Jordan, comment se passe ce début d’année 2016 ?
« C’est particulier. Je devrais être en compétition en Estonie mais mon partenaire, Julien Maio, est blessé. Il souffre d’une fissure du tendon sus-épineux (épaule). Je dois donc me contenter des interclubs. »
Vous évoluez à Talence, en Top 12…
« Oui, nous sommes toujours troisième de notre poule (dominée par Issy-les-Moulineaux, où joue son frère, N.D.L.R.) On arrive à titiller les gros mais on a toujours du mal à les battre. Mais on est une équipe jeune, on s’amuse bien. »
Vous n’avez pas de compétitions en double mixte avec Anne Tran ?
« Elle est engagée sur d’autres tournois en double dame donc on n’a rien de prévu avant les championnats de France, en février. »
C’est la première fois que vous vous retrouvez dans cette situation ?
« Oui car, lors des deux dernières années, je n’avais pas de partenaire fixe, je jouais avec qui pouvait. C’est l’inconvénient du double. »
« L’Euro, un objectif atteignable »
Comment faites-vous pour travailler sans compétition ? Avec un entraînement plus intensif ?
« C’est ça, les entraînements sont plus intensifs, comme j’avais fait entre octobre et décembre. On bosse beaucoup physiquement pour avoir la caisse aux championnats de France. »
Justement, quels sont vos objectifs pour ces France, qui auront lieu en Normandie, du 4 au 7 février, au Kindarena de Rouen ?
« Mon objectif, c’est le titre en double homme. Je suis ambitieux car je n’ai jamais eu de médailles aux France. La paire n° 1 est forfait, justement à cause d’une blessure de l’un des deux membres. En mixte, on voudrait une médaille mais certaines paires vont être difficiles à aller chercher. »
Après cela, il y aura les championnats d’Europe, en France ?
« Il y a d’abord les championnats par équipe, à Kazan (Russie). Les sélections tombent fin janvier. Pour l’Euro individuel, à Mouilleron-le-Captif (Vendée), on doit se qualifier au niveau du classement par points international. Ne pas disputer de compétitions en ce moment compromet notre qualification. Il faudra cravacher en février-mars. Cela reste un objectif important et atteignable même si on n’a pas eu de chance. On bosse et on espère. »