►Séparer le bon grain de l’ivraie
Même en utilisant les pesticides les plus puissants du marché, il est impossible de garder un jardin totalement inviolé. D’autant plus s’il contient un potager, c’est-à-dire une excellente source de nourriture. Un jardinier averti différencie les insectes nuisibles de ceux qui l’assistent dans sa tâche. Ainsi les coccinelles font la chasse aux pucerons dévoreurs de feuilles. Les pince-oreilles, les carabes ou les chrysopes sont également des prédateurs à chouchouter. Encouragez leur venue en optant pour des plantes accueillant leurs proies, comme l’ortie ou le fenouil.
►Décourager les insectes les plus téméraires
Si l’on accueille à bras ouverts les insectes auxiliaires, on met, parallèlement, tout en œuvre pour rendre le jardin le plus hostile possible aux autres. Commencez par éliminer toutes les mauvaises herbes. Elles sont un refuge de choix pour les parasites. Contre la mouche de l’oignon ou le ver du poireau, misez sur un voile horticole. Cette barrière en tissu s’avère le plus souvent infranchissable. Reste les rampants, comme les limaces et les escargots. Là encore, constituez une barrière autour de ses cultures en utilisant des coquilles d’œufs, du gravier coupant ou de la cendre de bois. En somme, des matériaux rugueux qui gênent le déplacement des gastéropodes.
►Favoriser l’entraide entre les cultures
Certains végétaux se révèlent également de précieuses aides au jardinage en diffusant, par exemple, une odeur désagréable pour les insectes. Ainsi le romarin repousse la mouche du haricot. La camomille fait de même avec les mouches et les moustiques tout en stimulant la croissance de ses voisines. Autant d’éléments à prendre en compte lors de la constitution de votre jardin. Privilégiez, enfin, des variétés résistantes. Le soin apporté aux cultures est aussi un élément important. En effet, des végétaux bien arrosés et nourris résistent plus aisément aux attaques.
APEI-Actualités. M.B.