurs tentatives infructueuses d’éloigner les volatiles.
Le maire, Francis Aïvar, confirme :
« le clocher de l’église est envahi de pigeons sauvages. Ils pénètrent à l’intérieur, nichent, pondent. Et causent de gros dégâts. Nous avons tenté un système de piégeage avec des cages, il y a environ 20 mois. Mais cela n’a pas fonctionné, car il faut pouvoir mettre un pigeon de la colonie dans une cage pour qu’il attire les autres… Nous en sommes arrivés à une destruction pure et simple, par tir ».
Par la suite, des pics seront posés sur le clocher afin d’empêcher les indésirables de revenir.
« Ce problème ne touche que l’église, et les voitures aux alentours. Nous avions beaucoup de réclamations de riverains. Il fallait agir. De plus, à chaque utilisation de l’église, la commune a l’obligation de nettoyer le parvis. Cela a un coût ».
Le surnombre des pigeons dans les villes est un phénomène déjà connu. Ils sont la cause de multiples problèmes : accroissement des risques sanitaires, vecteurs de certaines maladies et parasites (salmonelle par exemple) ; quantité de fientes importantes ; forte dégradation des façades…