Pendant que certains tenteront leur tout premier triathlon sur la Plaine des sports d’Alençon, dimanche 21 mai, Franck Favrelle défiera l’une des compétitions sportives des plus difficiles au monde.
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Le licencié d’Alençon Triathlon sera sur l’île de Lanzarote, aux Canaries, pour participer à son premier Ironman, le nom donné au plus long format de la discipline avec un total de 226 kilomètres à parcourir en nageant pendant 3,8 km, en pédalant sur 180 km puis en courant sur une distance de marathon (42,2 km).
L’Everest du triathlon
Bref, l’Ironman est l’Everest de tous les triathloniens. Un Everest qui comptera 2 500 mètres de dénivelé pour Franck Favrelle, rien que pour le vélo. Le plus surprenant est sans doute que ce fonctionnaire de police ne pratique pas le triathlon depuis longtemps mais seulement depuis un an. Signe qu’avec de la volonté et de l’entraînement, tout le monde peut faire du triathlon.
« Je me suis lancé ce défi un peu fou de faire un Ironman avec mon cousin, Francky Cosson. J’ai passé trois ans sans vacances à Mayotte pour mon travail et je disposais donc de neuf mois de congé à mon retour en métropole. J’ai voulu les mettre à profit pour m’entraîner », explique-t-il.
Plutôt à l’aise sur un vélo et à la course, Franck ne connaissait en revanche pas du tout la natation. « Je faisais 100 mètres et je m’arrêtais », sourit-il. « Aujourd’hui, grâce aux entraînements, on peut faire 5 à 6 bornes dans l’eau sans broncher. »
Une prouesse qu’il réalise grâce à une détermination sans faille. « On s’entraîne trois fois par semaine à raison de deux séances hebdomadaires pour chaque discipline. Cela fait près de 16 heures d’entraînements par semaine », compte-t-il. « Mais on voit très rapidement les progrès », prenant pour exemple son cousin, militaire plongeur de profession et donc « très à l’aise dans l’eau mais qui n’était quasiment jamais monté sur un vélo. Maintenant ? Il me double. »
Esprit sain
C’est, selon lui, l’un des premiers avantages du triathlon : « tout le monde peut en faire et il y a tous les niveaux ». Autre avantage : « c’est un sport où il règne vraiment un très bon esprit. J’ai pratiqué pas mal de sport collectif et individuel, mais j’ai rarement connu une telle ambiance. Tout le monde se motive, les premiers arrivés se retournent tout de suite pour féliciter les suivants. »
Finir un triathlon, quelle que soit la distance, est avant tout une victoire sur soi-même, et c’est justement ce que tenteront de faire Franck et son cousin sur l’île de Lanzarote, où son objectif est « de finir la course » et de ramener un nouvel Ironman au palmarès d’Alençon Triathlon.
Fête du Triathlon à Alençon
Dimanche 21 mai, Alençon Triathlon propose une journée découverte de cette discipline qui enchaîne natation, vélo et course à pied. La natation se fera à la piscine Rousseau, le vélo et la course à pied autour de la Plaine des sports. Six distances proposées pour les sportifs de toux niveaux et de tous âges. 1er départ à 11 h, dernier à 14 h. Inscriptions : klikego.com
