Quantcast
Channel: actu.fr - Toute l'information nationale, régionale et locale.
Viewing all articles
Browse latest Browse all 47515

Le VTT électrique au banc d’essai

$
0
0

v
VTT électrique : ©Mmphoto Fotoli

Le vélo à assistance électrique (VAE) séduit de plus en plus d’adeptes. Il s’en est vendu 134 000 en 2016, soit 33 % de plus qu’en 2015. L’ascension devrait se poursuivre : depuis le début de l’année, les ventes de vélos électriques sont encouragées par une prime d’Etat, qui peut grimper jusqu’à 200 euros. Le phénomène se révèle plus spectaculaire que l’émergence du VTT dans les années 1990. Et c’est d’ailleurs le VTT à assistance électrique qui a connu, l’an passé, la croissance la plus importante.

►Des sensations et un côté pratique

Au premier abord, rien ne distingue un VTT électrique d’un modèle sans assistance mais dès qu’on attaque une côte, ou même un faux plat, on est surpris par l’aisance du coup de pédale : on fend l’air comme si on avait des ailes. Une manette au guidon permet, comme pour les vitesses, de régler l’assistance souhaitée (4 niveaux d’éco à turbo). Elle est bridée à 25 km/h, au-delà l’engin passerait en catégorie cyclomoteur. L’autonomie de la batterie, qui se charge en 2 h 30, permet d’effectuer une centaine de kilomètres. Cette assistance électrique permet à un cycliste peu entraîné de suivre, sur tout chemin, un groupe plus aguerri ou à un parent de transporter aisément un enfant dans une carriole. Elle facilite le trajet domicile-travail des actifs quand il s’avère escarpé. En montagne, elle ouvre de nouveaux horizons sur des parcours inenvisageables sans ce coup de pouce bienvenu.

►Des conseils pour débuter

Pour une pratique de cross country, mieux vaut opter pour un modèle semi-rigide, autour de 1 800 à 2 500 €. Les modèles suspendus (3 000 à 5 000 €) sont réservés aux amateurs de descentes très techniques. Les débutants régleront leur selle une pointe de pied à terre, pour une meilleure sécurité. On peut la relever progressivement quand on a appris intuitivement à se récupérer. Marc Morin, moniteur cycliste français, conseille de toujours démarrer au premier niveau d’assistance et d’aller en progressant : « Il ne faut pas rester bloqué à un niveau mais se servir de tous, en fonction du terrain et de ce que l’on souhaite ». Pour lui, cette pratique permet une bonne remise en forme sans trop de fatigue… « C’est un engin formidable pour faire du sport sans être rincé, pour faire du cardio à moindre effort et aussi pour maigrir ».

APEI-Actualités. Nicole Gex

Crédits des visuels : Photos 1 à 3 : ©Vélos Lapierre VTT électrique : ©Mmphoto Fotolia


Viewing all articles
Browse latest Browse all 47515

Trending Articles