Il y en a marre.
De l’incivisme des automobilistes.
À Lancrel.
À Perseigne.
À Courteille.
Exemple un récent samedi vers 11 heures, près de la place du Point du Jour.
Au ralenti sur le trottoir
Frédéric marche sur le trottoir face à l’agence du Crédit agricole (photo).
Une voiture arrive derrière lui et le renverse. Le conducteur ne roulait apparemment pas vite.
« Il a décalré avoir été ébloui par le soleil », confie l’Alençonnais. Certes, mais il roulait sur le trottoir.
Frédéric habite « à trente mètres ». Il n’a pas appelé la Police ni les pompiers. Blessé à la jambe, il est rentré chez lui avant de se rendre aux Urgences.
Il aurait dû appeler la Police. Le conducteur aurait peut-être été verbalisé et cela lui aurait servi de leçon.
À quand le contrôle de l’aptitude ?
Un conducteur de 83 ans.
Le problème, celui-là et d’autres, pose la question de l’aptitude à la conduite. Les véhicules doivent passer au contrôle technique tous les deux ans. Pas les conducteurs et les conductrices ? Qui aura le courage politique de rendre obligatoire un tel contrôle ?
Et puis il y en a marre (bis) des automobilistes incapables de faire dix ou cent mètres à pied pour faire une course. Au Point du Jour, il y a un vaste parking. Non : il faut envahir le trottoir.
À Lancrel, là où il y a trois écoles, il y a le parking de la cour Bouilhac. Non : si certains parents pouvaient rentrer dans les cours d’école avec leur bagnole, ils le feraient.
La peau et les plots
Alors, outre le fait qu’ici et là la peinture au sol (celle des passages piétons par exemple) n’est pas suffisamment souvent rénovée, afin de sauver sa peau faut-il multiplier les plots coûteux et pas forcément esthétiques ?
Il n’y a pas de problèmes de stationnement à Alençon. Il y a surtout des incitoyens.
Frédéric marchait « avec un pack d’eau dans la main côté rue, mon jeune fils côté immeuble ».
Si cela avait été le contraire, parlerait-on seulement de blessure ?
JMF