« Avec la France insoumise, j’ai retrouvé une liberté ».
Actuellement sans emploi et bientôt à la retraite (d’ici la fin de l’année) Martine Hamel se lance pour la première fois dans une élection en se portant candidate pour les législatives (11 et 18 juin) dans la première circonscription de l’Orne.
Citoyenne avant tout
Soutien de Jean-Luc Mélenchon, la future retraitée (à la fin de l’année) a multiplié durant sa carrière professionnelle les mandats syndicaux (CGT). Au lycée, elle rejoint les jeunesses communistes, « puis je me souviens du coup d’état en Chili, en 1973, ce fut ma première prise de conscience politique ». S’engage un temps chez les Verts « mais cela ne m’a pas satisfaite ».
Qu’est-ce qui la pousse aujourd’hui à solliciter un mandat de député pour La France insoumise ?
« Je suis citoyenne et la France insoumise est un mouvement citoyen avant tout. C’est ce qui m’a séduit. Devenir député, c’est soutenir de manière plus concrète un projet. J’y adhère fondamentalement et j’ai ressenti le besoin de le défendre au niveau d’une circonscription ».
En 2012, elle s’était engagée sur le terrain pour défendre Jean-Luc Mélenchon dans la campagne présidentielle.
Domiciliée à La Ferrière-Béchet et infirmière de formation, Martine Hamel a travaillé au centre psychothérapique de l’Orne. Puis au bout de 15 ans de service, cette mère de trois enfants a pris « une demi-retraite ». Elle enchaîne alors diverses activités, travaille à Orpéa, devient directrice de la maison de retraite de Champfleur puis collabore à l’ITEP de Sées.
Son suppléant
Elle se lance dans cette élection au côté de Patrick Berrier (son suppléant), originaire de la Ferté-Macé. Âgé de 58 ans, il est chef cuisinier dans la restauration collective. « J’ai toujours été un homme de gauche, confie-t-il. Et je suis responsable syndical d’une section Force ouvrière ».